Récemment, dans une discussion entre amis qui, à défaut de vouloir changer le monde, cherchaient à remettre un peu d'aplomb la société, je relevai un petit échange que nous n’eûmes pas le temps d’approfondir :
Lorsque je proposais de réserver les postes importants en relation avec l'enseignement, l'apprentissage, la formation, l'encadrement, à des personnes à l'autorité naturelle, une amie me rétorqua en substance que dans ce cas nous n'aurions plus alors que des encadrants autoritaires et rigides. J'osais une reformulation. J'avais bien entendu.
Je crois évidemment que c'est tout l'inverse.
Et vous qu'en pensez-vous ?
Si débat il y a, j'exposerai mes arguments en commentaires.
Je ne sais pas si le débat doit porter sur cela, mais ce qui me taraude, ce n'est pas l'idée d'opposition autorité naturelle / autoritaire rigide, mais celle de "réserver".
RépondreSupprimerComment on définit l'autorité naturelle ?
Qui définit ? Et partant de là, comment on fait pour réserver ? Quels critères pour que la personne dont on a reconnu qu'elle était dotée d'une autorité naturelle bénéficie d'un "poste" réservé ?
Est-on ici dans le cadre d'emplois, type enseignants, formateurs, éducateurs, ou la proposition va-t-elle au-delà, type bénévoles dans les associations culturelles, sportives, de loisir ?
Je n'ai pas d'autorité naturelle et pourtant, je suis enseignante.
RépondreSupprimerLes enfants sont capables de comprendre quels sont leurs droits et leurs devoirs. Je n'use de sanction que quand il y a violence ou atteinte à la sécurité; et là, je mets l'enfant en cause à l'écart des autres quelque temps afin qu'il réfléchisse à sa bétise.
Pour le reste, ma phrase, c'est : - Il n'y a rien que je te donne que tu ne puisses faire! -
Pour ma part, j'ai besoin que tu me dises Claudio, ce qu'est l'autorité naturelle. C'est comme le charisme, je ne vois pas ce que c'est.
RépondreSupprimerEt puis les même questions que Didier.
Ah j'aime vos rebonds. J'aimerais avoir plus de temps...
RépondreSupprimerCommençons par le "réserver".
Si je réponds que c'est facile de trouver des gens assez détachés d'eux-mêmes et qui ne pensent pas salaire, avantages, carrière, retraite et qui du coup auraient des ambitions pour les générations futures bien plus grandes que ces petits intérêts, vous allez me répondre que je me trompe, que je me fais des idées. J'affirme, moi, pour en connaitre que c'est facile.
Comment juger ? Comment déceler ? Un entretien devrait suffire. Et pourquoi pas un test de personnalité, de ceux qui font tellement peur, et pourtant ?
Je n'accepte pas l'idée qu'on mette des enfants, adoilescents entre les mains de personnes qui ont encore des problèmes avec elles-mêmes. Combien de dépressifs dans l'Education Nationale ? (Je n'ai jamais vu d'aveugles tireurs d'élites).
Oui Didier je cible large.
On passe notre temps à dire que nostre jeunesse manque de cadres (je veux dire de cadrage, de valeurs) et on la laisse entrre les mains de personnes qui en manquent elles-mêmes.
Inutile de vous dire que je ne généralise pas, vous le savez.
J'entendais l'autre jour, dans la rue, un accompagnateur de centre aéré m'a-t-il semblé, parler un langage plutôt relâché avec un p'tain qui lui a échappé. Hop, dehors ! C'est inimaginable !
Pour bien préciser le "réserver" cela veut dire qu'à l'embauche on trie, on est exigeant et que la sélection doit se faire outre sur les connaissances et la pédagogie, surtout sur la personnalité. C'est essentiel. Le reste ça s'apprend.
Sur "l'autorité naturelle"
En fait, le naturel est mal choisi mais c'est le terme courament employé. Mal choisi parce que justement ce n'est pas inné mais c'est un mélange, d'expérience, de maturité et d'exigence dans le développement de soi. On a une autorité dite naturelle quand on est sorti de la peur et de l'orgueil. toujours ces deux freins à toute action.
Mais on ne sort de la peur et de l'orgueil en claquant des doigts, c'est un travail sérieux, long, permanent et passionnant. quand on est sorti de là on n'a plus à s'occuper de soi, on peut s'occuper des autres.
Chacun a connu un prof respecté et un autre pas respecté. Cherchez bien où est la différence ?
Sur "autorité et répression".
L'autorité naturelle permet d'éviter justement la répression, la punition, en anticipant le problème, en ne le faisant pas éclore. plus besoin de réparer puisqu'on a préparé. Chacun sait que la démonstration de force est un truc de faibles.
(à suivre... sans doute)
Pour le charisme Ludivine j'ai des idées, j'y reviendrai plus tard.
Si cette autorité naturelle est le fruit d'un travail en profondeur, on ne pourra plus mettre de jeunes sur ces postes. Il y a peu de jeunes personnes ayant fait ce travail, de façon aussi poussée. Alors les jeunes, on les mets où ?
RépondreSupprimerOuhlala, que le monde idéal de Claudio me fait penser à un monde où le libre arbitre n'aurait que peu de place.
RépondreSupprimerTu veux dire que chacun serait affecté à des taches (et non un travail puisque tu refuses d'entendre parler de salaire) selon ses qualités intrinsèques ?
Qui aura de l'autorité "naturelle" sera prof ou flic, qui sera grand sera peintre en plafonds, qui sera costaud sera travailleur manuel, qui sera bon en vélo sera facteur. Que voilà une bonne chose, ouste les conseillers d'orientation dont on n'aura plus que faire.
;-)
Petite dernière chose Claudio : Je préfère avoir à faire à un prof dépressif qu'à un tireur d'élite aveugle, le premier est moins dangereux. Et même si tu fais l'échange, je crois que je préfèrerai encore le prof aveugle.
:-)
Dans ma longue carrière de parent, j'ai détesté avoir affaire à des profs dépressifs. Tu mets tes enfants dans les mains de gens qui ne savent pas se gérer eux-mêmes et tu es censé passer ta journée à penser à autre chose. Je n'y parvenais pas, ça me hantais tous les jours. d'ailleurs je n'ai jamais supporté de prendre conscience que le prof que j'avais devant moi n'était pas à la hauteur. Moi, le pauvre, l'immigré, l'autodidacte je prenais conscience qu'un type censé s'occupe de mes enfants ne valait même pas ce que moi j'étais. Très, très flippant.
RépondreSupprimerLes conseillers d'orientation, parlons-en. Je n'en ai jamais connu un avec une ouverture d'esprit suffisante ou une intuition suffisante pour parler d'humain, de vie, d'être. Ils suivaient plutôt un protocole, des directives et surtout envoyaient les mômes feuilleter des classeurs au fond de la salle. A la fin, ils pouvaient filer un numéro de téléphone ou une adresse. Ils filaient les réponses qu'on avait déjà mille ans avant d'aller les voir.
Oui je suis pour l'optimisation. Franchement, vous avez déjà vu un conseiller Pôle Emploi vous parler de vie, d'équilibre, d'être, de bien-être, enfin quelqu'un capable d'avoir un échange global avec une personne, en changeant d'angle, de perspective, de cadre de référence ; non, lui il est dans son monde de l'emploi, il a une offre et il essaie de t'y faire coller. Au fond de sa tête, il pense à son café ou ses points de retraite et vogue la galère.
Non, des postes comme ceux-là sont trop importants pour notre société pour les laisser dans les mains de gens qui n'ont pas la vocation, qui ne prennent pas leur boulot comme un sacerdoce. Il y en a quelques-uns heureusement et si on virait ceux qui pensent d'abord à eux avant de penser aux autres, il y aurait de la place pour des altruistes mal occupés ailleurs.
Pour finir, j'ajoute que dans la même discussion (celle du billet initial) je relevais que souvent, nous nous plaignons d'une situation (mauvais système scolaire, insécurité, pouvoir d'achat, chômage...) et que dès que quelqu'un (en général le pouvoir) essaie d'y apporter une solution, ou au moins de tenter quelque chose, les mêmes refusent, sous prétexte que ce n'est pas la bonne. Je pense souvent aux enseignants dans ce domaine : ils se plaignent de ne pas pouvoir faire cours à cause de quelques perturbateurs (c'est un exemple) et dès qu'on propose d'écarter ou d'encadrer différemment ces derniers ou de leur imposer des règles plus strictes etc. hop on se plaint encore... Bon vous m'avez compris.
Ah la plainte, c'est quelque chose ! Quand c'est devenu, pour certains, une raison de vivre, c'est difficile d'avancer.
Quelques rebonds...
RépondreSupprimerClaudio
"Je n'accepte pas l'idée qu'on mette des enfants, adoilescents entre les mains de personnes qui ont encore des problèmes avec elles-mêmes". Comment on fait avec les parents ?
"Comment juger ? Comment déceler ? Un entretien devrait suffire. Et pourquoi pas un test de personnalité, de ceux qui font tellement peur, et pourtant ?" Qui le fait ? Quels critères ? Comment est-on sûr que le passeur d'entretien est lui-même à la hauteur ? Quid de son discernement ?
"à l'embauche on trie, on est exigeant et que la sélection doit se faire outre sur les connaissances et la pédagogie, surtout sur la personnalité" . C'est qui, "on". Il vient d'où ? Il est en poste comment, à quel titre ?
"Chacun a connu un prof respecté et un autre pas respecté. " Respecté au sens de apprécié ? Aimé ? Craint ?
@ Ludivine
Je crois mois aussi que l'autorité naturelle, le charisme ne sont pas uniquement liés à l'âge, à l'expérience. Peut-être que l'autorité naturelle, ici, c'est à considérer comme un talent. On l'a ou on ne l'a pas. Ce qui n'empêche évidemment pas de le bonifier ; je crois que l'autorité naturelle repose sur quelque chose de l'ordre de la justice et de la justesse, une "force tranquille", qui encourage, qui rassure, qui dégage quelque chose. M'arrêter si j'enfonce des portes ouvertes !!! ;-)
@ Nikkos
Je te rejoins et cela rejoins les commentaires échangés sur le billet confiance. Il y a effectivement quelque chose de flippant à lire que le grand va repeindre des plafonds et le petit nettoyer la moquette. Ceci dit, je crois quand même que Claudio n'est pas sur ces discriminations phyisques ;-) Bravo quand même pour avoir amené un peu d'humour dans ce débat sérieux !
Moi, le pauvre, l'immigré, l'autodidacte je prenais conscience qu'un type censé s'occupe de mes enfants ne valait même pas ce que moi j'étais. Très, très flippant.
RépondreSupprimerOn peut aussi se dire, en lisant, que c'était valorisant pour toi que de découvrir que le prof en face n'était pas le tout puissant imaginé, non ? Ca aurait pu générer cette lecture, en tout cas.
Mais je mesure le choc des cultures.
Je comprends que je "sacralise moins" l'enseignant, l'éducateur, moi le fils d'enseignants...
Oui, mais t'es tu demandé pourquoi il y avait comme tu sembles le dire (je n'ai pas vérifié) tant de dépressifs dans l'EN ? N'y aurait-il pas certains paramètres dont nous n'avons pas connaissance ? Je ne crois pas que ces profs étaient dépressifs à leur entrée dans l'EN. Donc, qu'est-ce qui a provoqué cet état ? Est-ce dû aux conditions de travail ? Ou à la hiérarchie ? Qu'on ne me dise pas que c'est le hasard si l'EN est autant dépressive, ou si France Telecom a autant de suicides.
RépondreSupprimerEt je remarque qu'il n'y a pas que les fonctionnaires (puisque tu aimes bien cibler cette population) qui aiment se plaindre.
Nikkos. France Telecom ! Non mais franchement, vous connaissez des gens qui y bossent ? Moi si. Ben c'est pas le bagne.
RépondreSupprimerCe sont des gens à qui on a expliqué que désormais il fallait bosser. Ce fut un choc. Et on détourne le problème. je n'épilogue pas là-dessus, c'est assez gerbant. surtout quand on voit les plateaux télé complices des soi-disant victimes.
Je suis le premier à reconnaitre qu'il existe une violence structurelle du monde du travail et cela m'a déjà valu des lettres de démissions lorsque j'ai vu que je ne pouvais rien y faire, que les méthodes modernes et humanistes de management que je préconisais m'étaient renvoyées à la figure ; ça ne venait jamais de la direction, mais toujours des petits chefs.
Mais cette violence structurelle n'oblige personne à se suicider. Mais ça on n'a pas le droit de le dire au prétexte que ça insulterait ceux qui sont passés à l'acte. tout le monde prend des pincettes dans cette histoire.
Les gens dépressifs doivent être soignés quelles que soient les causes de leur dépression.
Si j'étais à l’Éducation Nationale, je n'attendrais pas de péter les plombs pour démissionner, je sauverais ma peau et ménagerais ma famille.
on aide jamais personne à le faire passer pour une victime. En lui expliquant qu'il a la main sur sa vie, ça lui permet de se prendre en charge quelle que soient les circonstances extérieures. Ne me faites pas croire que certains sont plus attachés à leurs avantages qu'à leur vie.
A un moment faut plus se poser la question du "Pourquoi" mais bien, la plus importante, celle du "Comment"
Didier. En quoi j'aurais eu besoin de me valoriser ? ça m'inquiétait de voir plutôt à quel point on était peu ambitieux pour notre jeunesse, pour notre pays, pour nous.
Pour les parents ? Je n'ai pas de réponse à tout.
Pour celui qui juge, qui embauche etc. si je te donne une réponse tu vas remonter au cran du dessus et on en finira plus, sauf à penser qu'il y a de la mauvaise foi ;-)
Respecté c'est toujours Aimé, sinon ce n'est que de la surface.
D'après Marianne (http://www.marianne2.fr/Suicides-France-Telecom-garde-le-rythme!_a197428.html) 35 personnes qui se seraient suicidées en 2008 et 2009 étaient employées chez France Telecom (ou Orange). C'est énorme ! Et toi, Claudio, tu écris que ces personnes se sont suicidées parce qu'on leur a expliqué qu'elles devaient bosser... Tu m'effraies Claudio. Je trouve tes idées tout simplement dangereuses. Et je commence à trouver ton racisme anti-fonctionnaires très fatigant. Il te fait écrire n'importe quoi. A bon entendeur salut.
RépondreSupprimerEt moi je trouve tes raccourcis un peu rapides, mais ce n'est pas si grave.
RépondreSupprimerJe note que c'est un prétendu "racisme anti-fonctionnaire" qui te fatigue et pas moi. J'en suis rassuré.
Pour ton opinion sur moi, c'est la tienne, je n'y peux rien.
Les enseigants passent un concours et une épreuve redoutable : l'oral professionnel; quand un candidat semble passionné et passionnant, on lui met une super note; quand un autre parait incompétent et cherchant juste un boulot, on lui met une très mauvaise note, coef 7, ça fait la différence, il ne sera pas reçu. J'ajoute qu'il est extrèmement rare qu"on lui mette une note moyenne...Au départ, ils sont toujours passionnés, c'est ensuite que ça se gâte.
RépondreSupprimerUn fonctionnaire doit appliquer des programmes, des protocoles, des circulaires qu'il soit enseignant, conseiller d'orientation ou employé du pole emploi; sa seule arme contre ces dits programmes, circulaires et autres écrits qui changent à chaque ministre est la grève! car un fonctionnaire de l'état doit obéissance à ses ministres successifs. en 18 ans d'ancienneté, j'ai vu les programmes de 1989, 1992, 1995, 1998, 2000, 2002, 2003, 2005, 2008! A chaque fois, on est noyé sous la paperasse et on recommence : nouvelles progressions à faire, nouveaux bouquins à étudier, etc... Yen a marre, laissez-nous travailler, on sait ce dont ils ont besoin ces enfants, c'est peut-être ça qui rend certains dépressifs...
d'autre part, je voudrais ajouter que tous les profs qui ont acquis au fil des années un savoir faire certain partent à la retraite sans que ce savoir faire soit valorisé; ils devraient être mis au service des jeunes enseignants au lieu d'être projetés vers la sortie. Que deviennent toutes ces préparations et tous ces documents que le prof retraité a accumulé : souvent ils sont jetés; il sort de l'école et ses cahiers sont brûlés, il n'existe plus...
Quand aux enfants "difficiles", quand tu as vu les enfants, tu as vu les parents, et à tous les coups ça gagne!...
Merci mcb pour ces informations intéressantes.
RépondreSupprimerC'est vrai que c'est du gâchis cette perte de l'expérience des anciens.
Je me permets quand même d'ajouter que chacun a droit à la démission.
Comme j'aime ce que je fais, je n'ai jamais pensé à la démission mais à la grève, oui, parce que parfois, trop c'est trop! D'ailleurs, le 23 septembre...
RépondreSupprimer@ Claudio et Nikkos : dommage cette fin en queue de poisson ;-) Dans l'histoire des suicides chez France Telecom, je ne crois pas Claudio que l'important soit France Telecom. Mais le fait que des gens se "donnent la mort" sur leur lieu de travail. Dernièrement en Lorraine, deux gendarmes par exemple sont partis. Avant eux un artisan, un gardien de prison, un infirmier, un médecin...
RépondreSupprimerFaut-il débattre de comment on travail chez les gendarmes ? Chez les médecins ?
Non, bien sûr.
Dans tous les "métiers" il y a comme cela des drames. Pris un par un, aucun de ces métiers ne sera le bagne.
Au fond, quoi ? Le mal être, la souffrance au travail, le malaise au travail, et au-delà, l'isolement, le repli sur soi, une société qui écrase. Les gens sont ce qu'ils sont. Ils font ce qu'ils peuvent. Et ce n'est pas parce que certains peuvent peu qu'il faut les laisser crever au bord de la route.
Je ne relance pas.
RépondreSupprimerEvidemment !
RépondreSupprimerTu as largement donné, en même temps ;-)
Les gens sont ce qu'ils sont; j'ai entendu récemment "je suis comme je suis". Font ils seulement ce qu'ils peuvent en affirmant qui ils sont?
RépondreSupprimerEtre aujourd'hui ne signifie pas que l'on sera le même demain. Cultiver ses forces, combattre ses faiblesses transforme l'être en mieux ... ou en mal.
D'où viennent les faits que c'est parfois en mal ?
En tête à tête, c'est une chose, cela commence par là. Ensuite, la société nous confronte au collectif, et là ! C'est autrement plus ardu.
L'école doit être au dessus de tout.
Le sport nous y prépare en jouant.
Le service militaire c'était en obéissant.
L'entreprise en visant la croissance, le profit...
Quel est le choix de chacun dans la société, il y a tant de possible avec toujours ce pouvoir sur l'autre ou les autres.
On est alors dans le politique, ceux qui nous représentent doivent être exemplaire ...
La mondialisation, le capitalisme, jusqu'à quand?
J'aime ces échanges, et ce que j'en dis, c'est en passant.
Le choix de chacun d'une part, la mondialisation, le collectif d'autre part.
RépondreSupprimerIl y a béance.
L'individu se cherche, et heureux ceux qui se trouvent.
Le collectif se perd, et malheureux ceux qui s'y noient.
Le politique n'est plus l'apanage de quelques uns, ou ne l'est pas, et peut-être ne l'a-t-il jamais été. Il est l'affaire de tous, et pas seulement de ceux qui sont censé nous représenter. On a bien compris que désormais, au mieux, ils ne représentent qu'eux mêmes. Ils doivent être exemplaires mais ne le sont pas. La cause est entendue.
La politesse à la planète, et tout ce qui en découle, me semble être un excellent terreau pour redonner une dimension collective à même de permettre à nos destins personnels de s'accomplir. D'essayer. De tendre vers l'inaccessible étoile. De faire des rêves avec la furieuse envie d'en réaliser... quelques uns ;-)
Je suis actuellement en cours. L'autorité naturelle dans son côté doux pourrait se résumer à la capacité à transmettre un savoir. Etymologiquement, on est pas loin de la simple capacité à professer.
RépondreSupprimerCurieux de savoir comment l'Espeme fait son recrutement.
Je commence la lecture d'un bouquin dont je donnerai les références plus tard.
RépondreSupprimerDans la préface je découvre avec plaisir ce que j'ai voulu exprimer plus haut et a été mal compris, sans doute parce que c'était mal dit.
Je cite :
"C'est avant tout à l'école, dans la formation de tous les personnels de l'institution, et dans celle des élèves, que la formation aux compétences psychosociales devrait devenir la norme. On comprend fortement, dans le contexte scolaire actuel, combien il est urgent de développer, de la maternelle à l'université, la compréhension de soi et d'autrui, le respect de la différence, nécessaires à la vie démocratique ; d'intégrer les outils de la médiation et de la résolution de conflits selon des pratiques éprouvées et validées"
http://www.mcxapc.org/cahier.php?a=display&ID=736
RépondreSupprimerC'est malin !
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