Ruisselant de sueur, Antoine suspendit son marteau et se tourna vers l’enfant. Le soleil n’était pas encore au zénith mais son corps souffrait affreusement de la chaleur. Il avait marché cinq kilomètres pour aller travailler dans la carrière, le ventre vide. Arrivé depuis une heure, il avait déjà réduit en poussière des kilogrammes de granite pour en faire du ciment. Il passa la main sur son front, essayant en vain d’essuyer les gouttes salées qui lui entraient dans les yeux et glissaient sur ses lèvres desséchées.C'est un extrait du billet "Voice of Africa" que l'on peut lire ici.
« T’as déjà vu la neige ? demanda Adama, tenant un marteau plus grand que lui.
— Connais pas. C’est quoi ?
Cela m'a replongé en l'an de grâce 1992. Étions allés avec madame en Mauritanie, une semaine, en février de cette année-là. Avions passé plusieurs jours dans une famille. Et cette histoire de neige nous avait été posée plusieurs fois.
La neige fait rêver mes petits élèves : après avoir vu les photos de leurs correspondants de Lille jouant dans la neige, ils leur ont demandé d'envoyer un peu de neige dans une boite...
RépondreSupprimerAh oui, on avait eu cette demande là, aussi !
RépondreSupprimerAinsi que cette interrogation : est-ce qu'il y a des dromadaires sous la tour Eiffel ?