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vendredi 3 février 2012

Les chaussures italiennes




C’est le roman que j’ai aimé lire en 2011. Loin, (très loin) devant les autres.
Je n’ai pu en fin d’année passée écrire le billet que j’aurais aimé partager avec vous.
Aussi, je vous en livre les premières lignes.
En cliquant sur votre moteur de recherche, vous pourriez en savoir plus, mais cela serait dommage. Partir, dans ce roman d’Henning Mankell, ce n’est pas seulement pour les Baltiques mais pénétré page après page les thèmes qui font (où ne font pas) la vie d’un  être.
J’y ai personnellement retrouvé  les thèmes qui me sont chers dans ma démarche de résilience et si j’ajoute que l’écriture est à la fois simple et très belle, je vous aurais peut-être donné envie de lire Les chaussures italiennes

Je me sens toujours plus seul quand il fait froid.
Le froid de l'autre côté de la vitre me rappelle celui
qui émane de mon propre corps. Je suis assailli des
deux côtés. Mais je lutte, contre le froid et contre la
solitude. C'est pourquoi je creuse un trou dans la glace
chaque matin. Si quelqu’un, posté sur les eaux gelées
avec des jumelles, me voyait faire, il me prendrait pour
un fou. Il croirait que je prépare ma mort. Un homme
nu dans le froid glacial, une hache à la main, en train
de creuser un trou ?!
Au fond je l'espère peut être, ce quelqu'un, ombre
noire dans l'immensité blanche qui me verra un jour et
se demandera s'il ne faut pas intervenir avant qu'il ne
soit trop tard. Pour ce qui est de me sauver, en tout cas,
c'est inutile. Je n'ai pas de projet de suicide.

Henning Mankell, Les chaussures italiennes. En poche dans la collection POINTS.


dimanche 1 janvier 2012


Je complète les écritures des deux billets précédents par une photo prise il y a quelques jours à Nantes.
A toutes celles et ceux qui déposent ici un instant de vie, aux visiteurs de ce blogue qui aiment la Terre et la Philia, mes voeux d'une belle  année d'amour, de vie et de sérénité. 


samedi 17 décembre 2011

Mon gendre a 40 ans


Aujourd'hui, mon gendre a 40 ans.
Rien d'extraordinaire, me direz-vous. Ce n'est pas comme si c'était ton fils. Bah si, un peu quand même. Faut vous dire que je l'aime bien mon gendre. Je le connais depuis plus de 11 ans maintenant. Et j'ai toujours aimé cette différence bâtarde que nous avons ; 14 ans. C'est beaucoup et c'est peu. Le statut les étire et la complicité les rapproche.
Souvent, nous avons des tête-à-tête, des confidences saines, non-chargées de la pudeur ou des contentieux que nos propres enfants peuvent avoir. Nous ne sommes pas souvent d'accord sur la vie sociale, la politique, les usages. Mais nous nous retrouvons dans l'humain. Cet humain qui peut prendre dans les bras, mouiller des épaules, réchauffer à distance.
J'aime quand, plein d'humilité, il s'excuse d'ouvrir peu de livres, de ne pas être assoiffé de culture, d'être parfois "très con", de supporter le PSG et de regarder Con-Lanta.. Et pourtant, son regard est perçant et juste et son intelligence vive et précise. C'est un gars qui voit, qui sait et qui fait. Il est assez impressionnant d'efficacité malgré des chemins qui me sont totalement étrangers.
J'aime quand il ose me bousculer, sans pourtant parvenir à se défaire de ce vouvoiement auquel je ne tiens pas particulièrement. J'aime sentir cette pression intérieure qui le raidit quand il n'a pas pu, taper dans un ballon, faire n'importe quel sport ou partir à la pêche, se coltiner la forêt en courant ou pédalant, aller respirer la nature, l'épouser, s'y rouler ; et plus elle est rugueuse plus elle lui plaît. J'aime découvrir ses excès qui me feraient en plaindre d'autres : ses tonnes de gruyère, ses entrecôtes, ses Petit Prince et ses danettes au chocolat. Cet homme a besoin de s'exprimer comme ça. Faut que ça rentre et faut que ça sorte !
Aujourd'hui, mon gendre a 40 ans.
Et depuis quelques temps déjà, il "quarantainise" Ça mouline dans la tête, les changements de vie, les virages, les humilités naissantes, les charnières qui grincent. Un vrai quarantenaire lucide. Il rêve de forêts, d'étangs et de potager. Il est sévère avec notre époque et parfois je le comprends, mais souvent je le regrette. Il a "La tentation de Démocrite". Aussi je lui ai offert "Le recours aux forêts".
Avec lui, aujourd'hui, j'ai pensé à mes 40 ans. Je les ai trouvés proches. Et j'ai senti que lui, les avait trouvés lointains. C'est la vie.
Bref, je l'aime beaucoup mon gendre.

dimanche 11 décembre 2011

Plaisir d'offrir

C'est de saison, n'est-ce pas ?
Avec décembre arrivent les traditionnelles questions relatives aux cadeaux. Quoi offrir ? Et à qui ?
Je précise d'emblée que j'aime, ces questions-là, et que d'ailleurs, je n'attends pas la seule période de Noël pour me la poser.
Mais on ne peut nier qu'elle prend un sacré volume en cette période.
Passons si vous le voulez bien sur cette frénésie mercantile orchestrée. Là n'est pas le sujet.
J'ai dans Psychologies Magazine un article intéressant, sur le sujet. On peut le trouver en cliquant ici.
J'ai notamment bien aimé cette idée : les cadeaux ont une âme.
Personnellement, j'aime faire des cadeaux.
Et peut-être surtout y penser.
Par opposition, évidemment, j'ai horreur du cadeau bâclé. Du machin qu'on refile. Sans âme, justement. Et de ce point de vue, je dirais que je fais partie de ceux qui n'aiment guère la manière dont au fil des années, la période des fêtes et des cadeaux a évolué, de ce point de vue là.
Les fêtes de fin d'année, c'est sûr, sont devenues pour l'homo capitalisme, un temps important où presque le cadeau est devenu un devoir. Un impératif. Les sollicitations ne manquent pas. Il n'est qu'à voir le nombre de courriels que l'on reçoit dans cette période, tous plus incitatifs les uns que les autres. Sans parler des yeux des enfants, qui brillent devant vitrines et catalogues. Ils savent. Que des portes vont s'ouvrir. Que des cadeaux vont tomber. Nous pensions du ciel. Ils savent que c'est du porte-monnaie.
Je n'aime pas quand les gens ne réfléchissent pas au cadeau qu'ils vont faire, demandant des listes, dans lesquelles ils puiseront. S'impliquent pas. Je n'aime pas les cadeaux qui ne ressemblent finalement ni à celui qui offre, ni à celui qui reçoit. Je pense souvent à tout ce fric qui est bazardé dans le vide, me disant qu'à tout choisir, je préférerais qu'il n'y ait pas de cadeau, parfois. Un morceau de pain suffirait. Un sourire. Un baiser. Mais ce n'est pas trop dans les us et coutumes. Et je ne parle pas de la bouffe, qui s'amoncelle sur les tables, parfois jusqu'à la crise de foie potentielle.
Pourtant...
Laisser le projet germer, utiliser quelques virages, faire son chemin.Y'a du sourire, là-dedans. Du chaud. De l'impatience, parfois.
J'aime l'idée que le cadeau est une rencontre, une passerelle, entre soi et l'autre. J'aime penser à l'autre, ce qu'il aime, ce qu'il représente pour moi, ce que je j'ai envie de lui donner, de partager avec lui.
C'est que le risque est sympa, aussi, dans le cadeau. On peut en effet se louper, ça peut ne pas plaire. Et c'est ça qui est bon. Ca qui n'a finalement pas de prix.

jeudi 1 décembre 2011

Un "beau bébé"

Bonjour,
je m'appelle Sacha. Quand j'aurai fini de vous écrire j'aurai à peu près trois heures. Hé oui, je suis né ce matin.
J'ai entendu dire que j'étais un "beau bébé". Mais je suis pas bête, je sais bien qu'on dit ça à tout le monde. Enfin, au moins à ceux qui sont grassouillets. Je ne me suis pas encore vu mais, il parait que quand on fait 4 kg 370, c'est qu'on est un gros bébé. Et quand on mesure 54 cms, on est grand. Grand, je crois que j'ai le temps de comprendre ce que ça veut dire.
Bon, faut que je vous raconte.
Mon papa, il a dit que ma maman avait été très courageuse ; ça doit être vrai. Et mon papa, lui, il a été très zému ; ça je le sais, je l'ai vu. On me dit que ma soeur, elle a été très sage avec ses grands-parents, pendant que je décidais enfin d'arriver.
Mais pourquoi tout le monde dit "enfin". Tiens, même moi, je l'ai dit. On a cru que j'étais en retard alors que je suis même un peu en avance ; ça commence les interprétations et les ressentis. Y'a des dates, y'a qu'à s'y tenir et patienter, c'est tout. Je vous dis pas ce que j'ai entendu, ça cause, ça cause et ça sert à rien.
Tout ça c'est à cause d'une sage-femme. Femme, elle a pas fait d'efforts, elle est née avec. Mais, sage, elle s'est débrouillée pour avoir le titre sans la consistance. Et, tous autour, ils l'ont crue. Moi, je voyais bien qu'elle voulait montrer qu'elle savait. Elle employait des mots techniques et savants comme font tous ceux qui veulent enfumer leur monde. Des histoires de cols ouverts, de travail en cours, de bouchon muqueux et passage étroit. Ferait mieux d'aller bosser à la DDE, celle-là ! Et sa voix, excitée et stridente, elle me donnait pas envie de lui donner raison.
Moi, j'avais décidé d'attendre décembre, un point c'est tout ! J'ai tout calculé. Le calendrier de l'Avent, je le commencerai à chaque anniversaire. Et puis né un premier, ça vous classe le personnage. Tout de suite. Les autres ? Derrière.
Bon. Là, ça y'est j'ai trois heures. Je vieillis déjà. Je vous laisse, j'ai, au bas mot, un siècle à remplir. Portez-vous bien ! Moi ça va, je suis un "beau bébé".

jeudi 3 novembre 2011

Aujourd'hui jour de Jupiter, si tu es né le 3ème jour du 11ème mois calendaire (peu importe la phase lunaire), ceci est pour toi


Il y a des personnes pour qui l'on ne ressent pas grand chose et que l'on voit tout le temps. Au boulot, par exemple, ou dans la cage d'escaliers, ou bien encore à la caisse du supermarché du quartier. Des gens à qui l'on dit poliment bonjour, bon appétit, mais je vous en prie, au revoir, bonne soirée, etc...

C'est très faux-jeton, finalement, parce que l'on ne pense pas un seul mot de ce que l'on souhaite à toutes ces personnes mais on le dit quand même car cela nous a été inculqué, rabâché, seriné... et c'est bien imprimé, maintenant ! Oh oui ! C'est de la bonne et gentille politesse qui nous permet de bien vivre notre quotidien en société.
Et, dans un sens, c'est tant mieux.

Mais ce qui m'ennuie un peu, dans tout ça, c'est qu'autour de nous (mais là, on élargit "l'autour"), il y a nos amis, nos familles (de sang ou de coeur). Ces personnes-là ne vivent pas dans notre périmètre proche. Elles vivent dans une autre région, voire à l'étranger. Aucun risque de les croiser dans les escaliers ou dans l'ascenseur. Alors le supermarché du coin, pensez donc !!! Et le plus ennuyeux, dans tout cela, c'est qu'à elles, on aimerait dire bonjour tous les matins. On adorerait leur souhaiter un bon appétit, les prier d'accepter qu'on leur cède le passage, qu'on leur tienne la porte. Au revoir prendrait tout son sens parce qu'on saurait qu'on les reverrait très vite. Celles-là, sont loin. Ah bien-sûr, elles ne sont pas toujours au bout du monde, évidemment ! Mais lorsqu'un week-end est bien trop court pour pouvoir allez embrasser celles et ceux à qui l'on tient, c'est que la distance est déjà bien conséquente. Alors, il reste le téléphone (et là, on n'est pas à l'abri de déranger un peu...), la Poste (et ses aléas dans la distribution du courrier) et Internet (qui reste relativement fiable tant que les box ou le Câble n'ont pas subi la foudre). C'est mieux que rien, hein !

Alors, pour nos amis qui sont loin de nous, à qui l'on tient et à qui l'on ne peut pas souhaiter un bon anniversaire par exemple, quand on veut et comme on veut, je joins les paroles d'une chanson d'Alain Barrière et j'embrasse bien fort mon ami né un trois novembre (il se reconnaitra) :

Puisque le temps nous est donné
Ce jour de boire à ta santé
A tes amours, à l'amitié
Ami pour toi, je viens chanter

Jour attendu et redouté
Mais vrai bonheur de partager
Ce bon moment d'intimité
Alors laissons le coeur chanter

Bon anniversaire
C'est le temps venu
De lever nos verres
A ce temps que tu n'auras plus
Bon anniversaire
Sois le bienvenu
Lève aussi ton verre
Tu prendras bien un an de plus
Une année de plus

(Refrain)
Ahahahah le temps qui vient, le temps qui va
Ahahahah ce temps n'a pas prise sur toi
Ahahahah le temps qui vient, le temps qui va
Ahahahah ce temps n'a pas prise sur toi

Que l'on soit pauvre ou fortuné
C'est le jour de tout oublier
Vivre un moment privilégié
A graver dans l'éternité

Salut à toi sérénité
Faut laisser place à la gaieté
Chaque fois c'est un an d'gagné
Alors laissons le coeur chanter

Bon anniversaire
C'est le temps venu
De lever nos verres
A ces douze mois révolus
Bon anniversaire
Sois le bienvenu
Lève aussi ton verre
Tu prendras bien un an de plus
Une année de plus

(Au Refrain)

Puisque le temps nous est donné
Ce jour de boire à ta santé
A tes amours, à l'amitié
Ami pour toi je viens chanter

Jour attendu et redouté
Mais vrai bonheur de partager
Ce bon moment d'intimité
Alors laissons le coeur chanter

Bon anniversaire
C'est le temps venu
De lever nos verres
A ce temps que tu n'auras plus
Bon anniversaire
Sois le bienvenu
Lève aussi ton verre
Tu prendras bien un an de plus
Une année de plus

(Au Refrain)

Alors à toi !
Bon anniversaire !

lundi 25 juillet 2011

Il était de ces hommes...

Il y a des personnes, qu'on ne connaît pas personnellement, et pourtant, quand elles partent, ça bouleverse.

On ne connaît pourtant que leur visage, leurs mots, des pages de livres, des vidéos, des articles de presse mais les paroles sont telles, le message de sagesse est si fort, l'aura si intense, qu'on ne peut s'empêcher de les aimer.

Il en était.

J'avais appris sa rechute il y a quelques jours au hasard du rayon de librairie de mon supermarché. Chouette, me suis-je dit, un nouveau livre de David Servan-Schreiber. J'ai passé une demi heure dans le rayon, à lire en diagonale, incrédule, et finalement à pleurer au milieu des fruits et légumes. Et ce matin encore je pleure son départ...

Ce n'est pas parce qu'on ne voit plus le bateau à l'horizon, qu'il n'existe plus.

Au revoir Monsieur Servan-Schreiber. Au revoir David.

mercredi 1 juin 2011

J'adore les voyages

J'aime les voyages.
Plonger dans la forêt de Démocrite.
Éclairer la grotte de Diogène.
Arroser le jardin d’Épicure.
Chevaucher la monture de Montaigne.
S'abreuver à la source du savoir.
Se perdre dans les noirs de Soulages.
J'adore les voyages.
Ces déplacements d'âme n'ont pas leur pareil. Ils remplissent d'or liquide, enrichissent sans tintement, "paroxysent" l'Être, construisent en coulisses, nourrissent sans fard.
J'aime ces voyages.

Je hais les voyages.
Con comme une valise, dit-on ? J'ai trouvé pire. Une valise à roulettes... Une carte postale... Le récit de voyage d'un autre...
Je déteste les voyages.
Troupeau de m'as-tu-vu déguisés.
Surexcités alignés, fouillés, cadrés, fliqués, encadrés, minutés, stéréotypés.
Euphoriques au badge VIP de moins VIP qu'eux.
Satisfaits, rassasiés d'apparence.
Je hais ces voyages.

jeudi 19 mai 2011

Osez le clito

Osez le féminisme prépare en ce moment une campagne intitulée "Osez le clito"


L'objectif ? Parler et faire parler du plaisir sexuel des femmes. Le clitoris est un organe essentiel du plaisir sexuel. Pourtant, il est souvent oublié, nié, voire mutilé. Avec "Osez le clito", Osez le féminisme veut affirmer que les sexualités des femmes sont multiples, se vivent en dehors de toutes procréation, ne sont pas forcément complémentaire du sexe masculin.

En attendant, pour faire saliver les unes et les autres, faire monter le plaisir (ou la sauce !), rendez-vous sur le site Osez le clito !

jeudi 28 avril 2011

La fille du puisatier

La Fille du puisatier : Photo du film
© Pathé Distribution




J’ai aimé le film de et avec Daniel Auteuil !
Ici et là, je ne lis que des comparaisons avec la version de Marcel Pagnol et les acteurs de la version d’origine.
Oui, en rentrant chez moi j’ai eu envie moi aussi de revoir une scène du film de 1940.
Pour le reste j’ai vu un film de 2011, je l’ai trouvé bien réalisé et bien interprété.
J’ai vu des images magnifiques de Provence, les plans serrés d’un dialogue, les détails d’une vieille « vapeur », les bruissements du vent dans les oliviers…
Presque deux heures d’un moment de ciné comme j’aime, pas une minute d’ennui !
J’ai vu des visages radieux en quittant mon cinéma de quartier.
Tout cela suffit amplement à dire que j’ai passé une très bonne soirée.

lundi 18 avril 2011

Les Coeurs


« Deux œuvres de l'artiste américain Andres Serrano ont été détruites dimanche par un groupe d'ultra-catholiques …. » (Libération.fr du 17 avril) Au train où vont les choses de l’intolérance, peut-être un jour ne sera-t-il plus possible de publier ce type de photo ? (Une sculpture dans un mur près d’une vitrine à Nice.)

samedi 19 mars 2011

Georges

Une chanson inédite de Georges

(La chanson n’a pas de titre… )
Extrait :

Elle entra dans ma vie en patins à roulettes
Elle était verdelette elle était bachelette
L'amour comme toujours marchait à l'aveuglette
J'ai pas su m'écarter j'ai fait une boulette
La publique rumeur m'a mis sur la sellette
La chair fut un peu triste elle était pucelette
Et moi je n'étais pas un véritable athlète
La fringale la prit j'avais pas de galette
Elle quitta ma vie en patins à roulettes (…)


Cette chanson est publiée dans «Brassens, homme libre» le nouveau livre de Jacques Vassal aux éditions Le Cherche Midi qui avaient déjà publié les Oeuvres complètes de Brassens en 2007
(Source :
biblio.nouvelobs.com)

Et aussi à lire ce week-end l’excellent « papier » de Valérie LEHOUX
Derrière la moustache dans le numéro 3192 de Télérama. ( Je vous conseille la version papier)
A l’occasion de l’expo à la Cité de la Musique à Paris.



Illustration: Brassens chez lui à Paris en 1947 - Roger Viollet

dimanche 13 février 2011

Au-delà

Samedi ciné dans mon cinéma de quartier. Le dernier Clint Eastwood. Au-delà. J’ai aimé, beaucoup !

"Les seuls fantômes du film sont intérieurs et, ce faisant, bien plus sournois. Eastwood, plus sobre et crépusculaire que jamais, met en scène les non-arrangements de ses protagonistes avec la vie et la mort et invite à une méditation à la fois douce et anxieuse sur la résilience."
Olivier De Bruyn
Lire sa critique sur Rue 89


VOIR Un extrait du film.

dimanche 6 février 2011

Renaissance

Samedi 5 février, Cros de Cagnes

Février est synonyme de marines.
Parce que les couleurs sont belles et la lumière si particulière.
C’est le (s) moment (s) du Cros et qu’importe si chaque année,
je fais (presque) les même photos.
Le plaisir du déclic est toujours le même
et l’envie de partager aussi.

C’est comme une renaissance rythmée par les minutes
qui chaque jour, nous offrent un instant supplémentaire
d'un bonheur indéfinissable.

L’envie de chanter à la terre entière.

Je te donnerai
tous les bateaux tous les oiseaux

Je te donnerai
les océans, les goélands…

vendredi 28 janvier 2011

2012 dès 2011

Les périodes électorales me passionnent. Alors quand 2012 s'invite dès 2011, je suis le plus heureux des hommes.
Quand, en plus, le calendrier nous offre des cantonales pour s'échauffer, se mettre un peu en jambes avant des Présidentielles qui seront, sans aucun doute, passionnantes, je grimpe aux rideaux. Mieux encore, le PS nous fait cadeau de Primaires que j'imagine, bien plus que délicieuses, jouissives.
Tout cela me va, comme un gant. Je suis un coq en pâte.
Les sondages, les débats, les statistiques, les petites phrases, les argumentaires, les postures, les gaffes, les techniques de com, les mauvaises fois et les émotions calculées... tout, vous dis-je, je prends tout. Avec délectation.
Même si je connais le scénario d'avance ( c'est là ) ça m'excite.
Observateur passionné, c'est un beau métier !

mardi 11 janvier 2011

Magique musique


Cette merveille m'a été transmise par une mienne connaissance. Je n'ai malheureusement pas la source de l'oeuvre. Sinon, c'est avec plaisir que je l'aurais mentionnée :)

samedi 8 janvier 2011

La révolution de l'amour

Comment ne pas avoir envie d’ouvrir un livre qui nous invite à La révolution de l’amour? Et dont le sous-titre évoque l’idée d’une spiritualité laïque , deux mots si importants pour moi, le premier comme un programme dans ma quête de ce que j’ai nommé nouvelle vie ; le second évocateur de belles idées reçues de mes parents. Une valeur parfois mise à mal et qui m’avait incité à rédiger une tribune libre publiée en janvier 2008 sur l’excellent blogue « Claudiogène » aujourd’hui inactif mais resté ouvert.
Luc Ferry : Je connaissais un peu l’homme pour l’avoir vu sur des plateaux de télévision, ancien ministre, philosophe et auteur entre autres d’un best-seller que je n’ai pas lu « Apprendre à vivre ». Mais j’avoue ne pas avoir eu envie jusqu’à ce jour de pénétrer dans l’un de ces ouvrages.

Voilà qui est fait, grâce au Père Noël mais aussi à mon état d’esprit d’aujourd’hui ; fruit d’un travail personnel à cultiver l’esprit ouvert et à essayer de plus avoir d’à priori. (Je publierais d’ailleurs une Note sur ce sujet, illustrée de mon rapport à l’art.)
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