Laurent Fignon s'en est donc allé ce mardi.
Je le savais malade.Comme beaucoup, il affrontait la situation avec infiniment de grandeur. Le genre je regarde les choses en face, sans complaisance. Quelques uns l'auront sûrement entendu cet été, puisqu'il a commenté le dernier Tour de France.
J'aimais ce champion atypique, qui n'avait pas la langue dans sa poche, ce qui fait toujours du bien dans ces sports de haut niveau ou l'omerta est souvent de mise.
J'avais apprécié sa "prise de pouvoir" au sein du peloton, alors qu'on sortait des années Hinault. Sa "guerre" avec Greg Lemond l'américain valait son pesant de cacahuètes.
Il avait aussi beaucoup entrepris et fait pour son sport une fois que l'heure de la retraite sportive avait sonné.
Reste le doute. Sa maladie, le cancer, est-elle liée à des produits ingurgités ? Dans son ouvrage intitulé «Nous étions jeunes et insouciants», l'ancien champion avait reconnu la prise d'amphétamines et de cortisone durant sa carrière de coureur, mais n'avait pas établi un lien direct avec la maladie.
Ça fait un choc. je l'écoutais encore cet été commenter le Tour 2010. Je le pensais sur la voie de la guérison...
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