Séquence autodérision.
L'autre soir, j'étais terrifié dans mon canapé. Je regardais un film. Il narrait une guerre de l'intérieur. Bien fait, le film. Très bien fait. Dégelée d'obus, regards effrayés, chair, violence aveugle, folie qui guette.
Oui, j'étais terrifié. Je me disais, purée, y'aurait une guerre, je détalerais, il en faut du mental quand même pour tenir, avancer, défendre sa peau.
Quelques minutes plus tard, dans la chambre. J'aperçois une énorme araignée. J'ai la trouille des araignées. Celle-là est vraiment balèze.
Chez nous, c'est madame qui chasse les bestioles. Elle se débarrasse de l'intruse, sous mes yeux admiratifs.
T'as pas eu peur, toi ! Je lui dis.
Ô, après ce qu'on vient de voir, une araignée, c'est rien, elle me répond.
De fait.
Pas trouvé à redire !
Si ce n'est que ma terreur télévisée, pleine de compassion, pleine de résolutions de type drapeau blanc, évitons la guerre et tout et tout a vu son panache gâché par une modeste bestiole.
Pas rien.
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