J'étais en colère après François Hollande, ce lundi.
Rien n'a changé !
Un, c'était le bordel sur la route. Comme chaque matin. En pire. Le lundi, j'ai remarqué, soit ça roule plus mal, soit y'a plus de voitures, soit les agapes du week-end passent mal, soit les gens accélèrent du frein pour aller bosser. Un lendemain de primaires, ça le fait pas !
Deux, dans le supermarché, toujours cette sensation que d'une visite à l'autre, les prix ont encore bougé. On dirait des puces de mer, les prix. Sautillent sans arrêt. A la caisse, j'ai fait mon habituel jeu (deviner combien je vais payer). J'ai de nouveau paumé. De dix points, si je puis dire. J'avais parié 62 €, j'étais dans les 72 €. Un lendemain de primaires, ça le fait pas !
Trois, à la maison, il n'y avait plus de café dans la thermos quand j'ai voulu m'en servir un. J'ai donc dû en refaire. Attendre. Un lendemain de primaire, ça le fait pas !
Quatre, dans le Libération du jour, dix pages à se coltiner pour l'après-primaires, comme si on avait le temps. Ca va vite, tout ça, trop vite. Heureusement, dernière page, portrait de la chanteuse L. Après lui, L me suis-je dit un lendemain de primaire. Ca le fait !
Bref, il a du taf l'impétrant final.
La France au François, ils ont dit :-)
Affichage des articles dont le libellé est Noter. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Noter. Afficher tous les articles
lundi 17 octobre 2011
dimanche 30 janvier 2011
Prêt à taux zéro
Le prêt à taux Zéro devient accessible à tous les ménages qui acquièrent pour la première fois leur résidence principale quels que soient leurs revenus
La pub, généreuse, passe ces temps-ci à la télé et s'affiche dans les journaux.
Doux nom de code : PTZ. Comprenez : Prêt à taux zéro.
Z'avez compris : c'est fait pour booster le marché immobilier.
C'est enrobé de slogans qui disent comme l'état veut nous aider, ça cause développement durable, énergies, tout ça. Un bon plan citoyen, quoi, à en croire la pub. En plus, bingo c'était dit en fin d'année dernière : pas de conditions de ressources. C'te bonheur... :-)
Je cite : Le montant du prêt et les conditions de remboursement qui vous sont accordées prennent en compte votre niveau de revenu, la taille de votre famille, la localisation géographique de votre future habitation, son type (neuf ou ancien) et sa performance énergétique.
Dans les faits, moins sympa que ça, cette affaire.
Je viens de faire mes calculs pour chez moi. Pas loin de zéro, le coup de pouce. A mon grand étonnement car je m'apprête à acheter une vieille baraque, qui s'avère être une passoire énergétique, ce qui en Lorraine n'est pas rien. Je m'imagine, naïf que je suis, que je vais justement faire partie de ceux qu'on va super bien aider à acquérir "le bien". Et pas du tout. Je suis précisément dans la case qui fait qu'on va finalement pas trop m'aider.
A n'y rien comprendre (ou presque).
Quelques infos ?
Vous pouvez cliquer ici. Là. Ou encore ici.
Pour le site officiel avec simulateur, c'est là.
La pub, généreuse, passe ces temps-ci à la télé et s'affiche dans les journaux.
Doux nom de code : PTZ. Comprenez : Prêt à taux zéro.
Z'avez compris : c'est fait pour booster le marché immobilier.
C'est enrobé de slogans qui disent comme l'état veut nous aider, ça cause développement durable, énergies, tout ça. Un bon plan citoyen, quoi, à en croire la pub. En plus, bingo c'était dit en fin d'année dernière : pas de conditions de ressources. C'te bonheur... :-)
Je cite : Le montant du prêt et les conditions de remboursement qui vous sont accordées prennent en compte votre niveau de revenu, la taille de votre famille, la localisation géographique de votre future habitation, son type (neuf ou ancien) et sa performance énergétique.
Dans les faits, moins sympa que ça, cette affaire.
Je viens de faire mes calculs pour chez moi. Pas loin de zéro, le coup de pouce. A mon grand étonnement car je m'apprête à acheter une vieille baraque, qui s'avère être une passoire énergétique, ce qui en Lorraine n'est pas rien. Je m'imagine, naïf que je suis, que je vais justement faire partie de ceux qu'on va super bien aider à acquérir "le bien". Et pas du tout. Je suis précisément dans la case qui fait qu'on va finalement pas trop m'aider.
A n'y rien comprendre (ou presque).
Quelques infos ?
Vous pouvez cliquer ici. Là. Ou encore ici.
Pour le site officiel avec simulateur, c'est là.
Nés sous X
Dans l'actualité de ces derniers jours, j'ai été interpellé par la délicate questions des enfants nés sous X.
Pour faire court, le "né sous X" désigne une naissance anonyme. La maman n'a pas souhaité être connue. Les enfants "nés sous X" sont alors adoptés par des familles.
La loi du "sous X" est terriblement délicate.
Parce qu'il n'y a pas vraiment de bonne solution, selon que l'on se place du côté de la mère, et parfois du père, et parfois des grands parents, ou de l'enfant. Qui, plus tard, voudra peut-être connaître ses origines.
Soi-il savoir ? Faut-il lui bloquer les informations ?
J'ai dans ma famille quelqu'un qui est né sous X et qui a passé une bonne partie de sa vie à chercher son père puis sa mère. Il voulait savoir. Qui il était. Pourquoi il était né. Où. Comment.
Une loi pour les "nés sous X", c'est un choix de société.
Qui protéger le plus ? La maman ? L'enfant ? Les deux ? Une vérité, dans un contexte, que devient-elle 15 ou 20 ans après, dans d'autres contextes ?
Quelques infos complémentaires sur le site de l'Express (cliquer ici).
Pour faire court, le "né sous X" désigne une naissance anonyme. La maman n'a pas souhaité être connue. Les enfants "nés sous X" sont alors adoptés par des familles.
La loi du "sous X" est terriblement délicate.
Parce qu'il n'y a pas vraiment de bonne solution, selon que l'on se place du côté de la mère, et parfois du père, et parfois des grands parents, ou de l'enfant. Qui, plus tard, voudra peut-être connaître ses origines.
Soi-il savoir ? Faut-il lui bloquer les informations ?
J'ai dans ma famille quelqu'un qui est né sous X et qui a passé une bonne partie de sa vie à chercher son père puis sa mère. Il voulait savoir. Qui il était. Pourquoi il était né. Où. Comment.
Une loi pour les "nés sous X", c'est un choix de société.
Qui protéger le plus ? La maman ? L'enfant ? Les deux ? Une vérité, dans un contexte, que devient-elle 15 ou 20 ans après, dans d'autres contextes ?
Quelques infos complémentaires sur le site de l'Express (cliquer ici).
mardi 25 janvier 2011
Précarité énergétique
Regardé l'autre soir à la télévision un documentaire sur la précarité énergétique.
Une formule dont j'entends causer et dont la réalité m'a fait froid dans le dos. Et dans le ventre.
Ce qui m'a le plus frappé, dans le reportage, c'est de noter comme nombre de gens paient chers aujourd'hui des choix faits il y a trente ou quarante ans.
Images saisissantes d'habitations, immeubles ou pavillons de lotissements, qui ont mal vieilli et qui n'ont pas été entretenus.
C'est cet "abandon" qui surprend. Comme si tout s'était arrêté à un moment donné, dans notre douce France.
Comme si, au quotidien, il fallait payer la note.
L'autre point saisissant, c'est ces vies qui se déroulent dans ces conditions sans qu'on voit comment pourraient faire les gens pour qu'il en aille autrement. Un côté écrasant, de grandes solitudes, des médicaments pour "encaisser" les conséquences si besoin, notamment lorsque les mômes déclenchent des allergies et de l'asthme.
9 millions de personnes en France, tout de même. La caméra faisant un tour en Angleterre, on apprend que là-bas, c'est pire encore.
En toile de fond, les questions de l'emploi, de la mobilité. En toile de fond, aussi, l'Europe et un service public (l'électricité) qui se "privatisent".
Encore. Toujours.
Une formule dont j'entends causer et dont la réalité m'a fait froid dans le dos. Et dans le ventre.
Ce qui m'a le plus frappé, dans le reportage, c'est de noter comme nombre de gens paient chers aujourd'hui des choix faits il y a trente ou quarante ans.
Images saisissantes d'habitations, immeubles ou pavillons de lotissements, qui ont mal vieilli et qui n'ont pas été entretenus.
C'est cet "abandon" qui surprend. Comme si tout s'était arrêté à un moment donné, dans notre douce France.
Comme si, au quotidien, il fallait payer la note.
L'autre point saisissant, c'est ces vies qui se déroulent dans ces conditions sans qu'on voit comment pourraient faire les gens pour qu'il en aille autrement. Un côté écrasant, de grandes solitudes, des médicaments pour "encaisser" les conséquences si besoin, notamment lorsque les mômes déclenchent des allergies et de l'asthme.
9 millions de personnes en France, tout de même. La caméra faisant un tour en Angleterre, on apprend que là-bas, c'est pire encore.
En toile de fond, les questions de l'emploi, de la mobilité. En toile de fond, aussi, l'Europe et un service public (l'électricité) qui se "privatisent".
Encore. Toujours.
mardi 4 janvier 2011
Promenons-nous
J'aime les bois, les arbres, la forêt.
J'aime pas quand on coupe un arbre. Toujours l'impression qu'on ampute la planète.
Alors, dans le Temps, je lis ça et je me réjouis (partiellement) :
Alors que la déforestation avait atteint la vitesse endiablée de 16 millions d’hectares par an au cours des années 1990, elle est revenue à un rythme un rien plus modéré de 13 millions d’hectares annuels durant la dernière décennie. Et puis, le phénomène se concentre presque exclusivement désormais en Afrique et en Amérique latine. En Europe, en Amérique du Nord et dans une bonne partie de l’Asie (Chine, Vietnam, etc.), la forêt est à l’inverse en nette progression.
Ah, au fait ! 2011, c'est l'année internationale des forêts.
J'aime pas quand on coupe un arbre. Toujours l'impression qu'on ampute la planète.
Alors, dans le Temps, je lis ça et je me réjouis (partiellement) :
Alors que la déforestation avait atteint la vitesse endiablée de 16 millions d’hectares par an au cours des années 1990, elle est revenue à un rythme un rien plus modéré de 13 millions d’hectares annuels durant la dernière décennie. Et puis, le phénomène se concentre presque exclusivement désormais en Afrique et en Amérique latine. En Europe, en Amérique du Nord et dans une bonne partie de l’Asie (Chine, Vietnam, etc.), la forêt est à l’inverse en nette progression.
Ah, au fait ! 2011, c'est l'année internationale des forêts.
jeudi 30 décembre 2010
S comme...
Lu sur Libération :
Grande solitude, cause nationale 2011.
Selon une étude de la Fondation de France :
Un Français sur 10 souffre de grande solitude, c’est-à-dire qu’il n’a pas ou quasi pas de relations sociales avec autrui.
Un Français sur 4 est en situation de « précarité relationnelle », c’est-à-dire qu’il n’a accès qu’à un seul réseau social (travail, famille, amis, etc.).
Un Français sur 3 n’a pas de contact avec sa famille
Un Français sur 5 n’a pas ou quasi pas d’amis
Une personne en emploi sur 5 n’a pas de relations sociales au travail.
Grande solitude, cause nationale 2011.
Selon une étude de la Fondation de France :
Un Français sur 10 souffre de grande solitude, c’est-à-dire qu’il n’a pas ou quasi pas de relations sociales avec autrui.
Un Français sur 4 est en situation de « précarité relationnelle », c’est-à-dire qu’il n’a accès qu’à un seul réseau social (travail, famille, amis, etc.).
Un Français sur 3 n’a pas de contact avec sa famille
Un Français sur 5 n’a pas ou quasi pas d’amis
Une personne en emploi sur 5 n’a pas de relations sociales au travail.
samedi 11 décembre 2010
Revues de détails
Il doit y avoir prochainement un événement ou je ne sais quoi, non ?
Toujours est-il que dans ma boite aux lettres (postale), je reçois ces temps-ci des revues.
Deux d'entre elles font dans la provocation ou quoi, me suis-je demandé ?
Terra Eco me cause de Sarkozy qui a failli devenir écolo. Ne savent-ils pas que ce nom-là, je ne l'écris quasiment jamais et ne le prononce presque pas ? Certes, c'est le président, mais ce n'est pas parce qu'il a été élu que c'est le mien ;-) Je l'appelle monsieur 18 % et je n'oublie pas. Terra Eco me propose aussi un tour du monde des poubelles, fait le match entre la voiture et le scooter (mais je n'habite pas urbanie), m'apprend que Clinton lache la viande et que Tim Jackson est le penseur de demain.
Le Nouvel Observateur, de son côté, m'a proposé la tronche de Dominique Strauss-Kahn en gros plan. La revue m'affiche ensuite ces questions, qui ne sont pas les miennes : est-il encore de gauche ? A-t-il vraiment envie de se présenter ? A-t-il été piégé par Ségolène Royal ? Le Nouvel Obs m'indique que dans ce numéro, je trouverai toutes les réponses à mes questions. Sauf que ce ne sont pas les miennes, je me répète.
Toujours est-il que dans ma boite aux lettres (postale), je reçois ces temps-ci des revues.
Deux d'entre elles font dans la provocation ou quoi, me suis-je demandé ?
Terra Eco me cause de Sarkozy qui a failli devenir écolo. Ne savent-ils pas que ce nom-là, je ne l'écris quasiment jamais et ne le prononce presque pas ? Certes, c'est le président, mais ce n'est pas parce qu'il a été élu que c'est le mien ;-) Je l'appelle monsieur 18 % et je n'oublie pas. Terra Eco me propose aussi un tour du monde des poubelles, fait le match entre la voiture et le scooter (mais je n'habite pas urbanie), m'apprend que Clinton lache la viande et que Tim Jackson est le penseur de demain.
Le Nouvel Observateur, de son côté, m'a proposé la tronche de Dominique Strauss-Kahn en gros plan. La revue m'affiche ensuite ces questions, qui ne sont pas les miennes : est-il encore de gauche ? A-t-il vraiment envie de se présenter ? A-t-il été piégé par Ségolène Royal ? Le Nouvel Obs m'indique que dans ce numéro, je trouverai toutes les réponses à mes questions. Sauf que ce ne sont pas les miennes, je me répète.
Inscription à :
Articles (Atom)