C'est déjà demain, tout de suite la suite, ce genre de choses... Dans "l'occident" s'entend.
Avec l'arrivée de 2011, n'ayant pas la berlue, je me suis surpris à penser qu'en réalité, tout du moins sur le terrain de l'actualité française, et de son cortège de commentaires de toutes sortes, nous étions déjà en 2012.
Ils y pensent le matin en se rasant ou en se maquillant, les politicards et les suiveurs, jusqu'à pour certains médias avoir déjà rubriqué 2012. Au point qu'on ne sait plus trop qui fait le jeu. L'oeuf et la poule, ce couple "politique-journaliste", difficile de séparer le blanc du jaune.
Dans le même temps, un vieil homme nous catapulte autour des années 1945. Il se rappelle à notre souvenir fut-ce pour certains et même de plus en plus en convoquant une mémoire que nous n'avons pas. Il agite le landerneau, en tout cas. D'autres convoquent le futur, en font des films même, 2012 donc.
C'est une curieuse situation, qui obère un peu trop à mon goût et sans coup férir le maintenant, le présent, le quotidien, ce qui ne manque pas de sel alors que partout et dans d'autres sphères, on nous bassine avec le temps présent, le moment, le maintenant.
D'autant plus curieuse, cette situation, que non loin de nous, des femmes et des hommes le secouent, ce maintenant. Comme on essaie de faire tomber de son piédestal ce demain affiché tellement protégé par quelques uns. Aujourd'hui, certains sont en fuite.
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