samedi 26 juin 2010

Les Bleus c'est toi, c'est moi, c'est nous

"On" va chercher des coupables en disant chercher à établir des responsabilités.
Voyez la nuance comme déjà elle est zappée.
"On" va générer mille et une interventions, mille et un commentaires. Il en est ainsi des règlements de comptes.
"On" passera ensuite à autre chose.
L'essentiel restera sans doute en plan.
L'essentiel, dans le marasme de l'équipe de France de foot, c'est quoi finalement ?
C'est la preuve que quand l'individu méprise le collectif, il en oublie tout : les fondamentaux, les règles, les droits, les devoirs.
Il devient une machine. Un robot. Une chose. Alors, plus grand chose n'a de sens.
Le marasme des "bleus" est un extraordinaire miroir déformant. Une caricature.
Cette affaire, au-delà du pré, montre ce que ça fait, une société qui implose. Qui montre comment ça se passe, une société qui à n'être pas mais se rêvant n'est plus vraiment. Elle voit le dernier étage d'une fusée avec les yeux exorbités de l'arrogance inculte et n'est même pas foutue de monter sur premier marche pied du premier escalier du premier étage. Tout est dit.

Le marasme des "bleus"  fascine parce que nous sentons bien que toutes proportions gardées, ces bleus c'est nous et leurs dérapages sont les nôtres. Ca fiche les jetons, non ? Les médias, les politiques, les gens : chacun se révèle, finalement. Tant mieux !
On voulait tellement de rêve quand m'aime. En nous mettant le nez dans le caca, ils font du mal. Mais il ne faut pas se tromper. Ce mal n'est pas que leur. Il est nôtre aussi.
Un éveil des consciences, ça ne peut pas faire de mal mais ça peut faire mal. A condition bien sûr d'assumer. Dignement. Il ne faudra pas sans doute pas trop compter sur eux non plus.

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