Avec l'été, surtout dans les contrées limites scandinaves ;-), l'homo erecticus sort de son sevrage visuel hivernal et déguste le soleil comme une promesse que les rues et les terrasses des cafés tiennent toujours. Enfin presque. Disons que cela dépend des coins où on habite.
Il se met à rêver de voir de jolies femmes et redécouvre parfois des minois croisés dont il n'aurait pas soupçonné qu'à ce point elles puissent se cacher lorsque l'astre solaire n'est pas dans les parages.
C'est plein d'entrain que l'autre jour, il s'est dirigé d'un pas alerte et ensoleillé vers l'école primaire de la rue, se frottant les mains quasiment, oeil prêt à se rincer sans vergogne, en attendant que l'enfant paraisse.
Mais quelle déception ! Certes, les tenues étaient plus légères. L'on voyait des bras, des jambes, il y avait quelques suggestions également. Mais aucun doute : les mamans de l'hiver sont les mêmes que les femmes de l'été. Il s'est dit d'un air marri que c'était porte ouverte pour les thons. Rouge. Car ça y va du coup de soleil. Pas joli joli. L'homo erectus a parfois des rictus.
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