La coopérative

C'est en lisant un billet sur cultive ton jardin que cette affaire de yaourt m'est revenue.
Elle est du genre qui me trotte par la tête. Il s'agit, modestement, de... faire soi-même ses yaourts.
Surtout depuis que je sais qu'un modeste yaourt aux fruits se cognent, si l'on prend tout en compte, des milliers de kilomètres.
J'aime assez ces idées, pour tout dire. Pour moi, c'est une "avancée". Pour quelques uns, elles sont incongrues. Pour d'autres un "retour". Tout le monde n'a pas connu que le temps des grandes surface et du qui arrive tout fait et tout frais dans le bec.
C'est un peu comme ces réseaux qui se constituent autour d'une ferme, où l'on se met collectivement à "acheter" des produits à un "paysan" qui rappelle que l'agriculteur est un homme de la terre et qu'il peut aussi maraicher. Je parle en l'occurrence des AMAP.
J'aime cette "micro économie" qui se fraye petit à petit un chemin. Comme un goût de ruisseau. Vous savez, ceux qui font les grandes rivières... Comme une réponse, aussi, à des désirs d'avenir.
Une micro économie qui, me semble-t-il, était la base avant d'être avalée par le "plus grand" puis par le "géant". A l'heure du village monde, se dire que tout peut aussi partir du village a de l'allure, non ? Mieux que d'attendre que tout y arrive, au village. Sans prétention.