J'aime par exemple quand le message ne passe pas ! Parce que cela m'invite à progresser. A m'interroger. A trouver pourquoi il n'est pas passé. Et à essayer qu'il passe, la fois d'après. A mieux bosser le contenu, le contenant, valeur en bandoulière.
Je fais mon métier depuis une quinzaine d'années maintenant.
Les techniques sont une chose, les hommes une autre.
Les techniques, peu ou prou, restent les mêmes. Elles évoluent, bien sûr. Mais les fondamentaux demeurent (et heureusement).
Les hommes, eux, selon les moments, les contextes, ne sont pas les mêmes.
Ce que j'ai appris à développer, ces dernières années, c'est ma connaissance des hommes, et ce chantier là est permanent. Tant mieux : il est passionnant ! Des tas de facteurs interviennent, en effet. Ils sont liés aux moments, aux contextes, aux ambiances, à l'objectif, au subjectif. Ils donnent à la communication une fragilité qui m'inspire et m'invite.
Parce qu'on sent bien qu'un même message, avec les mêmes techniques, pourra passer un jour et pas du tout le lendemain. Cela vaut dans l'autre sens, d'ailleurs : ce message pourra ne pas passer un jour et passer le lendemain.
Je continue en attendant d'être un inlassable militant de la communication. Elle me paraît essentielle. Il faut dire que je suis de ceux qui prononcent ce mot sans moue dubitative, sans mépris affiché, sans méfiance exagérée.
La communication est un outil de lien entre les hommes, avec des techniques et des technologies qui se mettent au service de ce lien.
La communication est tout autant de la pédagogie que de l'éclairage, terme que je préfère à transparence. Parce que rien n'est vraiment transparent.
La communication, pour moi, est tout sauf un hymne à l'éphémère. Elle requiert au contraire de la patience, de la durée, du sens.
Parce que toujours, c'est le récepteur, le destinataire qui fait ou ne fait pas la communication.
Je ne l'oublie jamais.
La communication est une rencontre. Très souvent, cette rencontre ne se fait pas. Pour un tas de raisons. Des bonnes et des mauvaises.
La communication est vie. Parce qu'elle est échange. Parce qu'elle se nourrit de ses protagonistes. Parce qu'elle est surprenante, toujours. Parce qu'elle ne se contrôle pas. Jamais.
"La communication est vie. Parce qu'elle est échange." Qie oui!
RépondreSupprimerEt qu'elle commence par l'attention, une poignée de main plus qu'un message écrit d'un PC de bureau. C'est un peu oublié par nos temps...
Ne jamais oublier la communication informelle, "la machine à café"...
C'est un défi de nos temps, ça LP, je crois. Car oui, ne pas oublier la poignée de main, l'échange informel, l'oeil dans l'oeil, le son des voix. Mais pour autant, élargir l'horizon, ne pas opposer cette communication là à l'autre, celle du mot, du PC, surtout quand la poignée de main, l'échange informel, l'oeil dans l'oeil, le son des voix ne sont pas possibles. Non, ne pas les opposer, mais les considérer comme doigts de la même main. Sinon c'est entretenir l'idée qu'il y aurait une bonne et une mauvaise communication, l'ancienne étant la bonne, la nouvelle la mauvaise.
RépondreSupprimerLes deux font la paire :-)
Et intégrer vaut mieux que diviser...
Je suis d'accord avec toi.
RépondreSupprimerDans l'entreprise où je travaille, le schéma de la com (interne) s'articule (dans "un schéma de com" )autour des 4 canaux; l'écrit, l'oral, l'intranet et l'informel et qui sont complémentaires.
Reste le risque du décalage possible entre les messages et la réalité vécu.
Au travail et hors, ce sont souvent les idées "simples" qui marchent, à commencer par l'écoute. Allez, nous sommes samedi, je te souhaite une bonne fin de semaine.
La communication est toujours un risque :-)
RépondreSupprimerC'est ça qui est bon.
Surtout si on n'essaie pas de masquer, de l'éviter, de le contourner, etc.