On parle moins voire plus de l'identité nationale, ces temps-ci. Encore un sujet pschitt, qui s'enflamme, qui retombe, tout de suite la suite. A défaut, on connaît la chanson.
Pourtant, en essayant d'y comprendre quelque chose à l'affaire de Florence Cassez, cette française condamnée puis incarcérée au Mexique et qui devient le terrain d'une guerre diplomatique entre les deux pays, je me suis fait la remarque suivante : je n'aime vraiment pas l'image de la France que donne dans le monde le président de notre république. Vraiment pas.
Drôle d'identité nationale.
Bien sûr, on ne sait pas tout.
Mais visiblement, parce qu'il a transformé une promesse hâtive en un combat personnel qui est en train de prendre tout le monde en otage, notre douce France semble se comporter comme un enfant gâté, pour ne pas dire mal élevé. J'ai encore une fois le terme d'indécence au bord des lèvres. Parce que je pense à la jeune femme, à qui son pays promet des choses, et qui, en attendant, etc.
Ce qui me chagrine, c'est qu'à mesure que la liste de ce genre de situations s'allonge, je me dis : mais combien de temps il va falloir pour sortir de cette spirale du passage en force à tous les étages ? A quoi ça rime ? Où ça mène ? Je pense nulle part. Je pense à rien de bon. Et dire que dans peu de temps, Ségolène Royal va demander pardon au Peuple Mexicain... :-)
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