L'autre soir, je discutais avec un ami qui, grosso modo, m'expliquait que si les "gens" ne se portent pas exceptionnellement bien par les temps qui courent, c'est sans aucun doute me dit-il "à cause de la société".
Une société qui, tout aussi grosso modo, écraserait, ferait se replier, chercher la poutre dans l'oeil du voisin (et les poux dans sa tête), etc.
Quelques jours plus tôt, je regardais à la télévision un reportage sur l'immobilier et ses dérives. On suivait à la trace le destin estampillé arnaque de femmes et d'hommes qui, pensant faire une bonne affaire, se retrouvaient le bec dans l'eau et le compte en banque plombé.
Ce reportage donnant la parole aux promoteurs and co - enfin, à leurs avocats - je fus assez surpris par le choc des extrêmes qui était ici révélé : les uns se lavaient les mains après se les êtres frottées, les autres cherchaient à sauver ce qui pouvait l'être les pieds dans la glaise.
On est forcément responsable des trucs et des machins qu'on signe, lorsque l'on est citoyen, je me disais et l'on est quasiment sûr de n'être responsable de rien lorsqu'on signe au nom d'une grosse structure.
Cet insupportable décalage, qui rendait à l'agneau ses airs de chien battu (d'avance), mis en perspective avec le discours du copain, n'en fallait pas plus pour se dire que l'impunité a encore de beaux jours devant elle.
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