Regardé l'autre jour un documentaire sur la Grêce. La crise, ce que fait le pays pour "s'en sortir" ou pas, etc.
J'ai été marqué par deux choses.
1. Ce sentiment qu'on créé des lois pour ensuite dire que des trucs sont illégaux. Dans le reportage, il a pas mal été question d'immobilier. Et, pour faire court, d'immobilier sauvage, sans foi ni loi. Les textes existent, mais ils ne sont pas appliqués. Quand ils ne sont pas inapplicables. Où l'on apprend que dans ce pays, la culture et l'histoire font qu'on ne croit pas en l'état. On considère même qu'il est là pour faire chier les gens. D'ailleurs, ils vivent sans trop se préoccuper de lui. Forcément, ce pays intégrant la zone euro se met la pression. Le documentaire montre en creux que ce que l'on aime appeler la démocratie est vu sous un autre angle l'avancée de deux excréments occidentaux : le fric et la technocratie. La Grèce n'a ni l'un ni l'autre. Je me disais : en France, on prend le même chemin dans l'autre sens. Le système D contre technoland.
2. Un type qui tous les jours prend l'autoroute. Il a décidé de ne pas payer le péage. On le voit ouvrir sa vitre, dire bonjour, je ne paie pas. Certains employés de l'autoroute lui ouvrent la barrière. D'autres pas. Dans ce cas, il sort de sa voiture est va s'ouvrir le chemin. C'est illégal. Personne ne l'emmerde. La société d'autoroute a été récemment privatisée. Le type explique qu'il a payé. Il ne veut pas en plus payer le fonctionnement. Point d'admiration de ma part pour ce type de comportement. A la fois, sentiment que le citoyen, quand il prend ses responsabilités, c'est pas non plus.
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