Le départ en vacances est en soi une sacrée aventure. Paraît que dans les couples notamment, c'est escalade et tensions à gogo. C'est indéniablement un des temps forts de la vie, et il revient régulièrement en plus. Combien de couples ont volé en éclat à cause de cela ? Combien d'enfants ont été marqués à vie par cet étrange moment ?
Voici quelques recettes pour le réussir sans trop de prises de têtes :-)
Tout d'abord, bien partir du principe que les gars et les filles, ce n'est pas pareil.
Ensuite intégrer le fait que la fille sera plus nerveuse que le gars pour certaines choses, et que le gars sera plus nerveux que la fille pour d'autres choses. Immanquablement, elle trouvera plein de choses hyper importantes que le gars estimera sans aucun intérêt, le gars trouvant lui des choses hyper importantes que la fille jugera avec dédain pour ne pas dire mépris. A tour de rôle, ils hausseront les épaules, regardant le ciel ou l'horizon, cherchant paix de l'âme. C'est bien sûr inutile.
Conseil N°1 : ne pas entrer dans des débats. Car il n'en sont pas. Terrain brûlant !
Conseil N°2 : pour ne pas entrer dans le débat, organisez démocratiquement les choses. Décidez qui est le patron. C'est un peu primate, je le concède. Mais pertinent. Cela évitera une guerre des égos parfaitement stupide, pour ne pas dire puérile.
Conseil N°3 : si confiance relative, signez ensemble un papier dans lequel l'un est déclaré patron et l'autre s'engage à respecter sans mot dire tous les ordres qui lui seront donnés. Le papier pourra mentionner que le signataire s'engage à ne rien penser de ces ordres non plus. Le sans mot dire et le sans rien penser sont essentiels. Les souligner si besoin.
Sur ces bases, une relative paix sociale est installée.
Bien sûr, les enfants s'y mettent de leur côté, avec leurs propres considérations, et une incontestable adrénaline. Ils font précisément ce qu'il ne faut pas, oublient ce qui leur est demandé, etc. N'y voyez pas malice. Ce sont des enfants.
Conseil N°4 : Ne transférez pas sur eux l'absence de conflit lié à la résolution des conseils 1 et 2. Mieux : associez-les à la démarche.
Conseil N°5 : Précisez aux enfants qui est le patron et laissez le patron faire son patron. Si c'est vous, soyez fermes. Si c'est votre conjoint, appliquez la charte. Faites et ne pensez rien.
Là, on peut dire que le départ est placé sous de bons auspices. Pour autant, ne relâchez pas votre vigilance. Dites-vous que cet équilibre est fragile. Il ne tient à pas grand chose. Les assauts seront nombreux, imprévus, surprenants mêmes.
Conseil N°6 : Faites des listes de tout ce qu'il y a à faire. Si vous êtes patron, la vôtre sera la meilleure, c'est évident. Et si vous n'êtes pas patron, essayez de faire en sorte que quelques unes de vos préconisations soient retenues. Le cas échéant, arrangez vous pour que le patron pense que ces idées sont les siennes.
Conseil N°7 : Pour mettre toutes les chances de votre côté, évitez de faire les mêmes choses ensemble. Il est préférable de vaquer à diverses occupations et ainsi à multiplier les chantiers. Le patron trouvera que lui fait bien et les autres mal. Que personne ne s'en offusque. C'est normal.
Si vous partez un soir, prenez en compte toute cette fatigue accumulée. Si vous partez un matin, sachez que nous ne dormirez pas très bien.
Conseil N°8 : Pensez, dés que vous serez dans la voiture ou le train ou l'avion, et dés que celui-ci sera en mouvement, que le plus dur est fait. Souriez.
Conseil N°9 : Dites-vous que si une fois partis, vous pensez à des choses qui auraient été oubliées, ce n'est pas bien grave, au fond, finalement, en vrai.
Conseil N°10 : Visualisez bien, dans un coin de votre tête, l'endroit où vous allez aller pour ces vacances. Si vous connaissez, c'est facile. Si vous ne connaissez pas, imaginez. Souriez. Vous tenez le bon bout.
Conseil N°11 : Dites vous autant de fois que nécessaire : c'est les vacances !
Je ne relèverais qu'un point : Si l'histoire de l'engagement écrit tenait, ça se saurait. Car opposer à toute rébellion le bout de papier ne sert parfois à rien, car certaines nervosités vous rétorqueront, droit dans leurs talons aiguilles, que c'est plus pareil, que la situation a changé et que ceci et que cela. Le papelard finira en boule comme elle.
RépondreSupprimerEt tout sera à recommencer.
(comment ça c'est ciblé ? Comment ça c'est macho ?)
Eh bien moi, je reçois, je reste à la maison : c'est les meilleures vacances que je connaisse...
RépondreSupprimerComment ça c'est macho ?
RépondreSupprimerEtre macho ne s'écrit pas. Il l'est.
Je veux dire, un macho est macho. Il ne l'écrit pas.
RépondreSupprimerLes conseils 3 et 8 sont doublés... Donc on a bien 11 conseils ?
RépondreSupprimervi !
RépondreSupprimermonsieur compte mieux que moi ;-)
Bah, un départ en vacances ça vaut bien 11 conseils :-)
RépondreSupprimerEt pis c'est un chiffre de footeux + mon mois de naissance, alors ça le fait ;-)
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