C'est long, parfois, une heure. Une heure et demi, même.
La peur au ventre.
Ce matin, j'ai pris la route pour me rendre sur mon lieu de travail.
J'ai pétoché tout du long.
Tripes serrées et jambes molles à mon arrivée soulagée.
Ca allait, pourtant. Compte tenu de ce qui était annoncé, c'était même pas mal du tout.
Pas de camions (étaient interdits de séjour), sauf un ou deux, des libertaires.
Route déneigée et finalement pas trop verglacée.
Ca roulait, doucement, certes, mais ça roulait.
La peur au ventre quand même.
La concentration de tous les instants.
C'est du boulot, une heure de route, parfois. Une heure et demi, même.
Entre les oreilles, les infos en temps réel donnée par France Bleu du coin. De partout des témoignages, des confirmations, des informations.
Je rythme mon périple de SMS adressés à madame.
"Pour l'instant, ça roule". "Ca roule, à 60 km/h, mais ça roule".
Et le retour s'annonce comment ?
RépondreSupprimerAu fait, le train (si c'est jouable par chez toi) ne pourrait-il pas éviter la peur pour ces jours exceptionnels ?
Euh tu réussis à faire des sms à Madame dans ces conditions... Et à moi on me dit qu'il convient de respecter les lois parce que la loi c'est la loi ! Je rêve ! ;o))))
RépondreSupprimerMon homme a téléphoné. Il est bien arrivé.
RépondreSupprimerJ'ai pensé au train mais trop la flemme !
RépondreSupprimerLes SMS, c'était quand ça bouchonnait et qu'on roulait au pas, Ludivine, je te promets :-)
Retour impeccable. Je dis bravo à ceux qui ont oeuvré pour déneiger tout ça.
RépondreSupprimerImpressionnant !
Dame météo m'a juste mis dans les pattes quelques nappes de brouillard, mais on ne va pas faire les chiens non plus ;-) Péripétie :-)