lundi 8 août 2011

Le paradoxe d’un (non)-partage

Drôle de titre pour un billet.
(Non) partage sur ce blogue où le mot arrive en tête de ces nommés tags et que nous préférons ici appelés mots-clés.
(Non) partage et pourtant une envie si forte de partage qu’elle ne résiste pas à l’écriture.

Ce sera quelques phrases pour exprimer un état, une sensation encore brouillonne qui va se décanter avec le temps.
Une fois passé l’instant présent.
Un temps où vient se mélanger souvenirs et rêves éveillés.
Un temps d’images qui défilent, mentales et/ou pixellisées.
Images qui se perdent dans le tracé d’une carte où qui dessinent un nouveau territoire aux contours mal définis.

Et pourtant tout est précis mais l’album souvenir n’est pas construit.
Le sera-t-il à la manière d’un carnet de voyage aux mots inscrits au jour le jour ?
Sera-t-il enrichi de ces recherches postérieures au voyage et qui viennent compléter et poursuivre un temps qui forcément fût limité.
Un temps (dit de vacances) où tout est différent. J’ai vu d’autres mondes sans aller au bout du monde !

S’arrêter et au retour laisser décanter ce qu’il convient de nommer un temps particulier.

Alors le partage peut se faire, avec soi en premier dans sa tête un peu submergée.
Puis avec celle qui à ses côtés écrit aussi le voyage à l’encre de ses propres émotions.
Avec la famille ou les amis (es) retrouvées.
Et avec ces personnes rencontrées le temps de quelques paroles et dont l’on retrouve une trace dans la poche d’un sac à dos ou d’un ciré.

Voilà que l’on ramène aussi ce beau cadeau d’un échange privilégié commencé par ces rencontres dites virtuelles et qui pour certaines tracent des liens d’amitié bien réels.

Le (non) partage est donc ici partagé. Il porte pour nom une description : celle d’un état d’être particulier qui ne dure sous cette forme que le temps d’un retour.
Qui accapare le mental avant de se transformer en plus « raisonné ».

Mais il suffira d’un clic sur un moteur de recherche, d’une image retrouvée, d’un mot, d’un commentaire ou d’un courriel ; de tant et si peu de choses pour que le voyage mental reprenne le cours de ses chemins multiples devenus un bout de son parcours.

Alors viendra le moment d’en écrire un morceau choisi et de le partager.


8 commentaires:

  1. Bon, bah j'attendrai. Parce que pour l'instant... j'ai rien compris ;-)

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  2. Moi aussi j'attendrais, mais pour autre chose.
    Ce G+, j'y comptends rien!

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  3. Cet état d'être particulier, je l'appelle la "sentimacération". Un trempage de ressenti(s), durant un temps plus ou moins long, afin d'en extraire des sucs d'émotions pures, un concentré "d'instants rares".
    Du jus de bonheur, en quelque sorte !

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  4. Ha Béa, tu me donne envie de reprendre ce texte en y intégrant tes mots!
    Le titre deviendrait
    La "sentimacération" ou le paradoxe d’un (non)-partage
    Dans le corps de texte, je glisserai "le trempage de ressenti" vers la phrase du milieu (temps particulier).
    Et terminerais par ces "sucs d’émotions pures"…

    MERCI! Je dirais que ton commentaire est un "vrai jus de bonheur"; un mot et une phrase qui définissent si bien cet état d'être.

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  5. Un voyage intérieur en solitaire, une pêche aux trésors multiples...Et l'envie d'offrir ceux qui nous sont les plus chers au sens de ceux qui nous ont ému, fasciné, étonné, amusé parfois...Comment dire l'histoire de ces petits cailloux qui ont pris les couleurs, les arômes, les accents du voyage? Sentimacération...Un mot qui dit tout! Attendre ce "temps particulier"...
    le temps du partage viendra, plus heureux encore...

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  6. Je commence à comprendre votre truc, je crois.
    Est-ce que ça ressemblerait à l'état que j'ai dans la voiture lorsque je quitte des gens avec qui j'ai passés de grands moments ? Quand je refuse de parler à mes voisins, que je ne veux ni musique, ni bruit, que je suis tout imprégné et que je veux que ça s'échappe peu à peu comme un filet d'eau, que je veux que le sas de décompression dure longtemps, longtemps, longtemps...

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  7. Séance de rattrapage réussie Claudio. Et même avec mention mais l'équipe pédagogique s'est étofféé pour ce cours magistral!!!...Merci Béa, merci Karine.

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  8. J'adore ce billet et les commentaires. Ils expriment ce que j'ai ressenti en rencontrant certains d'entre vous. Cet état est juste hors du temps, on a envie de le garder pour soi comme un trésor (le non-partage), pour être sûr(e) qu'il ne sera pas altéré par les "pollueurs" dont tu parles, Claudio... et il donne envie de vivre d'autres moments.

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