Les vacances, et j'en connais, tout le monde n'aime pas.
Certains se font chier rien qu'à y penser et encore plus lorsqu'elles sont là. Ils ne savent pas quoi faire de leurs dix doigts. Ils pourraient, ils n'en prendraient pas. Ils trépident, la montre ne quitte pas leur poignet, leurs journées sont des agendas, avec en prime maintenant les portables de toutes sortes, ils peuvent rester connectés.
De multiples raisons expliquent cela, je n'en doute pas.
Je n'y ai pas accès et pour cause : je suis de ceux qui apprécient les vacances, qui aiment ça, qui les appréhendent d'un bon oeil, qui les préparent joyeusement, les imaginent tranquillement, ce sont des pensées sourires. Je suis de ceux qui se félicitent lorsqu'elles arrivent. Elles sont comme une récompense.
Elles sont d'abord, côté professionnel, tâches qui se terminent, liste dont les mentions se biffent, dernières consignes. Et c'est bon, ça. Comme les derniers mètres d'un col qu'on gravit.
Ca, c'était le lot d'hier et c'est content que j'ai regagné mes pénates. Selon les périodes, ce ça y est un ouf, ou un enfin.
Elles sont ensuite promesses : vivre sur un autre rythme, passer plus de temps avec les siens, rencontrer, échanger, découvrir, arpenter d'autres lieux, déguster des terroirs, lire, écouter de la musique, se reposer, rire un peu plus, sourire davantage. Un monde bisounours, c'est vrai. Appareil photo non loin : avec le beau temps, l'espoir du beau temps, les vacances d'été, plus longues, sont particulièrement prisées.
J'aime passer les vacances dans ma maison. Mais partir, ça de la gueule. C'est dépaysement.
Alors ils m'épatent, ceux qui n'aiment pas ça. Comme ils m'épatent ceux qui, consciemment ou non, essaient de recréer coûte que coûte leur univers dans un mobile-home, un centre de vacances, une maison de location, une tente de camping. Un bémol dans cette réflexion : une pensée, plutôt. Pour ceux qui consacrent leurs vacances à bosser. Dans leur maison, par exemple. Une autre fatigue, un autre projet.
Les vacances, les vacances ont toujours été pour moi une sorte de soupape de sécurité, étrange, un moyen de m'extirper de me retrouver de me ressourcer.... Là c'est la première fois depuis plus de vingt ans que je ne pars pas ne coupe pas ne déconnecte pas reste dans mon jus et je dois bien avouer que ça me stresse un chouya! Et, et, et en même temps, tu connais la bête, je me dis, c'est une occasion unique de voir s'il n'y a pas moyen pour toi de faire autrement.
RépondreSupprimerJe les pensais indispensables, vitales, incontournables. Je me pensais morte si je ne pouvais les prendre alors même dans le déraisonnable je les prenais, là impossible! même le concept même!!
Je souri, et je sais pas, je pense à Claudio, hi,hi, je pense à toi aussi qui t'organise, et je pense au final à moi qui n'a pas à le faire....
Je suis friande du lacher prise, friande de penser le travail autrement, friande de penser cela possible...
Bonnes vacances à toi et à toute ta famille...
Je crois pour ma part que je vais en profiter pour écrire...
Et puis comme c'est nouveau, tout est possible!!!!!!
:-)
;o)Je te bise pour la pensée de fin.
RépondreSupprimerJe rêve d'océan, d'embruns, de vent, de pluie, de tempête, de promenades sur la digue, d'odeur d'iode, de pique nique sur la plage au soleil couchant, de ciel gris, de soleil, de découvertes de nouveaux villages, de vestiges, de monuments, de nature, de musique...
Pour dire, l'autre soir je suis partie en vacances avec Google Earth ! Je suis allée à Newquay in England et à... Belle-Ile. L'année prochaine, que ce soit l'été, l'hiver, qu'il pleuve, qu'il neige, qu'il orage, maison version camping ou pas, on va voir la mer !!!
En attendant, ici c'est petit déj pique nique à l'aire, tri et cartons. Ça a de la gueule aussi.
Mais z'êtes partis là ?
RépondreSupprimernon, pas encore ;-)
RépondreSupprimerCe samedi matin à l'aube.
Bonne route. Et bonne nuit courte.
RépondreSupprimerNous biserons la mer pour vous ;-)
RépondreSupprimerTant que vous voulez ;o)
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