Parce que je ne veux pas conforter les corporatismes, les rentes de situation, les privilèges, les avantages acquis et l'immobilisme.
Parce que je n'aime pas cette idée d'opposer les catégories sociales entre elles.
Parce que je n'accepte pas qu'on se ligue pour conquérir le pouvoir quand on a des projets de société si différents.
Parce que j'ai de la compassion pour un homme aussi injustement attaqué dans son être pendant cinq ans. (Alors qu'il suffisait de discuter ses choix)
Parce que j'ai la conviction que ce camp-là n'a pas une vision juste du monde qui nous entoure, de son mouvement, de sa vitesse et de sa complexité.
Parce que répondre à la peur en réconfortant, c'est infantiliser. Et on finit rabougri.
Parce que remonter ses manches et se serrer la ceinture m'a toujours semblé plus respectable que dépenser un argent qu'on n'a pas.
J'aurais préféré une libéralisation des énergies, de la créativité, et des potentiels de chacun.
J'aurais préféré des propositions humanistes appelant au partage avec les plus démunis, à la solidarité, à l'équité, à l'amour de son prochain.
J'aurais préféré un appel à la responsabilité individuelle et à l'optimisme, une ouverture aux possibles et au risque, à l'énergie additionnée et à la fraternité tous azimuts.
J'aurais préféré plus de modernité, de souplesse, de liberté d'agir, d'élan, de dynamisme et de confiance.
J'aurais préféré des propositions de bousculer le monde, de réformer, de dépoussiérer, de sortir des archaismes et des carcans.
J'aurais préféré qu'on ouvre ses ailes.
J'aurais préféré du courage.
Je vous rappelle que le président SARKOZY s'est assis sur le rapport ATTALI qui préconisait justement la fins des rentes et privilèges corporatistes.
RépondreSupprimerNicolas SARKOZY a , exception faite des avoués, laisser intactes les rentes de droite.
De même il s'est bien gardé de rejoindre MONTI et CAMERON lors du dernier sommet européen lorsque ces derniers avaient demandé plus de croissance en libéralisant les secteurs protégés notamment les professions règlementées.
Vous avez raison cher Anonyme et je le regrette. Cependant mon billet listait les raisons pour lesquelles je voterai contre Hollande et pas celles qui auraient pu me faire voter pour Sarkozy.
RépondreSupprimerD'ailleurs tu ne dis pas que tu vas voter NS.
SupprimerLa jurisprudence Mélenchon : Le lendemain, il a expliquer que "battre Sarkozy" c'était voter Hollande. ;-)
SupprimerAlors puisqu'il faut le dire. Je le dis. Un vote blanc ou une abstention ne favoriserait pas la défaite de François Hollande. Alors qu'un vote Sarkozy est comptabilisé.
Plus clair encore : Dimanche prochain, je voterai Nicolas Sarkozy pour éviter une victoire de François Hollande qui me semblerait plus néfaste pour la France.
Les bras m'en tombent !
SupprimerRemets-toi Ludivine et analyse en changeant d'angle. Tu sais bien que je ne fais pas des choix si importants sans une saine réflexion.
RépondreSupprimerC'était une douce provoc Cher Claudio ! ;o) Je ne suis pas plus surprise que ça même si je n'arrive pas à comprendre.
RépondreSupprimerNéanmoins, si ta réflexion est saine qu'en est-il de ceux qui après une saine réflexion vont voter Hollande ? :o)
Ma particularité à moi, c'est qu'en tant qu'homme de Gauche, je vais voter Sarkozy. C'est en cela qu'il est important que ma réflexion ait été saine.
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