De partout ces temps-ci, je lis des trucs sur les fêtes, les retrouvailles familiales, j'entends des commentaires aussi, comme si langues se déliaient ou quelque chose de ce goût-là... De partout ça tape ça taille ça appréhende ça grogne ça anticipe ça s'inquiète j'en passe et des meilleures.
Je ne sais pas si c'est nouveau mais j'ai l'impression que ça sort de plus en plus, ce genre de "confidences".
Noël et compagnie, on dirait les loups qui guettent la bergerie. Qui font le dos rond, sûrs de leur prestance le moment venu.
Ca tangue et ça tire, pas seulement sur les cordons de la bourse.
Bas les coeurs, semblent dire les uns, les autres, comme on partirait à l'échafaud.
Les fêtes de fin d'année, me disait l'autre jour une collègue, ça me sape le moral ! Elle ajoutait : en même temps, y'a rien à faire d'autre que se les cogner, ça serait pire, sinon.
A se demander si ces orgies de bouffes et de cadeaux, finalement, ne seraient rien d'autre qu'une sorte de masque que chacun s'appliquerait à ingurgiter, genre, la panse de peur que trop ne pense. Boulimie en huis clos. Cataplasme.
Et objet de curiosité pour moi. Les gens se disent plus sensibles en ces périodes, comme si c'était une maladie. C'est plutôt chouette, non ? ;-)
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