Dans la série grands moments de solitude.
Et dans la série ça ne sert à rien de déverser sa bile sur le premier badaud qui passe.
M'en est arrivée une bien bonne, aujourd'hui.
Comme chaque jour, profitant du temps de midi, je me suis éloigné des rumeurs de la ville pour déguster mon pain bagnat (on dit comme ça en Lorraine) et m'offrir une demi-heure de sieste réparatrice.
A la sonnerie du réveil, je me redresse et constate... que ma voiture est bloquée.
Bloquée de chez bloqué, s'entend : impossible de la bouger. Coincée de partout. Une voiture s'est installée derrière la mienne. Impossible de sortir du parking. Qui est plein comme un oeuf, ce jour. Because terrain de pétanque pas loin. Et because concours ce jeudi.
Il est 13 h 50. Je croise un type qui va au concours. Je note le numéro de la bagnole qui me maintient prisonnier et lui demande s'il peut demander pour une annonce micro. Je lui explique la mésaventure. Il part. J'attends. 14 h, 14 h 5, 14 h 10. Rien ne vient. Un autre type est passé, entre temps. Il est allé au concours avec la même mission. Je finis par connaître par coeur le numéro d'immatriculation de cette Opel. Me fait l'observation en passant que je ne connais pas celui de la mienne, de voiture.
14 h 15. Entre deux exercices de respiration "restons calme", "ne nous énervons pas", je décide d'aller au concours. Je me retrouve au milieu d'une centaine de pépés de toutes sortes. Je vais voir les organisateurs. Leur demande d'appeler au micro. Leur signale gentiment que je dois être sur mon lieu de travail depuis 15 minutes maintenant. En partant, j'entends qu'on donne l'ordre au propriétaire de fissa bouger son véhicule.
Mais ce dernier doit être en pleine conversation. Ou tout à son concours. Ne se manifeste pas. Du coup, deux types arrivent. Ennuyés. Essaient de repérer qui peut être ce proprio.
On décide de "bouger" de quelques centimètres la bagnole.
Et c'est parti pour de la manoeuvre. Ma caisse parvient à s'extraire de son piège. Je suis surtout content d'avoir gardé le sourire. Je remercie les types. Ils se confondent en excuses. Il est 14 h 20. Trente minutes se sont écoulées.
J'imagine comment ça se serait passé chez moi, pendant que je mangeais mon pan bagnat (on dit comme ça à Nice).
RépondreSupprimerL'affaire aurait durer l'après-midi et pas une demi-heure, parce qu'il aurait fallu déplacer les trois bagnoles qui bloquaient celle qui te bloquait.
Si, par hasard, l'un des proprios avait débarqué. Dans le meilleur des cas, il t'aurait dit que c'est pas si grave et dans le pire, le plus probable, il aurait pu te faire remarquer que c'était pas malin d'être allé se fourrer tout au fond derrière toutes ces voitures.
;-)
RépondreSupprimerEt oui, à Nice, c'est d'un banal et d'un quotidien ! L'idéal, chez nous, est de ne pas avoir de voiture. Et, si on a une voiture, il ne faut surtout pas essayer de prouver sa bonne foi dans les situations difficiles. Il faut toujours dire merci à ceux qui nous ont coincés ou arraché un rétro ou embouti le pare-choc arrière, surtout si on est une femme ! Sinon, c'est la pluie d'insultes assurée, voire coups et blessures si on réplique.
RépondreSupprimer"On dirait le Sud..."
Rentrant de l'aéroport après que l'amoureux m'ait attendu (1h de retard), le GP9 était fermé côté droit pour travaux, donc la gauche était coupé en deux par une série de plots ceci à l'heure de sortie des bureaux... comme le tunisien en général est le roi de l'incivisme caractérisé, les voitures ont continué à rouler sur 4 voies dans les 2 sens, à un moment donné, elles se sont retrouvées face à face sur des km...Après 1 h, quelques gardes nationaux ont rétabli comme ils pouvaient l'ordre, totu ça sous 40° à l'ombre...
RépondreSupprimerArrivés à la maison, l'amoureux en mode ramadan a bondi sur le moindre prétexte pour nous faire la fête...Comme on ne se laisse pas faire, ni moi, ni le fils, ça a duré 2 jours, hier tout est rentré dans l'ordre comme s'il ne s'était jamais rien passé! Une parenthèse dans l'harmonie...
Qu'est ce qu'on ferait pas pour rallonger les siestes ;o)
RépondreSupprimerAmusant.
RépondreSupprimerEn tout cas, aujourd'hui, j'avais blindé le caillon. Chez moi, la sieste !
RépondreSupprimerEt gens du sud, je vous le redis : pouvez nous narguer avec votre soleil, qu'est-ce que je ne vous envie pas ! Un petit blocage de parking de temps en temps, d'accord, tout le temps à coup de demi journées, ah que non. Normal que vous soyez moins productifs, alors :-)
Cher Didier, je ne comprends pas pourquoi tu dis que nous sommes moins productifs.
RépondreSupprimerMais c'est vrai que la bonne sieste que je viens de faire ne me donne qu'une envie ; partir à la plage. Ce que je vais faire de ce pas ;-)
Cela dit, y'a pire : Une manifestation "contre la xénophobie d'Etat" qu'ils disent, a prévu de passer sous mes fenêtres tout à l'heure. Y'a des fainéants qui font semblant d'agir ;-)