C'est... implacable. Et c'est... douloureux. Car ce sont des amis. C'est douloureux, aussi, parce que ce sont des valeurs qui se pètent la gueule. Pas mortes, les valeurs, mais blessées. Terrassées. Vaincues par la connerie. La bêtise et la rancune. La jalousie. Rattrapées par le pognon. Poursuivies mêmes. Le milieu rural est merveilleux. Il peut aussi être épouvantable. C'est l'histoire d'une très belle aventure qui se termine en eau de boudin. Un homme doit aujourd'hui 15 000 € à une banque. Il n'a pas le sous. Un appel aux dons est lancé.
Il y a une quinzaine d'années, dans un village Lorrain, des types s'engagent dans du développement culturel. Ils créent un festival, du lien social, des emplois. Ils développent mille et une choses. Ils créent de la vie, du mouvement, de l'ouverture, de l'échange, de l'humain. Mais ne font pas l'unanimité. Agitent jalousies, rancoeurs. La différence, c'est quelque chose !
Petit à petit, des grains de sable se glissent dans la machine. L'enrayent. La brisent. Petit à petit, la dynamique se rompt. L'association doit licencier. Elle doit quitter ses locaux pourtant obtenus de hautes luttes. L'association, enfin, doit fermer ses portes. C'était il y a quelques mois. Je pensais que c'était fini, puisque c'était fermé. Mais il restait des casseroles. Et les banques ont de la mémoire. La loi est la loi.
En 2000, l'un des bénévoles s'était porté caution à titre personnel. Il doit maintenant plus de 15 000 €. Il demande de l'aide. C'est l'occasion de concrétiser l'idée que la solidarité et les petits cailloux peuvent faire beaucoup. Berrybelle peut en témoigner.
Alors voilà : si vous voulez tout savoir, tout comprendre et aider ce bénévole, une souscription est lancée. Je vous invite à y participer et vous assure que ces gens méritent l'effort. Vous pouvez leur faire confiance. Ils ont oeuvré, ils ont semé, ils ont donné. Tout est expliqué ici.
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