Les derniers jours du monde, ça s'appelle.
Un long métrage qui invite à suivre les tribulations d'un type qui s'appelle Robinson.
Qui invite surtout à vivre cette question : et moi, qu'est-ce que je ferais si c'était la fin du monde ? Si l'humanité se mettait à claquer et si c'était le chaos ?
L'autre jour, sur la route. Je m'apprête à laisser le volant à madame et à piquer un petit roupillon. Comme d'habitude, me vient une trouille, celle de l'accident, celle de ne pas me réveiller. D'habitude, je la chasse comme une mouche gluante, cette pensée. Là, je l'ai accueillie. J'ai aimé ce que j'ai vu : j'ai regardé madame, j'ai regardé les enfants, j'ai eu le coeur chaud et la respiration sereine, tout d'un coup. J'ai fermé les yeux. Je me suis dit, voilà, je m'endors avec cette pensée, avec ces images dans les yeux et tout va bien.
RépondreSupprimerJe crois qu'en cas de fin du monde, j'aimerais vivre les dernières heures, les derniers jours avec eux, qu'on soit ensemble, qu'on aille par exemple une dernière fois voguer sur une rivière, marcher dans une forêt, regarder un lac, contempler un ciel immense, jouer sur une plage. Ce serait parfait.
Mourir en paix, le sentiment du devoir accompli, parmi les siens... et le plus tard possible.
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