Le "passage en force" institutionnel de la réforme sur les retraites, de même que le "passage en force" de la réforme territoriale me font furieusement penser au "passage en force" du traité européen.
Ce ne sont pas des accidents. C'est une manière de faire.
J'y lis une fois de plus un mépris du peuple. Et un aveu de faiblesse.
Si on est fort dans sa tête, si on pense être dans le vrai, on n'a pas besoin d'ainsi procéder. On est capable de dialoguer, d'expliquer si besoin. On ne prend pas l'autre de haut, on ne se prend pas pour ce qu'on est pas. On avance, on bosse, on prend le temps si nécessaire.
Si on est faible, on fait le roquet, on accélère, on mord les badauds.
On se trompe dans ses calculs. On divise au lieu d'additionner, on soustrait au lieu de multiplier.
Peut-être que le problème de ce gouvernement, c'est cette faiblesse transformée en arrogance, cette arrogance transformée en mépris, ce mépris transformé en violence.
Il paraît que ces gens là, le coeur sur la main, ou plutôt la main sur le coeur, veulent moderniser la France.
Je crois plutôt qu'ils la détruisent, cette France. A coup de pelle sur la gueule. Même pas mal !
J'espère que la gauche ne louchera pas trop sur le pouvoir, entendra cette France qui grince, l'aidera à tenir bon puisqu'on en a encore pour un an et demi à ce rythme là, lui proposera des alternatives, construira avec elle un pays digne.
Bravo! Cela est un coup de gueule comme je les aime! Cela m'a fait beaucoup de bien...Merci!
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