samedi 21 mai 2011

Une question. Ma réponse.

Une question glanée sur un site réseau que je fréquente :

Quel est le livre qui a changé votre vie ?

Le livre qui vous a apporté du réconfort, celui qui vous a ouvert les yeux, celui auquel vous pensez régulièrement, celui dont vous ne pourriez pas vous passer ? Bien-être, développement personnel, philosophie mais bien sûr et pourquoi pas littérature !

Ma réponse :
Je ne crois pas aux "révélations". Je pense que nous sommes le résultat d'alluvions diverses qui déposent chacune un petit quelque chose et que c'est en se retournant qu'on voit le changement. Bref, tout change notre vie.
Aussi quand je décide de répondre à ce type de question, je joue le jeu... à moitié en délivrant plutôt une liste :
- Le Manuel d'Epictète.
- Les Essais de Montaigne.
- L'éloge de la fuite d'Henri Laborit.
- Propos sur le Bonheur d'Alain.
- Vers la plénitude et la joie d'Emmet Fox
- La clé de Cassette et Barbarin.
- La dynamique mentale de Christian Godefroy.
- La vie des maîtres de Spalding.
- Le chemin du bonheur du Dr Victor Pauchet.
- Le hasard n'existe pas de K. O. Schmidt.

Et j'ajoute un film, parce que c'est important, et que ça contredit un peu ce que j'ai dit plus haut à propos de "révélation" ;-) : "Mon oncle d'Amérique" d'Alain Resnais.

jeudi 19 mai 2011

Elles

Elles s'appellent Anne et Camille. Elles étaient assises là, silencieuses. Attendre et écouter. Apparaître calmes et déterminées. Oui, elles sont présentes. Elles lui apportent toutes les garanties et le soutien possible.

Mais au fond... Que ressentent-elles ? Que peut-on ressentir en un tel instant face à un époux ou un père accusait d'avoir commis un viol ? Que peut ressentir une épouse, un fille en pareil situation ?

Quand ils vont se retrouver sans barreau entre eux, sans journaliste, que vont-ils pouvoir se dire ? Vont-ils pouvoir se regarder dans les yeux ? Quid de la confiance ? Quid de l'amour ? Et lui -s'il a commis ce crime- peut-il se regarder ?

Osez le clito

Osez le féminisme prépare en ce moment une campagne intitulée "Osez le clito"


L'objectif ? Parler et faire parler du plaisir sexuel des femmes. Le clitoris est un organe essentiel du plaisir sexuel. Pourtant, il est souvent oublié, nié, voire mutilé. Avec "Osez le clito", Osez le féminisme veut affirmer que les sexualités des femmes sont multiples, se vivent en dehors de toutes procréation, ne sont pas forcément complémentaire du sexe masculin.

En attendant, pour faire saliver les unes et les autres, faire monter le plaisir (ou la sauce !), rendez-vous sur le site Osez le clito !

mercredi 18 mai 2011

En silence...

Moi, je n’ai ni la force ni la volonté d’écrire quoi que ce soit sur les évènements qui font la Une depuis dimanche. Juste le besoin impérieux d’en parler, avec des proches, des personnes que j’aime bien.

J’ai lu sur un blogue un commentaire qui résume parfaitement mon ressenti:
J'avoue que je ne sais pas quoi penser.
Si c'est vrai c'est terrible pour elle, si c'est faux c'est terrible pour lui !
J'attends d'en savoir plus.

Et puisque je parle de blogues, j’ai été voir ce qui pouvait être écrit sur ce sujet mais uniquement sur des sites que je connais et apprécie. Et je me suis rendu compte encore une fois que les commentaires comptaient autant que le billet.

Voilà les liens.

Dominique S. K ( Le blog de Patrick Mottard)
Brutality (iowagirl)
Surprenant (Les passages de Rosa)

vendredi 13 mai 2011

L'Europe comme je l'aime!

Montage de quelques affiches de « La nuit s’affiche en Europe».


Cliquez elles sont belles !



La Nuit européenne des musées :

Un site Internet de toute beauté !
A voir avant, pendant et après les visites des musées.
Vous aurez toutes les infos, où que vous soyez, en cliquant sur ce lien :

http://nuitdesmusees.culture.fr/

Et même un blogue !

http://nuitdesmusees.culture.fr/blog/

Oui « Aux Arts citoyens ! »

lundi 9 mai 2011

10 mai

Ce soir, j'ai tenté d'expliquer à mon fils ce qui allait être commémoré demain. Je dis bien tenté... parce qu'au moment de vouloir lui expliquer le distinguo droite/gauche je me suis trouvée prise au dépourvu. Alors ce soir je suis allée chercher comment expliquer cela aux enfants et j'ai trouvé ça :
Un petit garçon demande à son père :
''Papa, c'est quoi la politique ?''

Le père lui répond :
''Tu vois, je ramène l'argent à la maison; donc je suis le Capitalisme.
Ta mère gère les finances; donc elle est le Gouvernement.
Ton grand-père surveille si tout est en ordre; il est donc le Syndicat.
Notre femme de ménage; c'est la Classe Ouvrière.
Nous n'avons tous qu'un seul objectif; c'est ton bien-être. Par conséquent, tu es Le Peuple.
Et ton petit frère qui porte encore des couches, c'est l'Avenir.
As-tu compris, mon fils ?''

Le garçon est pensif et dit à son père qu'il aimerait y réfléchir.
Cette nuit-là, le petit garçon se réveille car son petit frère a fait dans sa couche et n'arrête pas de crier.
Ne sachant pas quoi faire, il va dans la chambre de ses parents; sa mère est toute seule dans le lit et dort si profondément qu'il n'arrive pas à la réveiller.
Ainsi va-t-il dans la chambre de la femme de ménage, où son père est en train de se faire plaisir avec cette dernière, pendant que le grand-père observe le tout discrètement par la fenêtre !
Tous sont tellement occupés que personne ne remarque la présence du petit garçon.
Celui-ci décide alors, malgré lui, de retourner dormir.
Le lendemain matin, le père demande alors à son fils, s'il peut expliquer avec ses propres mots ce qu'est la politique.

''OUI !'' lui répond celui-ci.

''Le Capitalisme exploite la Classe Ouvrière,
Le Syndicat ne fait que regarder,
Pendant que le Gouvernement dort.
On ne fait qu'ignorer le Peuple,
Et l'Avenir est dans la merde !
C'est ça la Politique !''

samedi 7 mai 2011

Famille et Famille

La mode, dans notre société occidentale, c'est de valoriser la Famille "du Sud", méditerranéenne ou africaine ; parfois on y ajoute la Famille "exotique" pourvu qu'elle appartienne à une civilisation plus archaïque que la nôtre.
En tant qu'Italien du sud vivant en France, j'ai subi longtemps cette vision étant enfant. Nous avions droit à tous les poncifs : La mamma italienne, le café fort, la pasta, le sens de l'accueil, la gentillesse, l'hospitalité, le partage, la simplicité, la solidarité et le fameux "sens de la Famille" étaient valorisés, étalés, subis disais-je. Le pire ? Nous étions fiers de ce qu'on disait de nous.
Belles conneries ! Belles conneries qui vous plombent l'envol, qui vous rabougrissent l'individualité, qui vous réduisent à un clan !

Dans le domaine de la Famille, j'ai, aujourd'hui, des idées plutôt radicales si je les compare à ce que j'entends autour de moi.
Je suis un farouche défenseur de la Famille nucléaire. Conscient qu'elle n'est que passage et conscient qu'elle est le devoir suprême. Des parents élèvent des enfants et s'occupent d'eux jusqu'à leur envol, ne les étouffent pas pour leur rendre cet envol plus facile. En un mot, on leur apprend à voler, au lieu de les rendre dépendants d'un amour ou d'un besoin du parent.
Bien entendu, la réciprocité n'est pas prévue dans mon schéma. Un enfant, même adulte, n'est pas là pour s'occuper de ses parents, il doit se consacrer à sa progéniture. Alors, tous les discours culpabilisateurs sur les "vieux" envoyés dans les maisons de retraite alors que, bien sûr, dans l'temps, on savait les garder à la maison, m'horripilent.
C'est sur le couple qu'on devrait porter toute notre attention. Quand le couple va, tout va !
Quant au reste de la Famille, au sens plus large, si le lien est nécessaire pour cadrer des enfants, je ne vois pas en quoi des oncles, des belles-soeurs ou des cousins seraient plus importants que le voisin ou le collègue ; ce n'est plus à ce moment-là qu'une question d'affinités.
Osez dire ou écrire cela et vous passez illico pour un méchant individualiste associable, un sauvage qui a perdu tout sens de la famille, voire de l'humain, parce que "c'est important la Famille" se plaisent-ils à répéter.
Chacun sait les tensions que les réunions familiales créent, quand ce n'est pas l'appréhension des tensions qui les rend inéluctables. Et pourtant, on insiste, on fête, on anniversaire, on Père Noël. Prétexte à se faire la gueule à date fixe ?
Je ne laisserais pas plus crever un inconnu qu'un neveu dans la difficulté. D'ailleurs, je me suis toujours senti étranger à ces histoires de sang ou de nom ou de communauté.
Occupons-nous de nos descendants et c'est tout. La verticalité me suffit.
Privilégier sa Famille, c'est le début du racisme.

vendredi 6 mai 2011

"Être humain" Abraham Maslow

En pleine lecture du dernier et plus abouti des livres de Maslow, je ne résiste pas à vous en parler avant de l'avoir terminé.
Voilà ce que nous dit la quatrième de couverture :
"Au contraire de la plupart des psychologues, qui s'intéressent en priorité aux pathologies, Abraham Maslow a consacré sa vie à comprendre la santé mentale, l'accomplissement de soi, la plénitude. Ce livre, son dernier, est le sommet de son œuvre. Il réunit les résultats de ses recherches et ses intuitions majeures sur les potentialités positives de la nature humaine. Elles le conduisent à s'interroger sur ce que signifie être " complètement humain ". Ce livre déborde le champ traditionnel de la psychologie pour devenir une exploration de la nature humaine. Mêlant recherches, expérimentations et observations, Maslow y traite de biologie, de besoin, de valeur, d'expérience paroxystique (mystique), de créativité, d'éducation, de synergie, d'organisation sociale, de connaissance, de science, de transcendance, de motivation... A travers tous ces aspects de l'humanité, il n'a de cesse de chercher et de montrer le meilleur de l'homme. Pour lui, le psychologue doit inviter chacun à se réaliser et à constituer une société favorable à cet épanouissement, une société " eupsychique ".
C'est engageant, n'est-ce-pas ? Et bien, à la lecture c'est... exaltant et encore, je fais sobre.
J'y reviendrai peut-être avec des extraits, mais je voulais juste partager une réflexion :
Réduire Maslow à sa pyramide, c'est comme réduire Coué à sa méthode ou Épicure aux épicuriens. Si on devait me réduire à ce qui brille le plus chez moi, on me réduirait à ma femme. Mais ce n'est qu'un bon mot. Pas plus.
Related Posts with Thumbnails