vendredi 25 février 2011

Alors il entra en écriture


Mesdames, messieurs,
Ca le fait, non, ce ton légèrement solennel ?
C'est logique : il y a de la  solennité dans mes doigts alors que je clavière ce billet.
Et pour cause : je vous annonce ma retraite de ce blog. Pour quelques temps. ou plus.
Je le sais tenu par ailleurs par de bonnes âmes et de bonnes mains. Terra Philia va continuer sa vie. Tranquillement. J'en suis ravi.
La raison de cet adieu est simple : j'ai décidé d'écrire. D'entrer en écriture. De me consacrer à des temps d'écriture, disons.
Et comme le temps n'est pas élastique, je fais le choix de réduire mon implication sur le virtuel pour prendre  le temps de cette écriture.
Je n'ai à cet instant pas d'idée précise de ce que je ferai. Faut s'organiser, voir, expérimenter !
Solennité aussi parce qu'émotion. Joie. Je me sens courageux, là, pour le coup ! Car cela fait des années et des années que je dis nourrir ce rêve : écrire un livre. Des années et des années que j'essaie en dilettante. Ou au burin. A peu près autant d'années que je cherche, notamment via les blogs, à assouvir ce désir d'écriture. A le mettre dans ma vie. A lui trouver place. Sans jamais vraiment y parvenir. Alors j'essaie de lui donner une place. On verra ce qui tombe du pommier ! Il y a des moments, on se sent à prendre le taureau par les cornes. Sur ce coup-là, j'en suis très heureux.
Je viendrai bien sûr prendre de vos nouvelles et vous en donnerai sans doute.
Je vous embrasse.
En aimant bien placer celle-ci : il est adieux qui disent à bientôt...

Identité numérique

Je ne sais pas vous, mais moi, en fait, je m'y perds un peu. Je parle ici d'identité numérique. De sa propre identité numérique. Je veux dire, car je ne me sens pas très clair sur ce coup-là, la personne que l'on est sur le net, et la personne que l'on est dans la vie.
Je pratique les blogs et les courriels depuis maintenant de longues années. Je commence à en mesurer les effets. Tous ne me plaisent pas. Parfois ça colle, parfois ça ne colle pas.
Cette question de l'identité numérique, qui est l'air de rien une nouvelle identité que l'on endosse dans nos existences, un nouveau "truc" que l'on met dans nos vies et qui n'existait pas avant, qui prends du temps, qui demande de l'énergie, je ne cesse en fait de me la poser.
C'est pas tellement le qui suis-je sur le net qui me taraude. C'est le qui je suis sur le net et que je ne suis pas dans la vie. C'est le qui je suis dans la vie que je ne suis pas sur le net. Il y a du singulier qui finit pluriel. Pourtant, je fais partie de ceux qui essaient de ne faire qu'un. Je n'ai jamais souhaité que le net me serve de cachette où je serais différent de ce que je suis. Mon ambition est de réussir à être une seule et même personne. Par moments, j'ai l'impression d'y parvenir. A d'autres moments de m'y perdre. Cette ambition est parfois terriblement ambitieuse car il y a une sorte de schizophrénie qui me dérange aux entournures dans tout ça. Et de ce point de vue, je trouve que Facebook est un accélérateur de particules. Ce que l'on met en ligne, ce que l'on ne met pas, ce à quoi on réagit, ce à quoi on ne réagit pas.
C'est  fascinant à observer, tout cela. Et un peu flippant, à la fois. Le net grouille de vie. Mais d'une vie comme à côté de la vie, même si des fois, on se rend compte à quel point cette vie à côté de la vie peut changer la vie.

jeudi 24 février 2011

Il a fini par partir

(il est préférable de lire l'épisode précédent pour mieux comprendre la suite)

Il a fini par partir.
Vieil oiseau de nuit, au bout du rouleau de la vie, le hibou meurtri a quitté son perchoir, sa balançoire. Il ne sautera pas dans le vide, ne videra pas son chargeur et ne se fera pas sauter le caisson.
Le vieil hibou a choisi.
Il a pris un oiseau d'acier à prix d'or, un sac à dos pour tout bagage. Advienne que pourra ! Page blanche et saut dans un vide métaphorique. S'est envolé en passager le hibou. Recroquevillé comme un foetus en attente d'avenir. Soixante berges et apeuré comme l'enfant battu, abîmé, abandonné qu'il fut.
Va mon Frangin, tes ailes d'oiseau de nuit accueilleront le possible et te remercieront du risque. Ce n'est plus ton choix. C'est le choix.
Va. Tu as pris les pas de Gauguin sur la musique de Brel. Tu seras oiseau de jour et de liberté, albatros conquérant, aube d'un nouveau jour.

Il a fini par écrire.
Même les étoiles sont différentes, dit-il. Il parle de pêche et de poisson cru, d'averses d'eaux chaudes et de senteurs, de chant d'oiseaux et de lagon. Et des mots comme bonheur et authentique, contacts et invincible, rencontres, rigolade, donnent des couleurs à son écriture qui n'était plus que faire-part mortuaire, parchemin dégringolant, cortège funèbre.
Peins-le à la Gauguin ! Chante-le à la Jacky ! Croque-le, ton Eté Indien, il te va bien.

DSK pas plus que les autres

Elle me demande : Qu'est-ce que tu penses de DSK ?
Je prends mon temps pour répondre. De prime abord, en effet, je suis tenté de répondre : rien, je n'en pense rien de DSK. Je m'en fous.
Mais ce n'est pas la vérité.
La vérité, c'est déjà que ces gens-là, on en pense ce que nous en disent les médias. Et encore : les médias qu'on fréquente. Les autres on ne sait pas. L'autre vérité, c'est que ces médias qui parlent de ces gens-là me fatiguent. Et que du coup, ces gens-là m'agacent.
Alors je lui réponds : DSK, je n'y crois pas plus que d'autres.
Aussi sec j'ajoute : En fait, ils me fatiguent avec leurs peut-être, peut-être pas. Ils sont tous dans une bulle, ils entretiennent la bulle, et je crois foncièrement que la vérité est ailleurs. On est trop sur l'idée d'une France issue de De Gaulle. Les temps ont changé. On est au bout d'un système. On n'évoque pas la suite, on parle de l'Europe et du Monde qu'en terme de frais, de problèmes. Nos démocraties sont pauvres. Moi, je pense que la démocratie, c'est comme un jardin : si on fait que récolter, à un moment, la terre s'est appauvrie.
Elle dit : ben oui, mais entre lui et d'autres en 2012 ?
Je lui réponds : mais moi je ne suis pas en 2012. C'est loin, 2012. Regarde : qui aurait dit la Tunisie, l'Egypte en quelques semaines ? Regarde : tout ce qu'il y a à faire aujourd'hui et qu'on ne fait pas ! Regarde : tous ces gens qui sont pas bien. Tu crois que c'est leur problème, qui en 2012 ?
A force de transformer la politique en annexe du PMU, on finit par passer son temps à savoir qui sera partant et non partant. On oublie le reste.

mercredi 23 février 2011

Le sexe, c'est pas bien !

Depuis le temps qu'on vous le dit ! Fallait-il que les labos nous le prouvent ?

Ainsi donc, les religions ne suffisaient pas, ni le SIDA pour stigmatiser le sexe et ses différentes pratiques. Voici maintenant que l'on nous annonce que le sexe oral est potentiellement cancérigène. D'après une récente étude, il vaut mieux être fumeur que pratiquant de l'amour buccal, les risques de cancer de la gorge étant moindre pour les fumeurs !

Par Amour pour votre compagnon ou votre compagne, protégez-le du mal, demandez lui de fumer (la pipe ou le cigare feront l'affaire pour compenser). Et surtout, ne jouissez plus !  

Bourges mérite le détour

J'ai vécu à Bourges un an et demi.
Bourges, de prime abord, c'est le genre de ville, Printemps et éventuellement course cycliste mis de côté, on en en pense rien. On n'a pas d'idée. On n'a pas d'avis. On peine d'ailleurs à situer la cité sur une carte.
Ceci fait qu'en arrivant pour la première fois, on ne s'attend à rien de particulier, on craint même le pire, surtout lorsque dans mon cas, il y avait dans les  premiers regards la visée que c'était désormais là que j'allais vivre et travailler.
Venant de l'ouest et de Chateauroux, je ne fus pas spécialement mis en appétit par une campagne plate comme un galet (le Lorrain aime le relief) et par une entrée de ville marquée par une gigantesque entreprise.
Aussi qu'elle ne fut pas ma surprise en me coltinant le centre-ville. Puis les jours suivant en l'arpentant pedibus.
Je fus marqué un jour par la qualité du silence qui régnait dans le vieux Bourges. J'étais en ville, je marchais, j'entendais les oiseaux. Cette image sonore m'a longtemps marqué !
Bourges est une  ville de caractère. Très belle. Secrète aussi. Qui se mérite et qui se découvre. Cerise sur le gâteau : la ville abrite en son sein, outre une cathédrale célèbre, un marais véritable poumon vert. S'y balader vaut son pesant de lentilles.

mardi 22 février 2011

Anniversaire

Mon père fête ses 79 ans aujourd'hui.
Ca me fait drôle.
Peut-être parce qu'il se rapproche de plus en plus de cette "barrière" des 80 ans. Qui en impose, c'est clair. C'est pour l'an prochain.
Peut-être parce qu'il témoigne finalement d'une sacrée force de vie lui que la santé laisse peu en paix depuis un paquet d'années maintenant.
Je pense que lui aussi, ça lui fait drôle, d'atteindre ce cap là.  Voilà un homme qui a longtemps estimé que sa vie s'arrêterait tôt et qui, bon an mal an, s'est accommodé du fait de grimper dans l'échelle des âges de la vie.
79 ans.
En 2011, voilà un âge assez étonnant à revisiter, en vérité.
Qu'on y songe...
Cet homme a connu la seconde guerre mondiale, la France heureuse, mai 1968, la crise de 1973, l'eau courante, l'électricité dans tous les foyers, puis la voiture, le téléphone, la télévision, l'ordinateur. Enseignant, il a connu des générations d'enfants et de parents, finissant sa carrière avec des anciens élèves devenus parents d'élèves. Citoyen, il a fait de la politique au sens noble du terme. A participé des affaires de la cité, en qualité de responsable associatif, puis d'élu dans la municipalité du village. Aujourd'hui encore, gardien de mémoire en quelque sorte, il s'occupe d'une association.
Respect.

La main de la page 123

« Une autre expérience a été effectuée avec des bibliothécaires auxquels on demandait d’effleurer la main des lecteurs en leur remettant un livre. On interrogeait ensuite les clients qui sortaient de la bibliothèque sur la qualité des services offerts par la bibliothèque. Ceux dont on avait touché la main donnaient des réponses plus favorables que les autres, et se souvenaient mieux du nom du bibliothécaire. »
(...)

lundi 21 février 2011

Faibles et puissants

"Il faut être dur avec les puissants et doux avec les faibles"
J'ai encore entendu cette phrase énoncée comme une vérité absolue et partagée par Martine Aubry et Philippe Sollers l'autre jour à la télévision. Et de se congratuler, fiers d'être sur la même longueur d'ondes et d'avancer sous le même étendard.
Bien entendu, il s'agit là d'une antienne bien connue et dont beaucoup se gargarisent, sûrs d'être du bon côté et certains d'être, ainsi, justes et fraternels.
Je ne suis pas de ceux-là.
Je trouve cette phrase d'une grande injustice au contraire. Je considère qu'il faut être doux avec tous, faibles ou puissants et juste avec tous, faibles ou puissants. Et j'essaie, à chaque instant, de me conformer à cette règle. J'y trouve une cohérence, ce qui me permet de pouvoir affirmer l'idée et de la défendre le cas échéant.
J'ajoute que j'aurais plus de respect pour quelqu'un qui affirmerait qu'il convient d'être dur avec faibles et puissants que pour quelqu'un qui aurait un comportement différent envers l'autre suivant la catégorie à laquelle il est censé appartenir.

dimanche 20 février 2011

La mémoire du futur

En retombant par hasard sur une info m'apprenant que Michel Butel allait créer un hebdomadaire (L'impossible, il s'appellera), j'ai resongé à un canard dont j'avais causé naguère dans un blog aujourd'hui disparu : L'Autre Journal. On en trouve des traces ici, , ou encore là.
Cet ovni de la presse, j'ai eu la chance de le rencontrer alors que je faisais mes premiers pas dans le métier de journaliste.
Ce fut pour moi une révélation et bien plus.
Alors qu'on m'apprenait me disait d'écrire comme ceci et comme cela, L'Autre Journal semblait ouvrir toutes grandes les portes du possible.
Dire que cela m'a inculqué un ton, une manière d'écrire serait un poil exagéré mais il y a tout de même de cela.
Je me délectais à chaque numéro de ce qui était posé, comment c'était posé, les surprises que cela générait, les intérêts que cela suscitait.
Pour moi, qui part souvent du principe que les gens ne lisent pas ou plus, il n'est pas meilleure récompense que de savoir que quelqu'un s'est plongé dans un texte qu'il n'aurait pas lu et qu'il y a pris du plaisir. Ou qu'il y a appris quelque chose.
Alors je vais soutenir l'Impossible. Question de mémoire. Et de futur.

Ah ! La belle chanson !

Beaucoup aimé lire la chronique de François Morel dans la revue Serge.
A propos de la chanson, il écrit notamment ceci :
(...) Les chanteuses sont comme les chansons. Elles sont inexplicables, elles sont amphigouriques. Incompréhensibles. Comme le mouvement des planètes, comme la propension des tartines à tomber toujours sur le côté beurré. Oui, on a beau dire, la chanson, ça reste un truc curieux. Vous prenez une musique moyenne additionnée à un texte médiocre et tout d'un coup, vous ne savez pas comment ça vous arrive, vous touchez au sublime, vous rejoignez les étoiles, vous flirtez avec la perfection. Partout sur votre corps, et jusque dans le bas du dos, vous avez des frissons. Le poil se hérisse. Les lèvres tremblent. Le nez coule. Pleurent les yeux. Ah la belle chanson ! La chanson qui toute votre vie vous accompagnera, vous réchauffera dans la froidure, vous protégera dans la misère, vous consolera dans la détresse. La belle chanson !
D'un autre côté, vous avez un texte magnifique, une musique merveilleuse et avec le sourire poli que vous a appris votre mère quand tante Marie-Cécile vous montre toute sa collection de jolis cannevas jonchés de biches aux abois et de fleurs des bois, vous dites "bravo c'est très beau" mais vous n'en avez rien à foutre. Strictement rien à foutre. C'est comme ça. C'est injuste la chanson. C'est tendancieux, c'est inéquitable. C'est arbitraire. C'est l'émotion pure. Ca ne se discute pas. Ca ne se commande pas. Ca échappe à tout. A la raison. A la logique. (...)

samedi 19 février 2011

Les rives

Le lit de la rivière

Il avait décidé de remonter la rivière, comme ça, les pieds dedans. Flic, floc. Juste pour voir où elle allait, ou plutôt, juste pour voir d'où elle venait. Il la fréquentait depuis tellement longtemps, la connaissait finalement si mal. Ce n'était pas une promesse qu'il s'était faite, ça non, et à dire vrai, il fut le premier estomaqué en mettant les pieds dans l'eau, même si personne ne l'accompagnait pour voir ça ce matin-là.

L'idée l'avait toqué un soir, au débotté, il fumait tranquillement sa cigarette, assis sur le rebord du monde, contemplant une lune généreuse, notant que peu de nuages et peu d'étoiles, comme si tout était fait pour qu'il admirât la ronde compagne des hiboux.

Tiens, il s'était dit. Et si je remontais la rivière, comme ça, juste pour voir où elle va, ou plutôt juste pour voir d'où elle vient ?

vendredi 18 février 2011

Le jour où [Charlie Chaplin]

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai compris qu’en toutes circonstances,
j’étais à la bonne place,
...au bon moment.
Et, alors, j’ai pu me relaxer.

Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle Estime de soi.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai pu percevoir que mon anxiété et ma souffrance émotionnelle,
n’étaient rien d’autre qu’un signal lorsque je vais à l’encontre de mes convictions.

Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle Authenticité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé de vouloir une vie différente
et j’ai commencé à voir que tout ce qui m’arrive contribue à ma croissance personnelle.

Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle Maturité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai commencé à percevoir l’abus
dans le fait de forcer une situation, ou une personne,
dans le seul but d’obtenir ce que je veux, sachant très bien que ni la personne ni moi-même ne sommes prêts et que ce n’est pas le moment.

Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle Respect.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai commencé à me libérer
de tout ce qui ne m’était pas salutaire,
personnes, situations, tout ce qui baissait mon énergie.
Au début, ma raison appelait ça de l’égoïsme.

Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle Amour Propre.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé d’avoir peur du temps libre
et j’ai arrêté de faire de grands plans ,
j’ai abandonné les mégaprojets du futur.
Aujourd’hui, je fais ce qui est correct, ce que j’aime,
quand ça me plait et à mon rythme.

Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle Simplicité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé de chercher
à toujours avoir raison et me suis rendu
compte de toutes les fois où je me suis trompé.

Aujourd’hui, j’ai découvert l’ Humilité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé de revivre le passé et de me préoccuper de l’avenir.
Aujourd’hui, je vis au présent, là où toute la vie se passe.

Aujourd’hui, je vis une seule journée à la fois, et ça s’appelle Plénitude.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai compris que ma tête pouvait me tromper et me décevoir ,
mais si je la mets au service de mon cœur
elle devient un allié très précieux.

jeudi 17 février 2011

Comment trouver nos cycles de sommeil ?

Reçu dans ma boite mail d'excellentes infos de Nicolas Pene, dont je viens de télécharger le guide de la sieste.
Voici voilà :
Supposons qu'un de tes cycles débute à 22h00 et un autre à 23h20. De ces 2 données, nous pouvons extraire 2 informations : Un cycle du sommeil dure en moyenne 1h30. Supposons qu'un de tes cycles débute à 22h00 et un autre à 23h20. De ces 2 données, nous pouvons extraire 2 informations : Tes cycles de sommeils devraient en moyenne durer 1h20. Afin de t'endormir convenablement et rapidement, il serait bon de te coucher vers 21h45-22h00 ou, passé ce créneau, vers 23h05-23h20.

En outre, supposons que ton cycle moyen de sommeil dure 1h20, le moment idéal pour te lever serait la fin d'un de tes cycles : soit 5h40, 7h00 ou 8h20.
Bien sûr, nos cycles ne sont pas aussi parfaitement réglés. Ainsi, pour détecter le plus finement possible tes cycles naturels de sommeil, il est nécessaire d'être particulièrement attentif à ton rythme biologique. Par exemple, chaque bâillement est annonciateur d'un début de cycle. De même, à chaque fin de cycle de sommeil, nous nous réveillons partiellement (même si nous ne nous en rappelons pas). (...) Bien sûr, nos cycles ne sont pas aussi parfaitement réglés. Ainsi, pour détecter le plus finement possible tes cycles naturels de sommeil, il est nécessaire d'être particulièrement attentif à ton rythme biologique.

Apport à l'harmonie

Aïkido et vie quotidienne (Source : Claudiogène)

Je vous propose une réflexion déjà ancienne tendant à mettre en parallèle les principes de l'Aïkido et une philosophie du quotidien.
En effet, il m'est apparu que j'avais tendance à me comporter dans la vie comme l'aïkidoka se comporte dans son art. J'insiste sur le fait de cette découverte "à l'envers". Il n'a jamais été question, consciemment, de coller à cette pratique.

L' Aï-ki-do (Union de l'Energie et de la Voie) est un art martial créé à la fin du 19ème siècle, arrivé en France au milieu des années 50. Son fondateur estMaître UESHIBA et la référence française, Maître Christian TISSIER.

La Philosophie : CHERCHER L'HARMONIE : l'agresseur doit être dissuadé d'attaquer le plus tôt possible. Le dissuader si possible avant même qu'il en ait l'idée.

Les Principes : Art de la non-violence fondé sur les esquives et les immobilisations. Aucun coup n'est porté et il n'y a pas de compétition. On ne combat pas, on travaille. On n'a pas d'adversaire, on a un partenaire.

La Pratique : A tour de rôle, on simule une attaque afin que le partenaire puisse appliquer une technique et progresser.

L'Etiquette : Le Salut et le Respect, ainsi que les règles de politesse et de courtoisie donnent une certaine noblesse à cet art.
Le but de l'entrainement, c'est l'entrainement.

Le parallèle

Applications conscientes ou inconscientes dans la Vie Quotidienne :

On peut s'appliquer à la non-violence en évitant agressivité, physique et verbale, et en ne faisant pas de procès d'intention.
Pas de méfiance n'empêche pas la vigilance.

Accompagner les autres vers l'harmonie globale. C'est une attitude écologique. Je dois m'efforcer de rendre l'autre et moi-même gagnant. Si l'autre a perdu, j'ai perdu aussi.

Avoir une attitude positive et empathique évite la plupart des conflits, c'est la dissuasion.
Etape suivante, esquiver l'attaque. Si ce n'est pas suffisant, immobiliser sans frapper pour anéantir définitivement l'agression, et pas l'agresseur.
Donc, ne pas se servir des mêmes armes que l'autre même si c'est lui qui a commencé, même s'il insiste.

Cette façon de faire crée de l'harmonie. La noblesse s'oppose à la vulgarité. La grandeur à l'animalité.
Pour cela, il est nécessaire d'être farouchement "hors compétition" dans tous les domaines.

Même si cela peut sembler à certains, naïf, new-age, ésotérique, ça marche.
L'addition des énergies sera toujours plus créatrice que le rapport de forces.

mercredi 16 février 2011

Mexique aïe aïe äie !

On parle moins voire plus de l'identité nationale, ces temps-ci. Encore un sujet pschitt, qui s'enflamme, qui retombe, tout de suite la suite. A défaut, on connaît la chanson.
Pourtant, en essayant d'y comprendre quelque chose à l'affaire de Florence Cassez, cette française condamnée puis incarcérée au Mexique et qui devient le terrain d'une guerre diplomatique entre les deux pays, je me suis fait la remarque suivante : je n'aime vraiment pas l'image de la France que donne dans le monde le président de notre république. Vraiment pas.
Drôle d'identité nationale.
Bien sûr, on ne sait pas tout.
Mais visiblement, parce qu'il a transformé une promesse hâtive en un combat personnel qui est en train de prendre tout le monde en otage, notre douce France semble se comporter comme un enfant gâté, pour ne pas dire mal élevé. J'ai encore une fois le terme d'indécence au bord des lèvres. Parce que je pense à la jeune femme, à qui son pays promet des choses, et qui, en attendant, etc.
Ce qui me chagrine, c'est qu'à mesure que la liste de ce genre de situations s'allonge, je me dis : mais combien de temps il va falloir pour sortir de cette spirale du passage en force à tous les étages ? A quoi ça rime ? Où ça mène ? Je pense nulle part. Je pense à rien de bon. Et dire que dans peu de temps, Ségolène Royal va demander pardon au Peuple Mexicain... :-)

Pour une stratégie constructive

J'ai attendu que l'actualité se calme sur le sujet de la révolte des magistrats pour donner mon avis.
Après les propos médiatisés du Président de la République, on a assisté à une réaction émotionnelle, épidermique d'une profession. Touchée parce qu'elle s'est sentie stigmatisée. Et doublement touchée car elle tire, depuis longtemps, le signal d'alarme sur les effets possibles d'un manque de moyens, effets qu'on lui reproche, a priori, à la faveur d'un fait divers tragique et médiatisé.
Nous avons là, un exemple flagrant de victimes qui par leur manque de gestion d'une situation dont elles ne sont pas, à la source, responsables se retrouvent rejetées et dénigrées. L'accusation de corporatisme devient évidente, comme celles de laxisme, d'angélisme voire d'inertie. Et ce n'est plus le système, les moyens ou le pouvoir qui sont les coupables, mais ses dénonceurs.

Petit jeu

Essayons de deviner ce que dit la totalité de cette enseigne commerciale.

mardi 15 février 2011

Métiers de l'attente

Il fallait y penser, à cette expression.
C'est joli, presque : métiers de l'attente.
Sur un site internet, que vous pouvez découvrir ici, on montre ces gens qui sont quoi ? Ils sont pour certains figés, ils sont surtout présents. Et le disent. Sur la page d'accueil du site, ce texte :
« On ne sert pas à rien sinon on ne serait pas là, mais on ne sert pas à grand-chose non plus.
On est là. On représente quelque chose.
Un nom, une autorité, une réputation…
On est une présence qui, à l'occasion, se manifeste.
Rarement.
Le badge, l'uniforme, la posture condamnent notre être au paraître.
Physiquement autre, on est plus que jamais confronté à soi, isolé dans une introspection forcée. »

lundi 14 février 2011

La musique c'est magique

Ca ne tient pas à grand chose, un coup de coeur musical. Et ça mène loin. Un artiste que quelques minutes plus tôt vous ne connaissiez pas du tout et qui, quelques minutes plus tard, vous le savez, vous le sentez, entre dans votre panthéon.
Il est des écoutes qui ne trompent pas. Des indices fiables : plusieurs morceaux de l'artiste, par exemple, et tous qui vous parlent. Un sacré signe !
Mais revenons à l'origine du coup de coeur. Ca tient à rien, finalement !
Prenez ce film du dimanche soir. Regardé du bout des yeux. Compromis, disons : madame voulait un truc qui prenne pas trop la tête.
Vous regardez, donc.
Et puis à la fin, tout à la fin, une musique qui vous fait faire deux choses : un, vous tendez l'oreille. Deux, vous comprenez pourquoi ce film là, si ça avait un sens, le voilà !
Ensuite, ben vous plongez pardi !
Là, en l'occurrence, c'est Otis Taylor que je viens de découvrir.
Ô merci à toi internet, vous allez chercher c'était quoi, cette chanson, c'était qui, cet artiste. Vous creusez, vous lisez, vous souriez. D'un côté vous prenez des infos, de l'autre vous cherchez à écouter.
Toujours ce même émerveillement, en allant consulter sa bio : fichtre, il est dans le circuit depuis un sacré moment ! Toutes ces années, lui sans vous, et vous sans lui. Et ce maintenant, qui s'éclaire de cette présence nouvelle. La musique, avec ces rencontres, ces émerveillements, ces univers, est décidément d'une richesse éternelle. Sans fin, je veux dire. Et c'est tant mieux, car il y a cette certitude : ailleurs, d'autres coups de coeurs sont en gestation, d'autres rencontres s'effectueront, d'autres explorations seront possibles.
Magique music. Magiques artistes.

Tricher, c'est pas bien :-)

En lisant cet article consacré à la tricherie lors des examens, je n'ai pas pu m'empêcher de songer à quelques années arrière :-)
Passons sur les coups d'yeux chez le voisin au collège ou au lycée. Les trucs écrits dans la main. Les machins planqués dans les chaussettes. Et soyons fous ! J'ai trois triches quasiment anthologiques à vous soumettre, j'espère que vous communiquerez les vôtres !

dimanche 13 février 2011

Voyages en amnésie

Coup sur coup, deux lectures, deux pages d'un magazine, deux sujets différents et au bout du compte, une même sensation : quand il déconne, l'Homme, c'est vraiment du n'importe quoi. Du grand, du vrai n'importe quoi. Alors pointer du doigt. Dire, redire, redire encore, autant que nécessaire.
Premier article, une découverte pour moi, je n'avais jamais entendu parler de cette histoire : Noël 1996, quelque part près des côtes de la Sicile. Un bateau coule. 283 personnes meurent. On ne le saura qu'en 2001. Un pêcheur vivait mal avec le secret. Car en 1997, des pêcheurs avaient repêché des cadavres. La collectivité avait décidé de ne rien en dire. "Ils sont morts parce qu'ils avaient payé leur voyage. Ils étaient devenus une marchandise sans valeur. Les trafiquants ne voulaient pas s'embêter à perdre du temps à les retrouver".
La chute de l'article laisse songeur, dans le sens bien y réfléchir : " 283 malheureux, morts pour avoir rêvé d'une vie meilleure. Pour avoir cru en l'avenir. Et en l'Homme. Ce fut, sans doute, leur principale erreur".
Second article, une confirmation pour moi, je ne cesse d'être convaincu par cette bêtise : le titre, c'est "L'hyperconsommation, un suicide écologique". Ca annonce un documentaire qui sera bientôt diffusé sur M6 (mercredi, en l'occurrence). Il y est question du désir compulsif, de l'achat permanent, exemple avec les téléphones portables. D'une durée de vie de quatre ans, ils sont en général changés tous les deux ans, tous les 6-9 mois pour les plus jeunes. En 1983, explique l'article, le portable était plus polluant, pesait 1,5 kg contre 100 g actuellement. Moins polluant le nouveau ? Oui. Mais comme il y en a des millions de plus en circulation, voilà voilà. Autre exemple : les appareils électroménagers. Une panne sur deux n'est plus réparée. Ere du jetable. Z'allez me dire, rien de bien nouveau. Et de fait, oui, rien de bien nouveau. Mais il est des piqûres de rappel qui piquent et qui rappellent. Car derrière tout cela, comme c'est écrit dans l'article, voilà "une valse absurde entre la technologie la plus inventive de tous les temps et la gabegie la plus aveugle". Heureusement, il y a le piste du recyclage et de la transformation de nos poubelles diverses et variées en matières premières. Un espoir dans cet océan de trou sans fond. Nouveaux métiers à la clé.

Au-delà

Samedi ciné dans mon cinéma de quartier. Le dernier Clint Eastwood. Au-delà. J’ai aimé, beaucoup !

"Les seuls fantômes du film sont intérieurs et, ce faisant, bien plus sournois. Eastwood, plus sobre et crépusculaire que jamais, met en scène les non-arrangements de ses protagonistes avec la vie et la mort et invite à une méditation à la fois douce et anxieuse sur la résilience."
Olivier De Bruyn
Lire sa critique sur Rue 89


VOIR Un extrait du film.

samedi 12 février 2011

Au nom de la rose

Assurément, l'un des mots du week-end, chez nous, ce sera Rose. Rose la fleur, pas forcément la couleur.
J'en suis à la fois charmé et désolé.
Charmé parce qu'il y a quelques temps, une de nos connaissances nous avait offert un séjour "Tables gourmandes" à madame et à moi. On a mis du temps à décoller, mais cette fois, ça y est : c'est pour ce week-end. Nous partons cet après-midi, mettons le cap sur un hôte-restaurant qui a tout organisé sur le thème de la Rose. L'hôtel est un concept. La patronne une folle des jardins et une amoureuse de cette fleur. Les chambres portent des noms de roses. Nous mangerons sur place. Avec l'espoir d'être bien sûr roses de plaisir.

Enfants d'Afrique

Ce qui se passe en Afrique du Nord m'interpelle, forcément. Même si je me sens très, très humble sur ce coup-là : je suis incapable de comprendre ce que peuvent ressentir des gens qui ont vécu 30, 40 ans sous le joug de dictatures.
Je fais juste un voeu en passant pour ces populations : gardez votre âme ! Ne tombez pas dans le panneau dans lequel nous, il semblerait que nous soyons tombés. Double voeu, même : puissiez-vous nous inspirer !
Dans ma vie, j'ai juste passé une semaine dans un pays d'Afrique du Nord. La Mauritanie.
Ca m'a laissé un souvenir indélébile.
Parce que là-bas, les relations humaines étaient au coeur de la vie.
Depuis, je ne cesse de penser que tous nos progrès ne sont rien face à cette perte immense que nous avons engendrée dans le même temps : la perte du sens de l'autre, la perte du sens collectif.
Pour parfois ne pas faire un geste par rapport à certaines injustices, croyez bien que je n'en suis pas spécialement fier.
En tout cas, pour souvent penser que la France file un bien mauvais coton, je ne peux m'empêcher de noter qu'une proximité s'installe entre ces peuples qui se soulèvent et nos peuples qui ont un genou à terre.
Est-ce que cela fera tâche d'huile ?
Est-ce que telle une vague, la poussée populaire atteindra nos côtes ?  Ou sommes-nous, comme je le crains un peu, bien malades, bien la tête dans l'étau ?
Je pense aussi à l'Italie, à la Belgique, à l'Espagne, je connais moins l'Angleterre, encore moins les pays de l'ex Europe de l'Est.
Je crois qu'au fond de moi, même si la violence me terrifie, j'ai confiance.
Et tout à l'heure, alors que je bisais mes enfants qui se levaient, alors que nos regards se croisaient, je me disais que j'avais besoin de cette confiance. Pas si simple !

vendredi 11 février 2011

Dialogue(s)

Ci-dessous deux commentaires qui lancèrent une conversation...
Si le coeur vous en dit, pouvez participer !
Claudio : En toute amitié... je te trouve bien à cran ces temps-ci. Je t'ai connu plus sage et moins vindicatif. Tu sais bien que l'esprit partisan tue l'objectivité et que la critique des autres amoindrit l'estime de soi ;-)
Tu m’ôterais un petit poids en côté coeur en te réconciliant avec les beaux billets ou liens emplis de générosité et d'espoir que tu nous sers souvent ici. Je viens de faire ma part. C'est ton tour. En toute amitié...
Didier : Je m'étais donné janvier pour réfléchir et février pour agir :-) Le ton nouveau est arrivé (c'était ça ou j'arrêtais j'ai choisi ça) ! Donc plutôt qu'à cran, ce qui n'est pas du tout le cas, je dirais que ça monte d'un cran et que j'y prends plaisir. Rien ne dit que les beaux billets ou liens emplis de générosité ne seront plus servis ici. Au contraire ! 

Causons collectivités locales

Bientôt, des élections cantonales. 20 et 27 mars. Pour une partie du pays (les départements renouvellent leurs élus tous les trois ans par moitié). Ces élections seront les dernières du genre.
En 2014, réforme des collectivités explique, on change la formule.
Cette fois, tout le monde votera.
Il se pourrait même qu'il y ait une nouveauté puisque seraient créés à cet horizon un nouveau statut d'élu local : le conseiller territorial. Il siégerait à la fois à la Région au Département. Pour l'occasion, nos actuels cantons seraient redessinés.
L'idée gouvernante est celle-ci : en réduisant le nombre d'élus, on va réduire les dépenses des collectivités locales. Pas du tout avéré dans les faits, mais passons. Il y a trop de niveaux de collectivités, de toutes façons, a pensé le législateur. Qui, regardant en dessous, n'a pas tout vu visiblement.
Car il n'a supprimé aucun un niveau, il en même un créé un nouveau et décidé "d'organiser" le qui s'occupe de quoi. Pas idiot. Mais à force de reculer, il a fait une soupe où on ne s'y retrouvera pas plus et surtout pris le risque d'être anticonstitutionnel : le principe de libre administration des collectivités n'est plus assuré.
Et puis notons-le : il (le législateur) ne s'est attaqué qu'à un échelon de collectivités : le couple région - département. Pour le reste, on ne touche pas. Pas vraiment. Ca fait penser au bordel dans une classe. On pointe du doigt le méchant. Et on pense qu'ainsi, on a réglé le truc.
Communes, communautés de communes, syndicats de communes, services d'état, état, Europe : tout cela continue son bonhomme de chemin. Structures associées itou.
Du coup cette question : imaginons que cette logique soit la bonne, imaginons :-)
Pourquoi dans ce cas ne pas avoir décidé la même fusion pour les communes et les communautés de communes ? Et pourquoi ne pas avoir décidé la même fusion pour l'assemblée nationale et le Sénat ?
Mais suis-je bête. Départements et Région sont pour une large part à gauche.
On nous vend des réformes, mais on ne pousse pas les logiques, ou alors on pousse celles qui se ne disent pas. Bref, on fait du deux poids deux mesures. Les constats sont bons. Les solutions mauvaises. Et à la longue, c'est pénible...
PS : les départements et les régions sont majoritairement "tenus" par des élus de gauche. Suffisant pour expliquer qu'il n'y ait que ça qu'on flingue ? Je n'ose le croire...
PS 2 : comme les régions vont avoir plus d'élus, presque tous les "hôtels de Région" vont devoir investir dans de nouveaux locaux ou réaménager les leurs. Sûr que ça va pas occasionner de dépenses supplémentaires, de frais nouveaux, etc...

jeudi 10 février 2011

No brilisme




Ha le beau billet que l’on pourrait faire ce soir !
Il ferait monter la température à quelques instants de ce grand moment de télé.
Ce soir le Président va causer.
Et de faire des suppositions, de décrire l’ambiance, les questions sans réponse depuis la dernière émission, les sujets qui seront (ou pas) abordés…bref, d’y aller de sa belle plume (et il y en a ici !) de tenir le lecteur en haleine.
Pour résumer: faire un beau billet d’actu.
Et puis il y aurait « la chute », la fin du suspens et comme tout fini par un hyper lien, on inviterait les visiteurs à cliquer !



Faisons compliqué, ça sera plus simple

Il y a des gens, ils adoptent toujours un positionnement si particulier, si étonnant, si déroutant même que je me demande ce qu'ils ont au juste dans la caboche. Je me faisais la remarque l'autre jour au boulot, au sortir d'une réunion. Assez spéciale, finalement, la réunion
L'ordre du jour était relativement simple, pourtant, mais l'ambiance de l'échange fut très, très particulier. Quelques années en arrière j'en aurais même été assez dérouté, me demandant où diantre j'avais posé les pieds. Mais à la longue, on se fait à certains codes internes. Et s'ils continuent à vous interpeller, ils sont dans le paysage.
En fait, c'est comme si le sujet de la réunion ne servait en réalité que de décor, de prétexte à d'autres choses qui se jouent, de manière subliminale. Une comédie des apparences, pour certains de soi à soi (je suis beau, c'est super ce que je dis), pour d'autres de soi vers tel ou telle (deux options : qu'est-ce que tu en dis connard, tu ne serais pas d'accord avec moi ?), pour d'autres encore à l'adresse du monde entier (regardez comme je vous emmerde, regardez comme je suis costaud dans ma partie, etc).
Il y eut du coup de la nervosité, beaucoup, de l'agressivité, parfois, et toute une palette d'échanges surprenants, de hors sujets divers et variés, le tout gratiné par les effets du monde moderne : téléphones, ordinateurs, gens qui se lèvent, qui partent, qui reviennent.
Oui, curieux ballet !
Comme j'étais invité à surtout tendre l'oreille, je ne suis guère intervenu dans ce sport bizarre mais je n'en ai pas loupé une miette. C'était ethnologie, pour moi. Et aussi un peu désarroi. Le faisons compliqué sinon ça serait simple a de beaux jours devant lui !

Malaise

Le Palais de justice à Nantes-Photo LP Fallot


Le malaise devient une lame de fond en ce mois de février 2011.
"Le mouvement sans précédent des magistrats français contre les propos de Nicolas Sarkozy accusant la justice de fautes touche la quasi totalité des tribunaux et cours d'appel français. Ce sont 170 juridictions sur un total de 195, dont Paris, qui ont voté un renvoi des audiences non urgentes, a annoncé mercredi l'Union syndicale des magistrats (USM, majoritaire), qui appelle à une poursuite du mouvement jusqu'à lundi." (Source rtl.fr) Faut-il s’en étonner ? Des voix se sont pourtant élevées pour mettre en garde, alerter. Des voix autorisées, dont la compétence ne peut être mise en doute.
L’une d’elle est celle de Robert Badinter, ancien Garde des Sceaux et ancien Président du conseil constitutionnel.
En 2007 :
(…) il faut rappeler que la justice pénale n'a pas pour mission d'être une thérapie de la souffrance des victimes. Elle a une fonction répressive, dissuasive et expressive, car elle exprime les valeurs de la société. Mais elle ne saurait avoir une finalité thérapeutique.
En janvier 2011 :
Cela fait soixante ans que j'appartiens au paysage judiciaire, jamais il n'y a eu, au sein de l'institution judiciaire, chez les magistrats, une pareille d'amertume, un malaise aussi profond.

Sources Le Monde.fr

Une grande manifestation est prévue à 14H30 à Nantes(et dans de nombreuses villes) et devrait rassembler, au-delà des magistrats, les travailleurs et surveillants pénitentiaires, les avocats et même des policiers. (A lire sur Le Point.fr)


mercredi 9 février 2011

Le Grand Blanc

Magnifique interview de Laurent Blanc dans le France Football de cette semaine.
L'actuel sélectionneur des Bleus évoque notamment comment il a vécu le fameux 12 juillet 1998, lui qui fut expulsé (injustement) en demi-finale et qui n'a pas pu du coup disputer la finale.
Vachement émouvant lorsqu'il raconte que ce qui lui a permis de gérer la situation, " c'est de se rendre compte très vite qu'aucun retour en arrière n'était possible et que donc, il faut se rendre utile à l'équipe ". Ce donc est puissant !
" Je ne me suis pas apitoyé sur mon sort et je voulais pas qu'on s'apitoie sur le mien. Il y avait un truc trop important qui se jouait " dit-il aussi, en précisant : " J'ai trouvé mon adrénaline là où je pouvais ". Magistral dans le côté adaptation, bien collectif, conscience que quelque chose de plus important que soi se joue.

mardi 8 février 2011

Meilleurs vieux

Ca m'a tellement gavé que j'en ai acheté le journal !
Aujourd'hui en France, en l'occurrence.
Surtitre : Vieillissement de la population - Dépendance.
Titre : Ca va coûter trop cher.
J'ai pensé à mes parents, qui vieillissent. Et qui lisent ça.
J'ai pensé à mes gamins. Qui lisent ça.
Et franchement ? Franchement je n'ai pas aimé cette manière de présenter les choses.
Ca fait quelques temps déjà qu'on parle de la dépendance des personnes âgées, et toujours ce même prisme pour en parler, et toujours cette façon écoeurante de montrer quoi ? A des gens qu'ils pèsent ? A des gens qu'ils sont devenus un coût ?
Mais qu'est-ce que c'est que cette connerie !
On s'attaque aux personnes handicapées, après ? On leur dit qu'elles sont décidément une trop lourde charge pour la société ?
Mais c'est quoi que cette société ?
Tellement on en prend dans la tronche que même les haussements d'épaule font mal aux dos.
 Je pense à mes parents, à leur vie, je pense à leurs parents, je pense à tous mes vieux et j'ai pas spécialement de la fierté à être de cette époque qui traite ainsi les gens. Je n'ai pas souvenir qu'ils aient pris des mitraillettes pour que la science progresse, pour que la santé s'améliore. Non, pas souvenir qu'ils aient pris des mitraillettes. Et la retraite ? Ils y avaient droit, ils l'ont prise. Et avant ? Ils ont bossé, cotisé. Pas souvenir alors qu'on leur ai dit qu'ils étaient une richesse.
J'ai envie de quoi ? D'un peu de décence. De beaucoup de responsabilité.
Et qu'on arrête ce massacre, qu'on cesse d'atteindre la dignité des gens en toute impunité, qu'on cesse de se défausser sans cesse.
Assumons. C'est tout.

La fin des sujets tabous ?

Et si nous étions à l'aube de l'ère de l'intelligence ?
Un vent de révolte souffle sur les conservatismes, le politiquement correct et la pensée unique. Et je me prends à m’exalter, moi qui pensais ne pas voir cela de mon vivant.
Oui, un député a osé parler de modifier le statut des fonctionnaires et de leur proposer de travailler par missions.
Oui, deux Etats Européens ont osé avouer l'échec du multiculturalisme.
Oui, Jacques Attali (approuvé par Cohn-Bendit) ose parler d'interdiction du tabac.
Oui, le Revenu Universel devient un sujet de discussion comme un autre.
Oui, on a enfin le droit de critiquer les indignations à 3 Euros.
Oui, on peut se permettre de critiquer le Téléthon et les pièces jaunes.
...
Va-t-on pouvoir être contre le mariage des homosexuels, puisqu'on était déjà contre celui des hétéros sans être taxé d'homophobie ?
Va-t-on pouvoir être aussi sévère avec la religion musulmane qu'on l'est avec la catholique, sans être taxé de racisme ?
Va-t-on pouvoir ne pas trouver plus drôle Stéphane Guillon que Mimi Mathy, et inversement ?
Va-t-on pouvoir faire un lot de la journée de la Femme, de la St Valentin, de la Fête des Mères et consoeurs, et les noyer sans scrupules ?
"Ah ! Quelle serait belle la Liberté ! La Liberté".

Ce monde est beau !

L'actualité nous offre ces temps-ci mille raisons d'espérer un monde encore plus beau.
Espérer bien sûr, car, quels que soient les effets déclencheurs, le monde sera toujours ce que nous en ferons.
Les soulèvements de la Tunisie, de l'Egypte sont sources d'espoir mais ne doivent pas être pétards mouillés, victimes d'euphorie ou de naïveté.
Cet Internet est source de Liberté, d'autonomie, d'indépendance, de connaissance. Il nous permet de rivaliser avec les bien-nés, les nantis, les héritiers. Il gomme, en partie, les classes sociales. Il nous permet de visiter des musées, de partager des informations, des émotions, de l'amour. Il nous redonne de l'importance.
La concurrence nous fait du bien. Les opérateurs téléphoniques ne répercuteront pas la nouvelle TVA qui leur est imposée.
Jacques Attali ose proposer l'interdiction du tabac. Voilà de l'avancée humaine, humaniste, révolutionnaire et, bon sang, ça fait rêver ! Cohn-Bendit dit que cette interdiction "ne le dérangerait pas". Qui l'eut cru ? Magnifique.
On ose de plus en plus dire la vérité. On bouscule le politiquement correct, on innove, on invente, on crée. Et c'est à chacun de voir le positif en cela.
C'est notre responsabilité individuelle de voir les bienfaits de ce monde qui change, d'en tirer tous les bénéfices pour nos Frères Humains.
Marre de la morosité inventée ! Marre de la peur du lendemain et du voisin ! Marre des mesquineries partisanes !
Debout les morts ! Ce monde est beau. Prouvons-le !

Mon pays se shoote au délétère

Je ne sais pas si c'est une tendance, une accumulation de "hasards", le fruit de savantes organisations ou autre mais je me faisais la remarque l'autre matin, pendant qu'en Belgique on pleure un gouvernement et que dans le Maghreb on les dégage ces gouvernements : en France, depuis six bons mois maintenant, l'écume de l'info nous ramène de drôles de bois flottants.
A vrai dire, si ça ne coule pas, ça tangue. Mais de ces mouvements qui frappent différemment selon que l'on rame dans les cales ou que l'on scrute l'horizon en haut du mat.
Une chose est sûre : je ne me retrouve guère dans ce qu'il convient d'appeler une ambiance de merde.
Curieuses similitudes de déroulés en tout cas. L'été dernier, au sortir d'une bagarre sociale qui n'a pas eu lieu autour des retraites, avec mouvements de masse aussi vite nés que vite tués dans l'oeuf, nous étions dans les affres de l'affaire Bettencourt, elle-même source de l'affaire Woerth.
Alors que l'hiver s'en va, un remaniement et des fêtes plus tard, nous voilà au pied d'une nouvelle vague de courroux sociaux (enseignants et magistrats) et pif paf poum voilà que surgit ce que l'on peut appeler l'affaire Alliot-Marie.
Oui, elles sont troublantes ces similitudes.
Comme si des feux s'allumaient là pour détourner ceux qui brûlent ici.
C'est assez désobligeant. Pour ne pas dire écœurant.
Mon pays file un mauvais coton et se shoote au délétère.

lundi 7 février 2011

Mémoire

Il reste quoi de la mémoire ? Mystère !
Des miettes qui jonchent son sol, dont on ne sait pas toujours que faire, dont on s'accommode parfois, et qui curieusement résistent avec force à l'aspirateur.
On ne les voit pas.
D'autres fois, elles sont incrustées dans le parquet.
Elles sont là.

dimanche 6 février 2011

La vie

Anniversaire, Renaissance.
Et d'abord...

Renaissance

Samedi 5 février, Cros de Cagnes

Février est synonyme de marines.
Parce que les couleurs sont belles et la lumière si particulière.
C’est le (s) moment (s) du Cros et qu’importe si chaque année,
je fais (presque) les même photos.
Le plaisir du déclic est toujours le même
et l’envie de partager aussi.

C’est comme une renaissance rythmée par les minutes
qui chaque jour, nous offrent un instant supplémentaire
d'un bonheur indéfinissable.

L’envie de chanter à la terre entière.

Je te donnerai
tous les bateaux tous les oiseaux

Je te donnerai
les océans, les goélands…

samedi 5 février 2011

La leçon de l'enfant

C'est étonnant cette disposition d'esprit qui consiste lorsqu'on se fait prendre la main dans le sac, d'abord à nier, puis à avouer par bribes, et seulement quand le dos s'enfonce dans le mur.
Je me souviens, qu'enfant, lorsque je me faisais prendre, choper, gauler, attraper, je me débrouillais toujours pour accélérer les aveux, qui, je le savais, viendraient un jour ou l'autre. J'en profitais pour faire un package avec d'autres bêtises passées. Cela me permettait de ne subir les sanctions qu'une fois. Une fois plus sérieuse certes, mais, je préférais cela à la répétition.
Si j'avais piqué dix bonbons et qu'on me reproche d'en avoir chapardé un, je disais illico que c'est jusqu'à la dizaine que j'étais allé.
La vie nous offre des exemples nombreux, d'adultes, de responsables, parfois hauts-responsables qui n'ont pas, excusez la prétention, la même analyse que cet enfant.
Sans juger si c'est bien ou mal, je me demande pourquoi un mari volage n'avoue que les adultères découverts. Pour pouvoir se faire coincer plusieurs fois ?
Sans juger si c'est bien ou mal, pourquoi une Ministre fait des pieds et des mains pour justifier un voyage en avion sujet à caution et attend qu'on s'aperçoive qu'un second voyage ressemblait fort au premier (information récente, à confirmer) au lieu de profiter du premier incident et d'englober les deux. Cela aurait prouvé sa bonne foi et l'aurait sans doute mieux fait dormir.
Pourquoi les sportifs confondus de dopage, n'en profitent pas pour tout lâcher, une bonne fois pour toutes ? Les analyses d'urine se conservent bien et reviennent comme des boomerangs.
Pourquoi des chefs d'Etats autocrates répètent-ils les erreurs de leurs pairs en se déjugeant mètre par mètre ? Ils doivent bien savoir que c'est le meilleur moyen de tout perdre. Faire un grand pas visible, palpable, surprenant leur laisserait une petite chance de ne pas être acculés.
Mais, ce qu'en disent les enfants... hein !


Mon amour du foot

Cet article s'adresse à celles et ceux qui ne comprennent pas comment on peut aimer le foot.
Qui trouvent con qu'on puisse à ce point idolâtrer un truc qui fait qu'on court derrière un ballon et qu'on est en transe lorsque le cuir s'en va épouser les filets.
C'est assez simple pour ce qui me concerne, mesdames et messieurs.
Je vous demande juste un effort de mémoire.
Rappelez-vous vos plus tendres années. Esquissez un sourire à la première pensée qui vous vient. Esquissez même de la tendresse pour ces moments ou ce sourire. N'hésitez d'ailleurs pas à le partager dans les commentaires, dites-nous où il vous a conduit, ce sourire, où elle vous a mené, cette tendresse.
Moi, c'est le foot. Et je vais vous dire pourquoi.

L'indignation du moment

Le problème des idéologies, surtout lorsqu'elles sont suivies avec aveuglement (pléonasme ?), c'est tout ce qu'elles cassent en se croyant légitimes.
Ca me fait penser à la personne intelligente qui devient très conne dés qu'elle se croit dans son bon droit.
Ce sont les remarques que je me suis faites ce matin en lisant l'article c'est la faute aux autres, sur le blog à Jef.
Ca ne me fait pas rire et pourtant ça devient risible ce raccourci idéologique qui consiste à penser puis faire croire que le déficit public implique de facto de réduire le service public et donc de supprimer des postes. Parce que je suis quelqu'un d'open, je comprends le raisonnement. Je le comprends jusqu'à un certain point, disons. Sans esprit de chapelle : je fais partie d'une collectivité, et je suis le premier à savoir que des ménages ne feraient pas défaut.
Le problème est que ce ménage est fait en dépit du bon sens.
Je n'ai en tête, écrivant cela, que deux exemples : celui des enseignants et celui des travailleurs sociaux.
Penser deux secondes que ces gens ne sont pas des investissements pour la société, c'est se tirer une balle dans le pied. Ne penser et ne faire croire qu'ils ne sont que des charges est révélateur d'une vision désastreuse de la vie d'une nation.
De la même façon, un boulanger, un médecin, un ouvrier ne sont pas des charges pour un pays mais aussi des investissements.
Ce ménage tape là où il ne faut pas.
Il ne tape pas là où il faudrait.
Il déresponsabilise les responsables et cupabilise les victimes.
C'est facile, trop facile, simple, trop simpliste, c'est en réalité insupportable.
Ils vont nous laisser quoi ? Des lambeaux ?On va les laisser nous laisser des lambeaux ? Pauvres de nous :-)
Dans une société où le rêve est moqué parce qu'il est emprunte à l'utopie, dans une société où l'impossible supplante bien trop vite le possible, dans une société où la médiocratie comptable l'emporte sur la créativité, je ne peux m'empêcher de me dire qu'on obtient ce qu'on mérite, et qu'on récolte ce que l'on sème.
Et c'est bien connu : on est un con.

4 750 jours (environ)

Il y a de l'émotion, chez nous, le 5 février. Toujours. Cette date est entrée dans notre panthéon. C'est jour anniversaire. Anniversaire de notre premier. Gars fête ses 13 ans. Et forcément, toujours aussi, ces pensées qui conduisent à se dire que les parents que nous sommes devenus fêtons aussi nos treize ans, ce jour là. Et même un peu la veille.
Le premier enfant chamboule tout. 4 750 jours environ que ça dure et que ce 5 février là, tout bascula. Tout changea. En long, en large et en travers. C'était pour nous en 1998, de ces années où ce matin-là est gravé dans le marbre.
Le temps des anniversaires évolue.
Les premières années, on a la mémoire facile des premières heures, des premiers jours. L'enfant grandit, il pousse comme on dit, on se gargarise. Là il marche. Là il parle. Là il est à l'école. Là, etc.
Les années suivantes, on a le futur qui semble avancer en accéléré. Nom de zeus, on se dit après le CP, puis aux abords du CM1. 8,9, 10 ans : qu'est-ce que ça file ! Puis onze, puis douze, voilà déjà le collège, puis treize.
4 750 jours environ !

vendredi 4 février 2011

Il avait l'oeil sur Brel, Ferré et Brassens

Je viens d'apprendre en lisant ma revue de chanson préférée (Serge en l'occurrence) que le photographe qui a réalisé la "fameuse" avec dessus Brel, Ferré et Brassens était récemment décédé. Jean-Pierre Leloir a marqué l'histoire (lire ici).
Cette photo, quand même !
Elle est vraiment impressionnante.
Au passage, découvert un billet sur le sujet. C'est ici.

Février de cette année là

Est-ce que février est le mois de trop ?
Chaque année, je crois, je me pose cette question !
Essentiellement parce que dans nos contrées, je veux dire en Lorraine, l'hiver n'en finit pas de durer et février se présente comme le dernier maillon de la chaîne.
Les gens soupirent alors qu'il faut encore froid, les gens s'impatientent car c'est le dernier mois d'hiver.
Mélange de hâte et de ras-le-bol qui fait songer aux derniers kilomètres d'une longue route. On se tortille sur son siège, on se veut à la fin, on est encore dans le pâté.
Février est aussi le premier mois "normal" de l'année, enfin presque puisque ce feignant manque de jours, c'est-à-dire que sont franchement derrière nous le temps des agapes, le temps des galettes, le temps des soldes, le temps des résolutions. A ce propos : pouvez-les dire, maintenant, les résolutions que vous avez prises et que vous tenez ! ??? Les autres, on s'en moque :-)

mercredi 2 février 2011

La bouffée d'amour

La bouffée d'amour !
Voilà une sensation qui est bonne.
La bouffée d'amour d'un père, qui regarde ses enfants, et qui les aime fort, fort, fort.
Ces bouffées là sont géniales, parce rien de précis ne les déclenche ni les provoque.
Elles sont bénies, comme tombées du ciel, ou jaillies de terre.
C'est fort !
La bouffée débarque à l'improviste, n'importe où, n'importe quand. Elle est l'invité que l'on adore. Elle s'empare d'une seconde, parfois même d'une fraction de seconde, et alors, c'est tout l'univers qui se réchauffe.
C'est bon !

mardi 1 février 2011

Têtes bien faites

Ce matin, pas vu les 40 bornes. Je suis parti de chez moi. Je suis arrivé sur mon lieu de travail.
Entre les deux ? Le (grand) bonheur du jour : l'écoute du dernier CD des Têtes Raides.
L'an demain, il s'appelle. Treize morceaux, et comme d'habitude, une grande richesse de mots, de sons, de formules, d'ambiances.
Merci les gars.
En lire plus ? Cliquez ici (Le Post) et là (RFI)
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