Je lisais l'autre jour l'interview d'un chronobiologiste (ça le fait quand même !) qui évoquait la question des rythmes scolaires. Vieux machin dont on entend parler avec une constance qui n'a d'égal que la vitesse à laquelle on grenelle d'un côté pour mieux ne rien faire ensuite (pléonasme).
La cause est entendue.
Nos écoliers ont pas assez de jours d'école et des journées trop remplies.
Suffirait d'alléger d'un côté et d'étaler de l'autre.
Mais avant d'être un écolier, et un enfant, il est un client, l'enfant de clients.
Ca n'arrange pas le tourisme, toucher aux vacances scolaires.
Ca n'arrange pas les familles, non plus, de toucher aux vacances scolaires. Enfin... Certaines.
Sérieux : qu'est-ce qu'on en a à faire, que ça arrange pas le tourisme ? Et pourquoi le môme subirait à ce point des errances connexes ?
La moindre des choses serait d'imaginer une société où l'on prendrait soin de nos petits.
En attendant, bravo à Luc Châtel de lancer le débat et même de se souvenir qu'il y a des gens derrière les électeurs. Il lance une consultation. J'espère qu'elle ne sera pas de celles qui sont déjà pliées d'avance.
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