Une journée, six personnes.
Six personnes, six approches.
L est déjà prête à prendre sa carte au syndicat. Elle vitupère. Elle travaille en sous-main. Les réunions se succèdent.
G alterne bonne humeur et grognements. Il est gentil puis désagréable.
I est restée cachée dans son bureau toute la journée.
CM évoque son trouble. Elle a esquissé quelques pas en vue d'une mutation qui la rapprocherait de ses ouailles, ses responsables de service lui ont proposé un arrangement. Elle ne sait plus trop comment s'appelle son chat. A est à quelques jours de prendre un congé sans soldes. Elle est là mais n'est pas là, dit-elle. La tête ailleurs.
Y est à fond dans son boulot. Elle a le nez qui coule, la gorge douloureuse.
Par grappes, à deux, trois, quatre, ou cinq, ils échangent tout au long de la journée. Partagent. Certains se veulent sur le départ, d'autres évoquent des envies, des projets, d'autres encore s'inquiètent, critiquent.
Six manières de reprendre le boulot après la longue très estivale.
Ça doit être ça, des soucis de "riches" !
RépondreSupprimerJe me demande si on ne va pas avoir un excès de tables d'hôtes dans ce pays. (http://laphilia.blogspot.com/2010/08/monticules-bouts-de-montagne.html)
Je crois que quand les gens souffrent, ils souffrent, soucis de riches ou pas.
RépondreSupprimer