Je fais comme la télé, moi. L'été, c'est sagas. Mais c'est saga familia, en tout premier lieu. Saga qui se vit, qui s'écrit. L'été, c'est le quotidien roi, la minute qui se vit pleinement, la minute que l'on passe ensemble.
Je fais aussi saga bouquins.
Il y a deux ans, je m'étais cogné les six tomes de Doggy bag, de Philippe Djian.
Cette année, ça aurait dû être Le Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates, de Mary Ann Shaffer & Annie Barrows.
Je l'avais gardé pour le lire sur l'île puisque m'avait-on dit ça se passe dans une île (en l'occurrence Guernesey).
Finalement, ce fut Katherine Pancol. Je me suis lu coup sur coup les deux pavés dernièrement produits par la dame : La valse lente des tortues et Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi.
J'ai beaucoup aimé.
Plus le premier que le second, mais on est tellement avide de savoir ce que deviennent les personnages, tellement content de continuer à partager avec eux les bribes de leurs vies que ça passe bien.
Je l'avais gardé pour le lire sur l'île puisque m'avait-on dit ça se passe dans une île (en l'occurrence Guernesey).
Finalement, ce fut Katherine Pancol. Je me suis lu coup sur coup les deux pavés dernièrement produits par la dame : La valse lente des tortues et Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi.
J'ai beaucoup aimé.
Plus le premier que le second, mais on est tellement avide de savoir ce que deviennent les personnages, tellement content de continuer à partager avec eux les bribes de leurs vies que ça passe bien.
Les puristes trouveront que c'est un peu facile, limite roman de gare.
D'autres que c'est foisonnant, généreux, à taille humaine. Et que ça fait du bien.
Je fais partie des seconds. Beaucoup aimé le rythme de l'écriture. La générosité du verbe. Certes, comme le dit la fiche consacrée à la romancière sur Wikipédia, voilà une littérature guère goûtée par les critiques.
Mais moi, j'aime bien. C'est plein de vie. C'est foisonnant. Il y a régulièrement de pures belles phrases qui débarquent et qui vous remplissent. Il y a aussi de fameuses réflexions qui se posent, autour de la mémoire, de la famille, de la naissance, du manque de confiance en soi, des rencontres, de la volonté, etc.
A découvrir si vous ne l'avez pas déjà fait !
PS : ces deux bouquins sont la suite de Les Yeux jaunes des crocodiles.
Cet été j'ai prévu de lire le "Testament à l'anglaise" de Jonathan Coe. Oui, ce n'est pas une nouveauté (1994), mais il vaut mieux tard que jamais.
RépondreSupprimerC'est ça que j'aime avec les bouquins et les disques, voire les films.
RépondreSupprimerQuand on les voit, les lit, les entend pour la première fois, ce sont des nouveautés.
Qu'ils soient sortis en 1912 ou en 2010.