La désobéissance civile (2): "Ce texte a eu une très grande influence dans le dernier siècle et ce, à travers le monde. Gandhi par exemple, s'étant grandement inspiré de La désobéissance civile, organisa des campagnes massives de désobéissance en Afrique du Sud pour s'opposer aux lois discriminatoires. Il retournera ensuite vivre en Inde où il mena pendant trente ans des campagnes de non-violence active.
dimanche 5 décembre 2010
Lire / La désobéissance civile
La désobéissance civile (1): "Après deux ans passés dans les bois et craignant de ne plus progresser, Thoreau, l'auteur de Walden, décide de quitter sa cabane. À son retour, après avoir séjourné durant quelque temps chez Emerson, il retourne vivre dans la maison familiale. C'est seulement en 1849, dans La désobéissance civile, qu'il met par écrit ses positions politiques et idéologiques. Il y fait valoir la résistance passive en tant que moyen de protestation.
La désobéissance civile (2): "Ce texte a eu une très grande influence dans le dernier siècle et ce, à travers le monde. Gandhi par exemple, s'étant grandement inspiré de La désobéissance civile, organisa des campagnes massives de désobéissance en Afrique du Sud pour s'opposer aux lois discriminatoires. Il retournera ensuite vivre en Inde où il mena pendant trente ans des campagnes de non-violence active.
La désobéissance civile (2): "Ce texte a eu une très grande influence dans le dernier siècle et ce, à travers le monde. Gandhi par exemple, s'étant grandement inspiré de La désobéissance civile, organisa des campagnes massives de désobéissance en Afrique du Sud pour s'opposer aux lois discriminatoires. Il retournera ensuite vivre en Inde où il mena pendant trente ans des campagnes de non-violence active.
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Voilà ce que cela m'inspire :
RépondreSupprimerje voudrais sans la nommer vous parler d'elle,
bien aimée ou mal aimée elle est fidèle,
....
et si vous voulez que je vous la présente,
on l'appelle REVOLUTION PERMANENTE
...(G. Moustaki)
Moi ce qui me fait peur et pitié c'est tous ceux qui s'approprie la notion de "désobéissance civile" en mettant en avant des comportements agressifs et conflictuels, les Robin des Bois de pacotille, les pseudo-révolutionnaires sans risque, les squatters de propriété d'autrui qui se croient dans leur bon droit, les anciens footeux capables de mettre un coup de crampon dans la figure d'un spectateur et fanfarons en tant de crise prônant des solutions d'abrutis, les altermondialistes guerriers, les faucheurs de maïs qui s'auréolent tous seuls au lieu de respecter leur voisin, les raveurs-saccageurs de terrains privés.
RépondreSupprimerTous ces petits malins qui se croient plus légitimes que les voyous en col blanc et même plus légitimes que Monsieur tout-le-monde pas voyou du tout. Tous ces lâches qui ont besoin du groupe pour ne pas trembloter en face à face. Tous ceux-là n'ont qu'à se réclamer de l'égoïsme, de la poltronerie, du nombrilisme ou de tout cela à la fois mais qu'ils laissent la "désobéissance civile" aux individus qui ont les attributs calibrés pour, ceux qui savent prendre des risques individuels face à un char, à une foule, à un pouvoir, à Créon, aux British ou Alexandre le Grand.
Si on laissait seuls les individus calibrés agir, ils n'iraient pas loin, heureusement qu'il y a cent poltrons pour les suivre.
RépondreSupprimerQue ce soit pour obéir ou désobéir.
Les tous ceux (9/100) qui choisissent leur camp, semblent te déplaire Claudio ! Ce seraient les petits malins ?
Que font les 90 autres? Il se cachent? Attendent le sens du vent?
Quand j'écris 9/100, c'est peut être 9/1000.
RépondreSupprimerQu'attendent les 990 autres ?
Non je suis d'accord Christian, ce sont des suiveurs ; ça ne me pose pas de problème. Car c'est vrai que sans la masse suiveuse Gandhi n'aurait rien fait.
RépondreSupprimerCeux qui me déplaisent, ce sont les faux-guides, ceux qui montrent plutôt qu'ils ne sont, ceux qui gonflent leurs biscottos et les font briller pour épater la galerie mais qui ne sont qu'illusion.
L'exemple du footeux est flagrant : Humainement, c'est un microbe. Économiquement, un ignare. Et stratégiquement, un suicidaire et un dangereux. Qu'il reste à sa place (d'ailleurs, notre Ministre a très bien répondu en disant, en substance, qu'elle était nulle en foot). Ses biscottos contiennent de l'air et pas du muscle. Il ne me viendrait pas à l'idée de m'aventurer dans des domaines que je n'aurais pas appris à maîtriser. C'est donc l'exemple d'un faux-guide.
Ah toujours ce manque d'humilité !
Curieux ça de toujours flinguer ceux qui osent des trucs. Ne serait-ce que dire.
RépondreSupprimerLe footeux, j'imagine que c'est de Cantona dont il s'agit ici, devrait donc fermer sa gueule ?
Il est un citoyen, aussi.
Il a dit un truc, comme on dit des trucs ici, là, sur ce blog, dans d'autres.
Devrions nous aussi être flingués ?
A ma connaissance, Cantona (qui n'est plus un footeux depuis quelques années notons le) n'a pas la prétention dont il semble ici affublé. Il a dit un truc.
Ce truc, visiblement, fout les jetons.
Coluche le comique devait aussi fermer sa gueule avant d'inventer les restos du coeur ?
C'est justement là que se situe la supercherie. Quand Coluche est un précurseur, un philosophe, un humaniste, Cantona est un fouteur de coups de pieds dans la gueule et un populiste primaire.
RépondreSupprimerL'important n'est pas d'oser mais d'oser à bon escient.
C'est incroyable comme l'époque accouche d'irresponsables qui se tirent des balles dans le pied qui finissent par obtenir l'inverse de ce qu'ils escomptaient. Pourraient pas laisser les adultes faire ? Allons demain matin, en masse, retirer notre pognon des banques et ça ne gênera aucunement les riches, ça nous reviendra dans la gueule directement.
Si ça continue, les flatteurs de peuple, les manipulateurs de masse et les fachos en herbe vont recevoir des médailles ; ça fout les jetons. Wikileaks, Canto, Mélenchon, vous votez pour qui ?
J'insiste : Oser peut être une magnifique chose ou une belle connerie.
Y'a des gens qui OSENT vivre avec peu, dans les bois, qui font du troc, qui refusent le système, qui acceptent de se les geler et de ne pas aller au resto.
Et y'a aussi des gens qui OSENT fracasser des radars fixes à coup de masse pour pouvoir aller tuer des innocents à toute vitesse et alourdir nos impôts par effet boomerang.
J'ose pas ré-insister ;-)
imparable, ça !
RépondreSupprimerLe bon, le pas bon. Le mort, le vivant.
J'ai des doutes sur les critères et l'objectivité de l'argument mais pourquoi pas... Il est bon ce Cantona, fait causer !
"C'est incroyable comme l'époque accouche d'irresponsables qui se tirent des balles dans le pied qui finissent par obtenir l'inverse de ce qu'ils escomptaient. Pourraient pas laisser les adultes faire ?"
Tu parles de Sarko, Bayrou, Mélanchon tout ça, là ?
J'ai bon ? ;-)
A chacun ses exemples. Les miens seraient plutôt :
RépondreSupprimer- Les grèvistes qui occupent l'usine pour éviter des licenciements et qui, ce faisant, plombent le chiffre d'affaires. Ce qui oblige le patron à délocaliser, licencier ou fermer boutique.
- Le type qui tape sur l'huissier et qui se retrouve quand même expulsé mais en plus mis en examen pour coups et blessures.
- Le gars qui se plaint d'avoir peu d'argent et va acheter des conneries au supermarché. Du coup, il a encore moins d'argent et plus de connerie.
- Et Cantona, bien sûr.
- ...
Comme si, il n'y avait pas moyen d'avoir une vision globale, la vision de la cause et de l'effet, imaginer les différents scénarios de la stratégie etc. etc.
bien sûr, bien sûr :-)
RépondreSupprimerImparable, comme je disais. Démago, un poil, aussi. Mais ça a le mérite de la suite dans les idées.
Je partage tes exemples Claudio :
RépondreSupprimerLe gréviste qui occupe l'usine.
Le type qui tape.
Le gars qui se plaint.
Le footeux et sa grande gueule.
...
Ceux là ont besoin d'être guidés dans la meilleure direction, (éducation).
ils sont ceux qui font la bataille, souvent manipulés par plus malin qu'eux, ... ils allaient au front, pauvres niais. Je dirai que leur absence de raisonnement fait de ces individus "la force de frappe", au service (exploités) par des leaders .
Claudio, toi qui a en horreur le combat, la brutalité ... Ce n'est pas en leur tapant dessus avec des mots que tu les adouciras pour qu'ils t'écoutent.
Je pense que parmi ces gens "rebelles", qui ouvrent leur gueule il y a plus de courageux que parmi les calculateurs qui attendent pour voir.
Ouvrir l'esprit avec des mots, faire prendre conscience n'est pas "taper dessus". C'est au contraire, respecter, compter et croire en l'intelligence. C'est donc être ouvert et généreux plutôt qu'agressif. Et quand en plus, on n'a rien à y gagner...
RépondreSupprimerPas encore lu les 12 com mais je suis dac avec le premier com de Claudio. Sauf peut-être pour les faucheurs.
RépondreSupprimerJe ne vois pas en la désobéissance civile de la résistance passive mais de la résistance active au contraire.
Je rejoins Christian dire par exemple "laisser faire les adultes..." à des adultes c'est effectivement leur taper dessus. Aucune chance alors que le reste de ton message passe. Mais j'ose croire que ce n'est pas ainsi que tu présenterais les choses à un adulte.
RépondreSupprimerIl a fait quoi Cantona pour qu'il revienne en une de l'actu ? M'en vais chercher la réponse sur la toile.
Ouais bon ça va... c'était une façon de parler ;-) Mais moi dans les domaines où je suis nul je laisse faire ceux qui savent, les adultes dans leur domaine.
RépondreSupprimerCeux qui savent :
RépondreSupprimerhttp://www.mediapart.fr/club/blog/jean-paul-baquiast/051210/le-plus-grand-hold-de-lhistoire
Pour Ludivine :
RépondreSupprimerhttp://www.pauljorion.com/blog/?p=19015
A propos de Cantona.
Merci Christian
RépondreSupprimerCeux qui voudraient suivre Cantona ne pourraient pas le faire : ils sont à mon avis tous dans le rouge à la banque....
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