Ben voilà, c'est comme ça en France.
On part quinze jours, on laisse le pays en se disant, allez, trève, ça va faire du bien à tout le monde, on revient, et on trouve toujours les mêmes ficelles.
A la pression, "on" répond par la répression.
Cette rengaine est fatigante.
Ironie du sort : voisinent en première page des gazettes deux mises à mort, en ce jeudi.
Celle, en Catalogne, des corridas. Et celle, en France, du peuple Rom.
Pas de commune mesure mais des mesures communes.
Les "gitans", ils ne nous l'avaient pas encore faite, celle-là.
Cible idéale pour activer les foyers des racismes à deux balles.
Voilà les gens du voyage dans le collimateur.
Pas ceux qui flattent les autoroutes avec leurs caravanes une fois l'été venu, non. Ceux qui habitent dans des caravanes, qu'ils soient ou non sédentaires. Ceux qui vivent autrement et qui, donc, sont suspects. Forcément suspects.
Voilà les mots expulsion, camps et consorts qui ressortent du placard.
Voilà les discussions à venir qui vont pouvoir s'en donner à coeur joie.
Pendant ce temps-là...
Pas fier d'être français, moi, dans ces cas-là.
En savoir plus ici.
M'en vais de ce pas écouter quelques airs tziganes. Ils disent si bien l'âme humaine.
Ils n'y vont pas par quatre chemins, mais comme tous les chemins mènent aux Roms...
RépondreSupprimerMonsieur a donc lu le Libé du jour ;-)
RépondreSupprimerY'avait aussi la caravane passe...
Même pas, mais si j'y ai pensé c'est qu'elle était facile ;-)
RépondreSupprimerPuisqu'on a droit aux parallèles, j'ai entenbdu aujourd'hui à la télé que Lemaitre était "le blond le plus rapide au 100 m" (sous-entendu les autres ils sont tous noirs) et, plus tard, le "continental" le plus rapide (sous-entendu les autres, ils viennent tous des îles)
RépondreSupprimerC'est pas moins maladroit que les approximations gouvernementales.... (et le PS qui se lèche les babines d'un plat surprise si bien garni)
Ce racisme ambiant est assez glauque.
RépondreSupprimerOn a l'impression qu'il est infiltré partout et que ça ruisselle quand les murs se fissurent.
Pouah !
L'autre jour à la plage, une voisine de serviette (on dit comme ça ?) voyant un père de famille forçant son enfant à mettre la tête sous l'eau, nous dit sans préalable : "Ces gens-là, ils ont des mœurs bizarres quand même" En d'autres temps, j'aurais dit que nous aussi nous étions de "ces gens-là" mais ça ne sert vraiment à rien. Il faut dire aussi qu'en d'autres temps, elle aurait pris des gants. Maintenant c'est open bar, on y va.
RépondreSupprimerMonsieur Hortefeux, c'est mon enfance qui se traine du côté de laneuveville devant nancy
RépondreSupprimerque vous allez virer sans prévenir!
cette enfance je l'ai trainée sur ce terrain communal qui se trouvait juste à côté de la maison
Adieu donc, guitares, feux, chants et danses et cirques ambulants!
Adieu Philomena que je retrouvais avec bonheur dans ma classe chaque hiver juste pour quelques semaines et qui me faisait rêver avec ses jupes tourbillonnantes...
j'ai adoré trainer mon enfance sur ce terrain communal...