samedi 30 octobre 2010

Les trois vies de la revue

En premier, la feuilleter, la reposer, la reprendre …
Se dire que ce n’est pas raisonnable ou craquer ?
Attendre, oui c’est cela, on verra demain.
En deux, elle est là, elle devient lecture et voyage du salon à la chambre.
Mais déjà, elle a un peu perdu de son intérêt, du moins elle n’est plus seule.
Elle devient objet, son salut est de reprendre le voyage.
Dans le bus, à la pause repas, cette fin de semaine, pour sûr quand
« J’aurais le temps »…
Et puis, elle se fait oublier, vient se poser sur une pile, s’empile.
Mais son histoire ne finira pas dans le bac vert marqué « journaux ».
Son vrai jour de gloire va arriver, dans un mois, dans un an.
C’était où déjà cet article, cette photo ? Oui, mais quel titre, la date ?
Sous quelle pile ?
Revenir après les « fouilles » avec le bel objet à la couverture en papier glacé, le pied !
Vous aurez compris que j’ai du mal à les jeter et c’est d’ailleurs pour cela que,
dans mes librairies préférées, je feuillette, je repose, je me dis que…

6 commentaires:

  1. J'en achète peu. Et ma femme trop ;-)
    Les miennes finissent dans le bac "papiers" qui est marron je crois. Le vert c'est pour le verre ;-) Je les y mets tellement vite qu'il m'est arrivé de balancer des revues qu'on m'avait seulement prêté. Je m'en suis voulu. (message perso)
    Celles de ma femme finissent leur vie dans les salles d'attente des médecins parce que "ça peut servir à d'autres".

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  2. Oui, les revues sont des promesses.
    Promesse d'y revenir un de ces quatre. Promesse d'y dénicher je ne sais quoi. Ce qui retient l'attention à un moment, ce que l'on n'avait pas vu sur le coup en prenant connaissance du sommaire.
    Les revues sont des rendez-vous qu'on prend avec soi-même.
    Pour dans une heure, un jour, un mois, un an.
    Mais les revues sont des encombrants !
    Elles vont vite à s'entasser. Naguère, je conservais tout, religieusement. J'avais aussi une collection de "numéros Je me disais ça peut " ainsi qu'une collection de "journaux du monde".
    Mais ce déménagement là m'a vacciné. Des caisses et des cartons de revues gardées au fil des ans furent vidées dehors. Un monticule impressionnant ! C'était en 2000, un 15 août. Ce fut benne. J'avais l'impression de m'arracher un bras. Deux, même. Mais finalement, la vie a continué, et le net s'en est mêlé. Les finances ont fait aussi que j'ai calmé les investissements. Car la revue est un investissement.
    Depuis, je continue d'avoir le plaisir de la revue, du magazine, mais j'ai affiné la méthode. Je stocke quelques temps, puis je trie. Je découpe, je classe plus ou moins, je range, je mets de côté.
    Ainsi, la tout de suite, alors que j'écris, à côté de moi, quelques articles attendent de connaître un destin.
    En vacances, la revue me vaut aussi des moments sympas. Je pars à la pèche, je plonge mes mains dans les conteneurs, j'extirpe des revues jetées par d'autres.

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  3. Sourire: Marron! C'est bien la preuve qu'elles s'entassent chez moi. Salles d'attente, bonne idée, une autre forme de partage.
    Bises à vous deux.

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  4. Les revues, chez moi, s'entassent. Tout comme les livres, je ne sais pas les jeter. J'en ai dans un carton qui datent de plus de 20 ans, certaines, mais je me dis qu'il y a trop de choses intéressantes dedans pour les jeter, même si ce n'est plus d'actualité. Les plus récentes sont dans une malle en osier qui se trouve dans le salon. Lorsque je fais du rangement, et qu'il en traîne un peu dans la maison, je les mets dans cette malle, et parfois, je les oublie pendant quelques temps, jusqu'à ce que je rouvre la malle et que je les redécouvre ! :-)

    Sympa ce coin, Louis-Paul ! J'aime bien. :-)

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  5. Je crois que je bats ton record Françoise, j'ai encore quelque part mes premiers "Chasseur d'Images"...
    Merci de ton passage ici; pour le côté "coin sympa" faut remercier Didier.

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  6. À la différence du consommateur, qui achète afin de satisfaire aux besoins immédiats et futurs, que ceux-ci soient réels ou bien provoqués par le sortilège de la publicité et des étalages magiques, le collectionneur achète afin d'avoir un rapport absolument unique - et à tout moment renouvelable - au passé.
    Jennifer Allen

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