jeudi 5 août 2010

L'homme qui voulait vivre sa vie

Dans la série voilà un bouquin qui m'a scotché, je vous cite celui-ci : L'homme qui voulait vivre sa vie. C'est signé Douglas Kennedy.
C'est le genre de roman qui vous transporte, le genre d'écrivain qui vous embarque.
Et c'est bon de se laisser prendre la main et d'être conduit, y compris dans des contrées que de prime abord, vous n'auriez pas arpenté.

L'histoire est celle d'un type dont la vie tourne en rond puis qui ne tourne plus rond du tout. Il est aux portes du divorce. C'est même sacrément engagé. Sa femme a un amant mais elle ne lui en a pas parlé. Il l'a découvert par hasard. Puis se retrouve presque malgré lui à tuer l'amant. Un presque malgré lui qui va le suivre et le poursuivre au point qu'on se demande si au fond, ça ne le précède pas.
Le type se rêvait photographe, sa passion, il a fini financier à Wall Street. L'amant était photographe.... Le type prend la fuite, met en scène sa disparition, endosse l'identité de l'amant. Il nous mène en bateau mais on se demande toujours si ce n'est pas lui qui est mené toutes voiles dehors.  Les étranglements et les soubresauts de l'histoire se confondent en tout cas avec les chuchotis sous le crâne. Les tempêtes. Les vidages de tripes. On peut très bien se barrer en essayant de penser à tout.
Douglas Kennedy nous raconte tout cela avec brio.
Son écriture est au diapason de ce que vit le personnage. Ca démarre mollement alors que la vie du type est molle. Ca s'emballe alors que la vie du type s'emballe.
Et puis il y a les sujets évoqués, bien sûr.
La question de la passion, celle de la vie quotidienne, les choix que l'on fait, ceux que l'on ne fait pas, la manière dont on s'arrange avec la réalité, la manière on ne s'arrange pas, la question de l'identité, le mensonge, la tromperie, la reconnaissance, les hasards de la vie. Etc.
Foisonnant, vraiment.
On peut en savoir plus sur l'auteur et le bouquin (qui a généré un film mais je ne l'ai pas vu) en cliquant ici.

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