C'est quand même vrai qu'il y a des noms pour tout.
Dans ma petite tête d'autodidacte de l'expression, je m'étais amusé à appeler ça le syndrome de la table d'hôte. Ces dernières années, à plusieurs reprises, j'ai en effet eu des conversations avec des amis qui rêvaient de tout planter et d'aller ouvrir quelque part une table d'hôte, ou un gîte, ou un camping. J'avais noté que ça leur prenait au sortir des congés d'été. Avec le retour au quotidien, en douceur, ou au burin.
Déniché sur le site de sciences humaines quelques liens intéressants, qui participent de la réflexion (pour celles et ceux qui ne choisissent pas la posture de l'autruche). Ils croisent ces échanges. Pas d'âge : j'ai eu des trentenaires, des quadras, des quinquas et des presque sexas. C'est visiblement dans l'air du temps :-) Deux liens en particulier, celui de la guerre contre soi (lire ici) et celui du comment changer, couper la montagne en morceaux (cliquer là).
Ailleurs, on nomme cette affaire le syndrome post-vacances. J'en ai trouvé trace ici. Le genre qui met presque de l'eau aux moulins de ceux qui préfèrent ne jamais prendre de vacances et de ceux qui ont opté pour être toujours en vacances. Personnellement, j'ai tendance à le trouver plutôt sain, ce syndrome. Bien sûr, il est cafard. Bien sûr, il fait penser à ces angoisses qui nous chopaient à l'époque, alors que le grand corridor de l'été conduisait à l'inéluctable rentrée scolaire. Mais à la fois, il est temps de regard, possibilité de se bouger, de faire le point, de mettre en place des choses. Bref, de mettre à profit pour peu qu'on en ait la force et l'énergie, quelques changements, quelques évolutions. Par les temps qui courent, ce n'est pas mal du tout !
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