lundi 14 février 2011

Tricher, c'est pas bien :-)

En lisant cet article consacré à la tricherie lors des examens, je n'ai pas pu m'empêcher de songer à quelques années arrière :-)
Passons sur les coups d'yeux chez le voisin au collège ou au lycée. Les trucs écrits dans la main. Les machins planqués dans les chaussettes. Et soyons fous ! J'ai trois triches quasiment anthologiques à vous soumettre, j'espère que vous communiquerez les vôtres !

La première, c'est une situation assez hallucinante gravée dans ma mémoire. A l'époque, j'étais en fac. Première année de Deug. Cours sur l'histoire du cinéma. Grand amphi, sommes plus de 500 dans le machin. L'examen est un test sous forme de questions - réponses. Quel ne fut pas mon étonnement lorsque sitôt le questionnaire distribué, des grappes d'étudiants s'éparpillèrent. Ils étaient nombreux à avoir prévu des "stratégies" : qui avait un copain dans une bagnole avec une encyclopédie, qui allait passer un coup de fil pour avoir les réponses, qui même avait un pote pas loin avec un écouteur dans l'oreille, etc. Phénoménal ! A l'époque, les téléphones portables existaient pas. Qu'est-ce que ça doit être maintenant !
La seconde, j'en suis l'auteur. A l'époque, toujours à la fac, j'étais ce un étudiant - salarié. Pour l'un des cours, nous avions quatre bouquins à lire. Je découvris quelques jours seulement avant l'examen que nous serions interrogés sur l'un des bouquins. Fiche de lecture à l'appui. Merde ! J'en avais lu aucun ! J'ai vite fait confié l'un des ouvrages à mon père, prof de français à la retraite, en lui demandant une fiche de lecture. Il me fit le truc avec talent. Pour les autres livres, je suis allé hanter le couloir où patientaient les candidats. Pendant un après-midi et une matinée, je suis devenu ami avec ceux qui allaient passer en leur proposant de les aider à réviser. Ils me racontaient les ouvrages, je leur posais des questions. Certains m'ont laissé leurs notes. Le jour Je savais de quoi ça causait. L'examen a porté... sur le bouquin arpenté par mon père. J'ai filé ses notes. J'(ai causé du truc pendant une demi-heure. Et ça a fonctionné. Deux jours après, plus aucun souvenir de rien !
La troisième est moins drôle. Toujours la Fac. On récupère nos notes en fin de seconde année. A l'époque, on choisissait des modules qui filaient si on avait la moyenne 2 ou 4 points. Fallait 24 points pour avoir le Deug. Qu'elle ne fut pas ma surprise, moi qui étudiait à l'économie, de me rendre compte que j'avais totalisé 30 points au final (ce qui était impossible : l'ensemble de mes matières, au mieux, m'aurait permis d'avoir 26 points). J'avais en fait hérité des notes de quelqu'un dans un des modules auquel je m'étais inscrit mais où je n'étais jamais allé. J'ai hésité, hésité, et pis finalement... j'ai rien dit. Curieusement, je n'ai jamais eu de nouvelles de cette affaire. Pourtant, quelque part, quelqu'un avait logiquement... 4 points de moins que prévu. Plus tard, j'ai su que la fac avait "confusionné" des noms. Que ça avait merdé dans les fiches, encore remplies à la main. Du coup, dans le doute, dans certains cas, ils se sont abstenus. Ouf ! Je n'avais lésé personne.

5 commentaires:

  1. Pour la 2 et la 3, tout ça me semble moralement acceptable.
    Pas d'intention de tricher pour la dernière. Rien à dire.
    Pour la seconde, ce n'est QUE de la stratégie. Car, comme chacun sait, le système d'Education ne demande pas d'apprendre et de savoir mais de réussir les examens et obtenir les diplômes. La réponse par la stratégie est la bonne.
    Pour le premier exemple, si les portables n'existaient pas comment le lien se faisait avec le pote dans la bagnole qui "allait passer un coup de fil pour avoir les réponses" ?

    Pas d'exemples personnels. Pas même l'idée de la triche et pas assez d'études.

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  2. Je ne me souviens plus très bien. Je dirais un genre talkie walkie. Mais un genre, juste. Son père était peut-être un espion et avait du matos :-)

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  3. Pas le souvenir d'avoir triché. Pourtant ça a bien dû m'arriver.
    2- Rien que pour la stratégie mise en place ça méritait de réussir l'épreuve ! ;o)

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  4. J'ai toujours distingué les épreuves en deux groupes:
    Les écrites ou orales : Ce qui est écrit ou parlé, là est possible de tricher. Ce qui est dit correspond-il à ce qui est ?
    Les calculs et réalisations : Parvenir à une démonstration chiffres à l'appui, construire sa machine sur papier, réaliser l'objet technique à la main ou avec machine, qui peut le faire à la place du créateur réalisateur ?

    Ensuite, ceux qui dirigent parviennent en haut en manipulant la parole (auparavant écrite par qui ?) puis on sait en attendant les résultats (bien qu'avec les statistiques on manipule les chiffres.

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  5. Je n'ai que compris que trop tard que je ne travaillais pas pour les notes, mais pour moi, quqe j'apprenais pour ma culture générale. Aujourd'hui, je regrette d'avoir agit ainsi, car mes lacunes remontent à ces temps éloignés.
    je me souviens qu'au lycée, j'étais la pro de la pompe,de l'antisèche. Pour moi, c'était des petits rouleaux, sur lesquels j'écrivais en minuscule... je me souviens surtout en histoire de l'art. Au fure et à mesure je déroulais tout ça et quand le petit bout ne me servait plus, je le froissais, tantôt j'accumulais dans mes poches, tantôt ils jonchaient le sol autour de moi. Je faisais rire tout le monde avec mon système, mais n'empêche qu'il marchait (sur le moment).
    Les révisions du bac furent pour le coup bien plus laborieuse, car ce genre de chose ne se fait pas aux vrais exam, et le bac, forcément loupé!
    J'ai bien tenté au bac de français. Ma technique : nosu avions les Lagarde et Michard comme livre de référence, et il fallait venir avec pour l'oral.
    J'avais écrit des notes au crayon papier très léger, très fin, sur le coin supérieur de la page précédente le texte à étudier. J'essayais pendant que je préparais mes arguments, discrètement de corner ma page et de récupérer quelques infos notées. J'avais fait ça pour tous les textes. Un sacré boulot... Finalement, une façon comme une autre aussi de réviser.

    Ma fille ce WE a passé son temps a faire des fiches pour ses révisions du brevet blanc de cette semaine. Je me souviens avoir fait ça aussi. Mon père, ça le foutait en rage de me voir faire ça, plutôt que de réviser, alors, par mimétisme, je me suis énervée en lui disant qu'elle perdait sans doute son temps qu'il valait mieux réviser, tut simplement, mais je ne sais pas, peut être est-ce une solution pour ceux qui ont cette mémoire visuelle développée.
    Aujourd'hui Math et Français, demain, histoire géo.... J'espère que les anti-sèches resteront au placard! De toutes façons, elle ne s'en vantera pas.. ou sinon, que bien plus tard.

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