vendredi 2 décembre 2011
Solange
vendredi 4 novembre 2011
Le "Tigre" de Villefranche
mercredi 19 octobre 2011
Impressions Tunisiennes 2/6
mardi 2 août 2011
Une gare est le plus bel endroit pour des retrouvailles, parce que c'est normalement le lieu des séparations.

Lure. 8H20. 12°. Vendredi 22 avril 2011. Jour férié en Alsace-Lorraine.
Je traduis :
Un trou paumé.
Je suis réveillée depuis 5H30 pour prendre mon train à 6H32.
Je gèle parce que je suis crevée et parce qu'il gèle.
Week-end prolongé pour moi : Vendredi Saint-Samedi-Dimanche-Lundi de Pâques.
Il est sympa ce gars. Il m'offre un large sourire, me prend dans les bras, m'embrasse sur les joues comme si nous nous connaissions depuis toujours. Il me demande si mon voyage s'est bien passé, si je ne suis pas trop fatiguée. Il me dit qu'il est content de me voir, de mettre un visage sur mon prénom. Il me présente son fils, un blondinet réservé de neuf ans.
Jusque là, on pourrait croire que je fais la connaissance d'un homme rencontré via un site de petites annonces ou internet. Tout concorde. Sauf que ce n'est pas lui que je viens voir, mais sa femme. Mais Internet y est effectivement pour quelque chose. Et je me sens dans le même état que lors d'un premier rendez-vous amoureux avec, justement, un inconnu familier (mais oui, le genre de personne avec qui on tchat, on dialogue au téléphone mais que l'on n'a jamais vu).
Nous montons dans la voiture, sortons rapidement de la ville, traversons une campagne verdoyante pleine de vaches, de moutons, de corbeaux... et de mouches (il faut bien que la queue des vaches leur serve à quelque chose). C'est joli même si je ne me verrai jamais y habiter. Il m'explique qu'il me dépose et part travailler. Nous nous reverrons dans l'après-midi. Le soleil commence à réchauffer ce camaïeu de verts, c'est calme, c'est odorant, cela semble hors du temps. Et je n'aurai aucune réaction de surprise si une carriole tirée par des chevaux ou des bœufs surgissait devant nous...
Au bout d'une quinzaine de minutes de trajet, mon chauffeur se gare devant une maison. Et là... Et à ce moment...
Chabadabada, chabadabada, hmmhmmhmmm, chabadabada, chabadabada...
ELLE sort. Elle. Mon double. Mon complément. Ma siamoise. Ma jumelle. La seule qui... Celle avec qui... Ma Meilleure Amie. Celle qui ne fut jamais remplacée dans mon cœur. Ma sœur de galère. Ma compagne de passage dans l'âge adulte. Celle avec qui les mots étaient inutiles, un regard suffisait à nous comprendre. Elle me sourit. Elle me tend les bras, m'embrasse. Je me sens un peu gauche, pas à l'aise dans mon corps, dans mes gestes. Je me sens gênée d'être gênée. Elle, elle n'a pas changé. C'est dingue ! Dix-sept ans que nous ne nous sommes pas vues et elle n'a pas changé ! A part la voix. Une voix que la cigarette a éraillé et à qui la Haute-Saône a dédié un accent à couper au couteau.
Si je ferme les yeux, mes oreilles ne la reconnaissent pas. Si je les rouvre, je me retrouve projetée dans les années 80. Le foyer de jeunes travailleurs où nous avons fait connaissance. Le premier appartement dans lequel nous avons habité. Les boites de nuit. Les garçons. Le frigo vide et les plats de pâtes à la sauce à base de concentré de tomate (beurk !), manque de fric oblige. Les conversations dans le même lit jusqu'à point d'heure. Les fou-rires. Les chagrins. Les colères. Les accolades. Les embrassades. Les moqueries. Les séchages de larmes. Les plans machiavéliques fomentés jusque très tard dans la nuit, parfois. Les échanges de fringues. Les séances de maquillage, de coiffage qui duraient des heures avant nos rendez-vous avec les copains.
En quelques secondes, je suis attirée à l'intérieur. Douze yeux m'observent. Ça, c'est impressionnant ! Le temps de me retourner dix-sept petites années de rien du tout et ma meilleure amie met cinq enfants au monde. Deux adolescentes et trois petits garçons blonds comme les blés. La sixième paire d'yeux appartient à la voisine qui n'a pas pu s'empêcher de venir voir « l'amie » (pour une fois qu'il se passe quelque chose dans ce patelin de trois cents âmes...). On me présente, on s'embrasse. Les enfants sont mignons et bien élevés. Mon amie m'épate : elle a, certes, légèrement vieilli (j'insiste sur le légèrement) mais elle n'a pas changé. Cinq grossesses ne l'ont pas rendu difforme, à peine plus ronde. Elle a toujours ce même sourire, cette blondeur, ce regard gris et doux aux paupières légèrement tombantes. Elle fume toujours, elle boit toujours autant de café et c'est devant un mug de ce breuvage toujours autant trop léger à mon goût que nous nous observons, en souriant, sans mot dire sous le regard dérouté de ses enfants. Je ne sais pas combien de temps cela dure. Une micro-seconde, quelques minutes ? Impossible à dire. Elle me dit que je n'ai pas vraiment changé.
Plus tard, dans la journée, elle m'avouera me trouver plus calme, plus posée mais toujours aussi vive dans mes réparties, avec le même humour. On se rappellera plein de choses. Elle rira beaucoup. Sa fille ainée sera étonnée de notre complicité. Il est vrai qu'en quelques minutes, cette dernière s'est réinstallée entre nous. On dira les mêmes phrases en même temps, comme avant. On pensera aux mêmes choses en même temps, comme avant. On se remémorera certains souvenirs en même temps.
Et c'est lorsque sa fille me demandera : « Comment était maman, quand elle était jeune ? » que je me rappellerai que dix-sept années se sont écoulées entre ce vendredi-là et la dernière fois que nous nous étions vues. Elle venait d'ailleurs de rencontrer le père de son ainée, était très amoureuse. Rien ne laissait présager qu'elle fuirait sa région natale, enceinte de quelques semaines, pour se protéger d'un homme devenu dangereux et violent. Rien ne laissait présager qu'elle vivrait des moments très durs, trop durs, seule avec son bébé. Rien ne laissait présager qu'elle referait sa vie avec un homme formidable qui l'épouserait au bout de six mois, lui ferait quatre enfants mais serait le papa des cinq. Rien ne laissait présager, d'ailleurs, qu'un jour nous nous reverrions...
mardi 12 juillet 2011
VAKO part en week-end
En matière de communication chacun de nous a une approche de représentation mentale dominante. Les "PNListes" appellent ces perceptions le VAKO : pour Visuel, Auditif, Kinesthésique et Olfactif auquel on associe le Gustatif. Voici une façon ludique de les représenter par le récit d'un même évènement privilégiant tour à tour les formes différentes de perception. On peut s'amuser à rechercher les mots et expressions choisies pour forcer le trait.
Texte Visuel :
Pour préparer notre dernier week-end, j'ai jeté un coup d'oeil sur le Guide du Routard qui donne assez clairement un panorama des activités proposées par notre lumineuse région.
Après une entrevue avec ma famille, nous avons envisagé de découvrir l'île Sainte Marguerite.
Du port, nous apercevons déjà l'île à l'horizon. La mer et le soleil nous permettent de contempler un spectacle fascinant : les reflets de cette éclatante matinée nous déroulent un tapis de lumière aveuglant qui semble être un miroir où se reflète le bateau qui nous présente notre première vision de l'îlot.
Arrivée : Une oeillade à gauche, un regard à droite. Nous envisageons une échappée à l'ouest pour observer les diverses espèces d'oiseaux présentes.
Apparemment, il semble que Sainte Marguerite soit restée à distance de l'urbanisation et plus nous découvrons le littoral, plus nous constatons que nous avons eu une idée lumineuse en venant ici pour en prendre plein les yeux et pouvoir indiquer cette destination à d'autres.
De mon point de vue, je constate que nous avons passé une excellente journée.
- C'est clair, me répond mon fils.
Texte Auditif :
J'avais entendu parler des îles de Lérins, et je m'étais laissé dire qu'il y régnait un calme absolu.
Bien entendu, je me devais de dialoguer avec ma famille afin d'accorder nos violons sur l'idée de passer une journée à l'île Sainte Marguerite.
Cela disait quelque chose à ma femme et nous ne fûmes pas longs à nous entendre.
Mis à part le bruit assourdissant du bateau, tout était harmonieux.
Entre le clapotis des vagues, les cris des mouettes et quelques rires d'enfants, nous entendions bien faire le tour de l'île à un rythme de randonneur, plutôt que de mettre l'accent sur la baignade.
En fin de journée, nous avions tenu parole. La boucle bouclée, nous entendons bien faire écho sur tous les tons à d'autres personnes de notre journée à l'écoute d'une nature sans fausse note. Nous nous empresserons d'amplifier la rumeur qui était venue chatouiller nos oreilles sur la beauté du lieu.
La prochaine fois, nous écouterons l'appel de l'île voisine, Saint Honorat dit-on le silence est roi.
Texte Kinesthésique :
Le week-end dernier, j'éprouvais une certaine fatigue et ressentais le besoin de bouger et de me relaxer dans un lieu calme et apaisant.
Aussi, sans faire pression sur mon entourage, j'ai saisi l'occasion pour proposer une journée à l'île Sainte Marguerite.
J'avais touché juste, ma femme attrapa l'idée au vol et mon fils ne résista pas longtemps. La tension des derniers jours pesait sur nos organismes et chacun caressait l'envie de décompresser.
Tout commençait bien : nous étions sereins sur le bateau solide, résistant et confortable qui nous menait en toute sécurité sur une mer calme et lisse vers un îlot qui sentait déjà la pinède.
Dès les premiers pas, nous étions très à l'aise sur cette île et une sensation de bien-être nous envahissait. Ce contact direct avec la nature était émouvant.
Après une baignade pendant laquelle la chaleur du soleil et la fraîcheur de l'eau se disputaient la sensibilité de nos peaux, nous décidâmes, de pied ferme, de faire le tour de l'île.
Ce fut un choc : les émotions se succédaient et nous avions à coeur de tout saisir, d'embrasser chaleureusement l'instant présent.
Fin de journée : mon fils en avait plein le dos. Nous, nous pensions avoir eu du flair en choisissant de venir prendre notre pied sur ce doux paradis.
Frappés par tant de sensations, nous sommes excités à l'idée de sensibiliser d'autres personnes à cette excursion.
Texte Olfactif (ou gustatif) : (écrit par notre amie Béa)
Le week-end dernier, j'éprouvais une âpre lassitude et aspirais à goûter aux plaisirs du soleil dans un lieu calme et apaisant.Aussi, sans faire pression sur mon entourage, j'ai saisi l'occasion pour proposer une journée à l'île Sainte Marguerite.
Mon offre les allécha, ma femme approuva d’un œil pétillant et mon fils aussi se laissa tenter. La tension des derniers jours grignotait nos organismes et chacun désirait avaler quelques goulées d’air pur.
Tout commençait bien : nous étions sereins sur le bateau rouge framboise et nos langues se délectaient avec gourmandise du sel sur nos lèvres, traces piquantes laissées par les embruns.
Dès les premiers pas, nous étions très à l'aise sur cette île et une sensation de bien-être nous envahissait. Ce contact direct avec la nature était émouvant. Des fruits gorgés de sucre et de soleil appelaient nos mains.
Après une baignade agréablement rafraîchissante, nous décidâmes, de pique-niquer, la faim nous tenaillant tous les trois.
Le jambon de pays savoureux, les crudités juteuses et colorées, le pain encore chaud et croustillant passaient de main en main. Nous débouchâmes un excellent rosé bien frais aux arômes de fruits rouges et terminâmes ce délicieux repas avec un melon mûr et sirupeux à souhait et des pêches parfumées et sucrées.
Une promenade digestive nous permit de visiter ce site magnifique. Nous étions friands de ces paysages protégés, nous nous délections de ce calme, de ce silence.
Fin de journée : mon fils en avait plein la bouche, touché au plus profond de son être par toute cette beauté offerte. Ma femme, elle, me regardait avec des yeux gourmands. Nous étions repus, notre faim de sérénité assouvie par cette délicieuse journée sur ce doux paradis.
mardi 28 juin 2011
PASSAGE PROTÉGÉ

Ils ont.. oh, bien plus que moi, bien plus que vous, bien plus que 80 ans et sont toujours là. Lui c'est Claude, elle c'est ...elle... Je réalise que je ne connais pas son prénom.
Ils habitent leur 3 pièces coquet dans un immeubles des années 70.
Le matin, ils peuvent accueillir le soleil qui se lève sur la mer, et vérifier la ponctualité des trains. Ce n'est pas au choix, c'est un package : vue mer + vue rails.
La mer, ils l'apprécient même si la tente jaune est souvent baissée à l'arrivée des beaux jours.
Vue du haut, on la devine un peu usée, passée, mais toujours prête à protéger des rayons et de la chaleur quand ces derniers entrent de plein fouet dans leur chez eux rustique aux pièces un peu petites.
Petites mais c'est suffisant quand on à cet âge.
Jadis il y eut un chien qui habitait ce premier étage.
A l'heure où les films se finissaient, à l'heure ou j'allais récupérer mon linge dans le sèche linge, je voyais Claude sortir le toutou et rejoindre ses copains, ceux à qui la corvée du pipi incombait. J'imagine que Madame, elle, se préparait à se mettre au lit. Nous les femmes nous sommes toujours plus longues, le cérémonial du coucher prend toujours beaucoup plus de temps, alors Madame prenait de l'avance, pour que l'arrivée soit synchro...
Dès le printemps, si vous vous premeniez du côté du port, à coup sur vous croisiez Claude et sa dame entrain de siroter un verre à l'ombre d'un parasol. Lui un peu rustre, elle le "Bonjour Madame" toujours poli, souriant.
Il y eut bien des fois ou je me suis dit en rencontrant Claude, l'air renfrogné et le bonjour du bout des lèvres "Il a encore apprécié la crise de la petite... On a quand même la chance d'avoir des voisins sympas".
Claude, un brin sourdingue, vint pourtant un lendemain de fête s'excuser d'avoir frappé au plafond pour nous faire taire.. Il avait été excédé.
Pour le coup, c'est nous qui avions été sourds. Ses coups de balais, jamais nous ne les avons entendus.. pourtant il était tout penaud..et c'est en grand Prince, que d'un geste de la main, mon homme lui fit comprendre qu'on ne lui en tiendrait pas rigueur "Va je ne te hais point..."
Sale jeunes que nous étions.
Au 1er étage, ils prenaient toujours l'ascenseur mais quand nous arrivions ensemble devant la porte de l'élévateur, Madame me disait "Allez y, vous êtes chargée, et puis vous êtes au deuxième, et puis on a tout notre temps, on est à la retraite..".
Sa voix a lui est bourrue, sa voix à elle est chevrotante... Sous ses rides fines de peau très pale, on devine une beauté jadis bien réelle.
Sa carrure à lui est athlétique, tandis qu'elle est petite et menue, toujours bien mise, joliment coiffée....
Mais tout ça c'était avant, avant qu'un beau jour, ils décident de traverser sur un passage protégé, ce même jour où un motard semble pressé et oublie que comme son nom l'indique, les traits blancs sur la route sont là pour protéger le piéton.
C'est Claude qui va tout prendre pour protéger sa dame... Elle, ne serait plus là si...
Les semaines de convalescence succèdent aux jours interminables d'hôpital.
Madame prend toujours l'ascenseur, mais seule. Le chien n'est plus là. Son sourire est déjà moins flagrant. Sa voix est moins enjouée et sans doute plus chevrotante. Encore plus.
Et puis Claude rentre un beau jour. Claude est l'ombre de lui même. Cet ancien prof de sport est décharné, maigre. La canne prend la relève du déambulateur . Il se renfrogne de plus en plus. Lui arracher un sourire, est devenu mission impossible. La TV est de plus en plus forte et de plus en plus allumée. Du matin au soir.
La sortie journalière s'est considérablement raccourcie. Dans le meilleur des cas, c'est la place, quand ce n'est pas un tour sur le parking.. "Par ce que le docteur a dit qu'il fallait marcher".
Depuis la mort de la centenaire, ils sont sans conteste les plus vieux de l'immeuble.
A l'époque, les croiser dans les escaliers ou dans l'entrée, c'était prendre le risque de s'entendre dire "Ah, la petite elle n'était pas contente ce matin"...Honteux, juste un oui inaudible la tête baissée, c'était notre réponse... depuis l'accident, c'est l'angoisse de le voir dépérir un peu plus chaque jour.
Comme un malheur n'arrive jamais seul, l'autre jour c'est Madame qui est partie en ambulance. Claude est resté seul, puis son fils de 60 ans passé, vieux garçon gendarme (de cause à effet?) est venu passer du temps avec son père.
Oh, c'est rien des problèmes de vieux, la santé qui fout le camp....Ca c'est ce que Claude dit. C'est une tumeur au cerveau, ça c'est ce qu'en disent les médecins, et le fils.
Mais il vaut mieux que Claude l'ignore. Ca n'arrangerait pas les choses.
La télé hurle toujours, mais plus d'éclats de voix, ils ne s'engueulent plus. Avec qui voudriez vous qu'il s'engueule ce pauvre Claude, avec son fils?
Et puis ce soir, il est 18h30, le linge m'attend dans la machine, il attend le transfère vers le sèche linge. Je me penche au balcon et je vois sa grand silhouette toute voûtée, sa casquette sur la tête. D'une main il tient sa canne, de l'autre.. ça ressemble à une housse de boules de pétanques... Mais je doute... pourtant.
Soudain j'entends cette voix chevrotante, familière "Allez, profite...".
Ca vient de dessous. Il se tourne et me regarde. Son regard est dur, presque accusateur. ET puis "ouh ouh, là, c'est moi.. allez, profite bien, amuse toi et ne t'inquiète pas, je vais bien".
Son regard ne s'est pas adouci, mais il l'a a du la voir, celle qui vient de lui parler. Il tourne les épaules et reprend son chemin. Il semble si vulnérable à présent.
J'ai un noeud dans la gorge.
Elle est rentrée, mais pour combien de temps?
Claude semble vraiment très fatigué.
Sa voix a elle est calme et rassurante, à la façon d'une mère qui parlerait à son enfant.
Son pas à lui est hésitant, mal assuré... Il s'éloigne. Je le vois disparaître à travers les feuillages des arbres touffus du boulevard.
Toute une vie à partager, à s'aimer, à se querelle, à vivre quoi! Et arriver comme ça, sur la fin.. à devoir se cacher des choses, pour tenir, pour protéger.
Une vie qui bascule, sur un passage protégé.. qu'elle ironie ......et c'est le début de la fin....
lundi 31 janvier 2011
La veille (du premier jour)
Pas rien, la veille !
On est dans tous ses états (sauf pour ceux qui sont peinards), on pense à tout ce qui est inutile puisqu'on débarque en terra incognita, j'en passe et des meilleures.
Et vous ?
Des anecdotes de premières fois ?
Allez... Racontez nous ça...