Je suis un enfant de la peur. Un trouillard. C'est ainsi.
Un enfant de la tôle est un taulard, de la conne un connard. Moi je suis un trouillard.
Un peureux, un peu heureux quand même.
J'ai grandi avec autour de moi la phobie de la maladie. L'histoire familiale explique cela.
J'ai grandi avec, déjà, la peur du chômage alentour. Passe ton bac, fait des études.
J'ai grandi, aussi, la peur du Sida.
J'ai grandi par la suite avec la peur du chômage, la peur du CDD qui ne sera pas renouvelé, du CDI qui n'arrivera pas.
Il y a bien sûr la peur de la chute à vélo, à mobylette, en moto, en voiture.
Il y a évidemment la peur de la mort.
Une trentaine d'années déjà. Ca forge le caractère.
J'aime cette approche city stade. Que de clivages naissent là. On peut avoir peur pour son enfant, toutefois, c'est là qu'il va grandir.
RépondreSupprimerC'est le choix qu'un jour on est conduit à faire : Mettre son enfant dans un institut privé, ou le laisser à l'école publique ?
Tant de raisons sont parfaitement justifiables.
J'admire Ludivine, elle a choisi chez elle, je n'avais jamais pensé à cela.
J'étais peureuse et un jour, quelqu'un m'a dit "La peur n'évite pas le danger", alors ! ça va mieux.
RépondreSupprimerSympa, ta lettre ouverte au city stade :-) Certaines personnes n'apprécient pas ce genre d'installation car les enfants qui y jouent, ben, ça fait du bruit !
Entendu aussi cette phrase ;-)
RépondreSupprimerM'a plutôt pétrifié, longtemps... Et puis... On trouve des parades.