Et cela depuis des semaines ! C’est le Top des clics de l’hiver ici !
L’auteur du billet - un homme qui nous a habitué à de longs billets passionnés et qui sait écrire- nous parle (brièvement) d’un bouquin certes à la très agréable lecture qui conforte mais pour ajouter aussitôt que l’on n’apprend pas grand-chose, voir qu’il y a relevé quelques lieux communs et des évidences qui peuvent apparaitre comme des banalités !
Je me suis donc posé la question de tant de clics :
L’auteur du billet - un homme qui nous a habitué à de longs billets passionnés et qui sait écrire- nous parle (brièvement) d’un bouquin certes à la très agréable lecture qui conforte mais pour ajouter aussitôt que l’on n’apprend pas grand-chose, voir qu’il y a relevé quelques lieux communs et des évidences qui peuvent apparaitre comme des banalités !
Je me suis donc posé la question de tant de clics :
-Le titre qui est bien dans l’air du temps ? Ce temps de mal être dans beaucoup de têtes. Un titre remède en somme.
-Les nombreuses citations extraites du bouquin ? C’est vrai que voilà de quoi méditer à moindre frais chaque matin.
-Le buzz ? La tête de liste incite au clic sur la Toile.
-Où bien autre chose, un de ces mystère de la blogosphère?
Vous l’aurez compris, je traite tout cela avec humour mais nous en avons parlé, -l’auteur du billet et moi- sérieusement, l’autre jour sur les bords de la méditerranée.
Les rayons « développement personnel » qui prennent de plus en plus de place dans les rayons librairie des magasins. Ces auteurs qui racontent –avec plus ou moins de talent - les mêmes choses et développent des recettes qui, c’est le moins que l’on puisse dire, ne datent pas d’hier.
Ces revues aux unes "programme" et slogans qui en font le succès. Ces Notes sur les blogues (Et je ne suis pas en reste sur mon « carnet »…) qui créent de la visite et du commentaire, c’est une évidence. Comme l’est et c’est une très bonne chose, (un acte déjà), l’écriture thérapie.
-Les nombreuses citations extraites du bouquin ? C’est vrai que voilà de quoi méditer à moindre frais chaque matin.
-Le buzz ? La tête de liste incite au clic sur la Toile.
-Où bien autre chose, un de ces mystère de la blogosphère?
Vous l’aurez compris, je traite tout cela avec humour mais nous en avons parlé, -l’auteur du billet et moi- sérieusement, l’autre jour sur les bords de la méditerranée.
Les rayons « développement personnel » qui prennent de plus en plus de place dans les rayons librairie des magasins. Ces auteurs qui racontent –avec plus ou moins de talent - les mêmes choses et développent des recettes qui, c’est le moins que l’on puisse dire, ne datent pas d’hier.
Ces revues aux unes "programme" et slogans qui en font le succès. Ces Notes sur les blogues (Et je ne suis pas en reste sur mon « carnet »…) qui créent de la visite et du commentaire, c’est une évidence. Comme l’est et c’est une très bonne chose, (un acte déjà), l’écriture thérapie.
Mais alors pourquoi les « gens » ne vont pas mieux, après cette (presque) overdose de bons conseils ici et là, en rayons ou sur la Toile ? Et si la vraie question était que les mots ne suffisent pas à soigner les maux ! Que rien ne remplace la pratique, le jogging mental et surtout, l’effort- soutenu- d’un "penser autrement".
Que rien n’est mieux que de poser des actes.
Les choses que je peux changer dit La prière de la sérénité. Où encore la force de réaliser ce que je peux faire dans une autre version citée par sœur Emmanuelle dans un livre passionnant « Vivre à quoi çà sert ? »
Que rien non plus ne remplace l’aide que l’on pourra trouver chez ceux qui par leur vécu et leur expérience ne demande qu’à partager un peu de leur parcours. Va du côté des gagnants, me disait-on le mercredi dans les premiers pas de mon rétablissement. Gagnant au sens d’engagé dans une vraie démarche de travail sur soi.
Ces réflexions déposées, reste que je le lirais sans doute ce Petit traité de vie intérieure, ne serait-ce que parce que j’aime lire cet auteur. Et puis, c’est bien de cliquer sur le lien d’un bouquin où sur un bandeau rouge est écrit Vivre est un art.
Que rien n’est mieux que de poser des actes.
Les choses que je peux changer dit La prière de la sérénité. Où encore la force de réaliser ce que je peux faire dans une autre version citée par sœur Emmanuelle dans un livre passionnant « Vivre à quoi çà sert ? »
Que rien non plus ne remplace l’aide que l’on pourra trouver chez ceux qui par leur vécu et leur expérience ne demande qu’à partager un peu de leur parcours. Va du côté des gagnants, me disait-on le mercredi dans les premiers pas de mon rétablissement. Gagnant au sens d’engagé dans une vraie démarche de travail sur soi.
Ces réflexions déposées, reste que je le lirais sans doute ce Petit traité de vie intérieure, ne serait-ce que parce que j’aime lire cet auteur. Et puis, c’est bien de cliquer sur le lien d’un bouquin où sur un bandeau rouge est écrit Vivre est un art.
Depuis le temps que je le pense ce billet, je te remercie de l'avoir Louis-Paul. En plus, j'aurais sans doute été plus catégorique, genre "Brûlez tous vos bouquins de Développement Personnel". Merci.
RépondreSupprimerPeut-être que les gens ne vont pas mieux parce qu'ils ne vont pas bien ?
RépondreSupprimerParce qu'ils ne trouvent (évidemment) pas les recettes qu'ils espèrent trouver ?
Ou alors tout simplement c'est de l'intérêt pour ces sujets-là, quelque chose qui émerge. Des reflets de quête, en quelque sorte.
Je ne suis pas certain pour ma part qu'il faille s'en moquer ou jeter un regard condescendant sur cette "frénésie".
J'y vois pour ma part un "signe des temps", un reflet de ce que je perçois autour de moi : les gens sont paumés. Ils cherchent. Ils consomment.
Il faut du temps pour se repérer. Laissons ce temps faire son oeuvre. Car à d'autres moments, les gens agissent.
J'y vois aussi un individualisme dans la conduite de sa vie. La "société" apporte aujourd'hui plus que de questions que de réponses. Je n'ai pas encore tranché si c'est une bonne ou une mauvaise chose... Un peu des deux ?
Ps : la réponse plausible pour le succès du billet évoqué s'appelle google.
Ah mon cher Didier, tu es incorrigible ! Toujours cette éternelle indulgence pour le "subir" des "gens", pauvres victimes de l'époque. Selon moi, c'est ce "subir" comme excuse qui enclenche tout le reste, leur propre mal-être... mais nous allons nous répéter, je crois ;-)
RépondreSupprimerClaudio, ce n'est pas aussi simple que cela! Didier a raison quand il écrit "qu'il faut du temps pour se repérer, que le temps doit faire son oeuvre et qu'à d'autres moments, les gens agissent".
RépondreSupprimerMoi je voulais juste inciter à ne pas s'enfermer dans des schémas "tout fait" et inviter à "oser", surtout ne pas s'isoler (même si un livre ne peut remplacer le partage, il peut être un appui, un support)
Je n'ai pas spécialement d'indulgence. Je suis sensible au mal vivre des gens, dont le mien, je le perçois autour de moi, et je mesure comme c'est un long chemin qui a conduit là, comme c'est un long chemin qui sortira de là.
RépondreSupprimerGlobalement, sentir tant de gens qui implosent, c'est juste que ça ne me fait pas sourire.
j'ajoute que tant de gens qui implosent, et dans le même temps, tant d'arrogances, d'indécences, de manque d'intelligence, c'est juste que ça ne me fait pas sourire.
RépondreSupprimerLe "mal vivre des gens" justement, je termine par cela. L'importance de na pas rester seul avec.(Même avec un bon livre) Dans mes réunions du mercredi on dit aussi "Habille-toi et sors"!
RépondreSupprimerS'il n'y avait pas de solutions au mal-être, je comprendrais qu'on le subisse parfois longtemps. Mais il y a toujours des solutions. Le sachant, on peut transformer le mal-être d'état en alerte, d'immobilisme en déclencheur de changement, de poids en envol.
RépondreSupprimerEt personne ne dit que c'est facile, mais notre boulot c'est de dire que c'st possible.
Pour l'arrogance, l'indécence et le manque d'intelligence, on sera tous d'accord... sauf qu'on ne les voit pas toujours au même endroit ;-)
"Et si la vraie question était que les mots ne suffisent pas à soigner les maux ! Que rien ne remplace la pratique, le jogging mental et surtout, l’effort- soutenu- d’un "penser autrement"
RépondreSupprimerJe me demande, LP, si justement, pour beaucoup, cette question de la mise en actes n'est pas la vraie question. Pour ceux qui se posent des questions, bien sûr. Et que ne faisant pas, ne pouvant, ne pouvant plus, ne sachant pas, ne pouvant, ils cherchent dans les bouquins. Mais ces bouquins demandent tellement en ces temps pressés... Tout de suite la suite...
Et puis la mise en actes peut prendre des formes violentes, aussi. Elle peut remplacer les questions.
L'autre dimanche, j'étais allé acheter le journal. Au retour, je vois une famille. Le type est en train de taper la femme. Elle se protège. L'image est insupportable pour moi. Mais que dire de ces vies ? Que dire à ces enfants, il y en avait quatre, qui étaient là, à distance, à regarder ? Que dire à cet homme ? A cette femme ? A subir ? A cette dame qui, non loin de là, assistait à la "scène" ?
Difficile aussi de nier que le "développement personnel" comme vous dites est aussi un marché florissant :-)
RépondreSupprimerOui Didier(en tout cas pour moi) cette question de la mise en actes était la vraie question.
RépondreSupprimerL'acte n'a pu avoir lieu qu'au bout de la souffrance extrème. Mais je sais aujour'hui que mon désir de vie l'a emporté sur tout le reste.
Mais il s'en ai fallu de peu pour qu'il y ai une autre issue.(d'autres actes) J'en suis conscient.
Désir de vie : et si tout était dit ? ;-)
RépondreSupprimerN'est-ce pas cela qui se "joue" ?
Vous touchez à l'essentiel.
RépondreSupprimerPour l'action après les mots, il faut en effet un désir de vie ou plus modestement l'amour de la vie.
C'est la raison pour laquelle notre seule action possible face au désespoir, c'est de montrer ou de dire que "c'est possible" et parfois rien d'autre, mais c'est déjà ça.
L'idéal serait de pouvoir déclencher, ou réveiller ce ressort avant d'être "au bout de la souffrance extrême".
Et un de plus !
RépondreSupprimerDans vos kiosques "Être et devenir, les clés de la vie".
Horrible ! Juste une compilation de tout ce qui est déjà ailleurs. Une mise en page racoleuse. Un test pour savoir si on est doué pour le bonheur. Et tous les poncifs habituels... jusqu'à "votre" déco intérieure "parle de vous".C'est Lafont qui lance le truc, on s'est compris.
Je crois que je vais vraiment y mettre le feu au "Développement Personnel" !
Discussion avec Madame.
C'est mieux que rien - C'est un bon début, un marche-pied, une mise en appétit ... et tout le monde n'est pas capable de se coltiner les bouquins des philosophes et des psys en entier etc. etc. . sont ses arguments.
Moi je crois que c'est l'inverse : ça laisse penser à certains que ça peut suffire pour se réaliser, qu'un aphorisme ou un article remplaceront des décennies de recherche, de réflexion, de travail et d'approfondissement. Vivre ça s'apprend. Dans les livres certainement mais pas dans les magazines grand public.
Je crois que je suis un tout petit peu en colère là ;-)
Disons qu'il faut en prendre UN et si tenir.
RépondreSupprimerLe classique:Théorie puis Pratique.
Je sais, vous allez me dire "oui, mais lequel?"
"On" peut peut-être se garder çà pour une autre Note du style "....et si vous ne deviez en garder qu'un...". Qu'en pensez-vous?
Petit retour au milieu de gens que j'ai déjà beaucoup croisés ;-))
RépondreSupprimerEt si le "choix de vie" n'était qu'une illusion ?
Pour moi, mon "choix de vie" actuel, c'est de faire ce qu'il faut au moment où il le faut.
Et pas ce que je voudrais...
Mais comme j'ai choisi j'y trouve quand même du plaisir, même s'il me manque une grande part de liberté. Même si je n'accomplis pas des tas de trucs qui me font envie... Je me dis que mon heure viendra, peut être, et, en attendant, je récolte les moments de bonheur, pour employer un mot très galvaudé !!!
Mais... si je faisais autrement j'en aurais du remords qui m'empêcherait, c'est sûr, d'être heureuse ...
Je ne sais pas comment le dire pour ne froisser personne, mais...
Moi je crois que tous ces articles, bouquins... etc participent à faire prendre conscience aux gens qu'ils ne sont pas ce qu'ils voudraient être. Je lis beaucoup de choses qui me confirment dans l'idée que je suis une nouille parfaite qui pourrait être plus heureuse avec un choix de vie différent... Mais voilà... voir plus haut.
Et puis juste ... LP, je suis allée voir cette "Prière de la sérénité" qui m'a rappelé le "Manuel d'EPICTETE"... que j'aime à me rappeler en cas de besoin ;-))
Voilà...
Merci Teb d'être venue. Oui merci.
RépondreSupprimer