Là, tout de suite, entre mes oreilles "The Unknown Soldier", des Doors.
Je réécoute divers morceaux du groupe, ces temps-ci, alors qu'un documentaire ai-je appris récemment va sortir au cinéma.
Je suis étonné par un truc auquel je n'avais jamais vraiment fait gaffe : sur pas mal de titres, la voix de Jim Morisson est étonnamment douce, douce comme une main qui vous prendrait et vous amènerait vous balader.
Elle est posée presque velours, avec douceur, alors qu'on connaît d'ordinaire plutôt les titres furieux où les envolées d'un gaillard dont on sait le destin, les abus, tout ça.
Me voilà en tout cas catapulté en arrière.
Les Doors, je les ai découverts... au cinéma. L'année où est sorti le film dans lequel Val Kilmer campe le leader du groupe.
Un film qui m'a chamboulé au point que le lendemain, je me ruais chez le disquaire du coin pour acquérir les albums.
Je m'en suis tartiné les esgourdes pendant des semaines et des semaines.
Trente ans après, leurs morceaux sonnent intacts. Ce doit être ça, les légendes. Des Brel, des Ferré, des Beatles, des Led Zeppelin, des Police, des Teléphone, vous écoutez, vous réécoutez et ça fait mieux que pas prendre de rides : ça vieillit bien.
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