Eh bien plein de choses, évidemment ! Ce qui m'intéresse, et j'espère que cela vous intéressera aussi, c'est le regard que porté sur ces dix ans, ce 2000 - 2010 qui nous a fait entrer dans le 21ème siècle. Dix ans où la technologie a pris une place phénoménale dans nos vies. Dix ans où les relations humaines se sont pas mal dégradées. Dix ans au cours desquels la société a érigé la consommation au rang de religion et la prise de conscience écologique à celui de nouveau sport national. Il y a l'air de rien beaucoup de choses à dire !
Les commentaires sont ouverts pour que vous n'hésitiez pas à placer vos avis. Je ne prétends évidemment pas du tout à l'exhaustivité. Partageons nos regards :-)
Dix ans, et pour ce qui me concerne, des dates clés.
Septembre 2001, évidemment. L'effrayance aboslue. Le début aussi d'une médiatisation à robinet continue.
Présidentielle de 2002, bien sûr. Je ne retiens pas Le Pen au second tour. Ni le score de Chirac. Ni le "vote utile". Mais la démission de Jospin. J'ai trouvé cela classe. Digne. Je le pense encore.
Je note au passage que j'ai vu pour la première fois le stade de France. Et que j'ai failli changer de boulot.
2003, la canicule. Ce médecin des urgences. Et aussi l'effarement. Des copains de copains avaient loué un bungalow près de Agde avec un bébé de quelques semaines. Ils crevaient littéralement. Mais étaient restés. Ils avaient payé.
2004, année d'un bilan de compétences qui aura pas mal fait évoluer certaines de mes conceptions professionnelles. Il m'a notamment aider à bien cerner la communication que je promeus. Pas grand chose à voir avec la com'. Et de m'atteler à la tâche. Si savez pas quoi faire, je vous suggère de lire Dominique Wolton.
2005. L'ensemble de la campagne européenne. Je l'ai vécue dans une sorte de frénésie et... au coeur des blogs. Ils m'ont éveillé à quelque chose. Jamais je ne m'étais autant impliqué dans une élection, jamais je n'avais autant débattu. La frontière virtuel - réel a également sauté. Depuis-là, je sais qu'elle ne veut rien dire.
2007. Année personnelle compliquée mais importante : un tunnel cache de la lumière. La France plébiscite un porteur de rollex et sert de porte voix à une madone et à un nini. Je me dis qu'on est pas loin du degré zéro et que la puissance publique est un mal en devenir. La France revient peu après sur le référendum européen. Les médias continuent leur nivellement par le bas. Le développement durable parle de plus en plus fort à mes oreilles. Il est un bon sens qui, je l'espère, sera de bonne compagnie. Mais on sent très vite qu'il sera récupéré, et que le bio sera marché ou ne sera pas. Entre autres. J'apprécie toutefois la prise de conscience écologique qui rentre dans les foyers. J'y vois un espoir.
2008, 2009, 2010. J'assiste et participe d'une France de l'inquiétude et de la peur. Je trouve mon pays dépressif, disons, de plus en plus.
Tu dis "Le développement durable parle de plus en plus fort à mes oreilles. Il est un bon sens qui, je l'espère, sera de bonne compagnie. Mais on sent très vite qu'il sera récupéré, et que le bio sera marché ou ne sera pas."
RépondreSupprimerCe n'est pas le but de ton billet mais je me permets un avis.
Le DD c'est justement de rester dans la même logique que la logique économique actuelle mais avec du bio, du propre, voir même du green washing. C'est de l'édulcoré, du light, de l'insipide.
De la démagogie. De la poudre aux yeux.
A mon avis, ce n'est pas la bonne voie. Juste une façon de continuer pareil en se donnant bonne conscience.
Ca n'engage que moi.
Je ne partage pas... complètement.
RépondreSupprimerLe DD dont tu parles est celui qui est affiché. Et là, je te rejoins.
C'est comme si tu me disais que le foot, c'est les BLeus... Faut pas déconner, non plus !
Ce n'est pas ce DD là qui me "cause" et pas lui que j'évoque ici.
Le "vrai" DD, celui arrimé à des fondations, c'est celui là que j'ai en tête.
On y mêle le social, l'écononomique, l'écologique, on adapte aux territoires, on raisonne énergies, consommation raisonnée, etc. Et même coopération internationale. Il est peu "visible", c'est vrai. Hors les cabinets d'experts et les "pros" du DD, loin des Grenelles, faces visibles de l'iceberg, il existe. Avec plein d'ambassadeurs près de chez soi.
DD en Europe oui mais où vont les voitures ?
RépondreSupprimerhttp://www.africanmanager.com/articles/128523.html?pmv_nid=1