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jeudi 26 avril 2012

Pellicules, pixels et logiciels






La préhistoire de la photo aura duré un siècle écrit Vincent Remy dans un billet (Nos vies saturées) publié dans le dernier numéro de Télérama. (N° 3240, page 13 )
Le père de famille – car il s’agissait généralement d’un mâle, et d’un père – sortait son appareil, lourd, costaud, et tentait d’égaler les professionnels (…) ; bravo papa, on « reconnaît » tout le monde sur la photo !
Vincent Remy nous parle ici de l’argentique (le bon photographe était un as de la technique).
J’ai bien aimé quant il évoque les années 70  et ces quelques  individus louches entretenir le flou, le bidouillage, le gribouillis au moyen de leur Polaroïd. C’était des « artistes » écrit-il.
Puis il pose la question : Qu’est-ce qu’un appareil photo aujourd’hui ?
Bien souvent un smartphone. Avant tout un truc d’échanges. Clic, j’t’envoie çà.
Avant d’évoquer les nouveaux logiciels qui transforment, floutent, saturent, vieillissent à souhait nos clichés avant d’envahir le Net et qui se monnayent très chers et en dollars! 
J’ai trouvé cet article -  qui m’a fait sourire- toutefois quelque peu réducteur:
S’il est vrai que dans les millions de photos " jetées"  sur la Toile, beaucoup sont à en effet à jeter, il y a aussi de très belles choses à voir. La photographie s’est démocratisée avec les pixels et si la technique rend aujourd’hui impossible ou presque de  "rater" un cliché , elle est  un moyen formidable de s’en libérer un peu pour revenir aux sources de la boîte noire.
Dans laquelle il faut, hier comme aujourd’hui   avoir l’œil  et traquer la lumière.  Et çà, c’est la marque de l’artiste.

Illustration : Jour de vent (un de plus hélas !) en Côte d’Azur. PhotosLP  non « bidouillée », je précise, juste un brin saturée.


samedi 1 octobre 2011

La permaculture, cette indéfinissable

J'avais envi de vous parler de la permaculture. Lorsque je pris, au printemps, le temps de me documenter puis, à l'automne lorsque je fis ma première formation, ce fut la révélation. La permaculture me permet de rassembler pleins de petites choses séparées les unes des autres dans ma vie et d'en faire un tout cohérent. C'est finalement le lien que je cherchais, l'ensemble qui chapeaute tous le reste et aide à garder le cap. Voici un bref aperçu de ce que recouvre ce drôle de mot.

La permaculture nous vient d'Australie. A son origine, David Holmgren et Bill Mollison, deux écologistes et universitaires qui élaborent et diffusent leurs idées dès les années 70.

Permaculture signifie agriculture permanente ou culture permanente. En effet, lorsqu'on commence à découvrir la permaculture et à surfer sur internet ce sont principalement des articles, blog, sites consacrés au jardinage que nous trouvons. Et pourtant, la permaculture est bien plus que ça. C'est un art de vivre, une philosophie qui intègre en son sein la systémique, la pensée complexe, le bouddhisme, la CNV, les cultures animistes,l'écologie et met tout cela en cohérence. Finalement, la permaculture, un grand mot pour beaucoup de bon sens.

A l'origine, Bill Mollison et David Holmgren voulaient reproduire des écosystèmes comestibles à l'image de ceux que l'on trouve à l'état naturel (forêt). Puis, cette démarche s'est élargie au design pour devenir une « science systémique qui a pour but la conception, la planification et la réalisation de sociétés humaines écologiquement soutenables, socialement équitables et économiquement viables. » Cette définition de Wikipédia me semble la plus simple et la plus précise.

La permaculture repose sur une éthique (au centre du dessin ci-dessous):

Prendre soin de la Terre ;
Prendre soin des Hommes ;
Partager l'abondance.


Elle se décline en 12 principes de conception ou design (dans le sens des aiguilles d'une montre en commençant par l'arbre en finissant par le papillon) :

1. Observer et interagir
2. Collecter et stocker l’énergie
3. Créer une production
4. Appliquer l’auto-régulation et accepter la rétroaction
5. Utiliser et valoriser les services et les ressources renouvelables
6. Ne pas produire de déchets
7. Partir des structures d’ensemble pour arriver aux détails
8. Intégrer plutôt que séparer
9. Utiliser des solutions à de petites échelles et avec patience
10. Utiliser et valoriser la diversité
11. Utiliser les interfaces et valoriser les éléments en bordure
12. Utiliser le changement et y réagir, de manière créative

La fleur de permaculture (exemple ci-dessous) permet une vision d'ensemble cohérente. Le parcours permaculturel commence au centre avec l’éthique et les principes de conception, et progresse à travers les domaines clés nécessaires à la création d’une culture durable. La trajectoire qui évolue en spirale raccorde ces domaines, et progresse depuis le cadre personnel et local jusqu’au collectif et au global.


Ma présentation fort synthétique et simplifiée s'arrête ici. J'ai eu beaucoup de joie à la préparer pour vous.


Quelques liens intéressants :

Brin de paille, l'association française de permaculture http://asso.permaculture.fr/
Pour se former, l'Université Populaire de Permaculture http://permaculturefrance.org/
Les ouvrages fondateurs de la permaculture à savoir perma-culture 1 et perma-culture 2 sont téléchargeables ici et .
LE site pour comprendre l'essence de la permaculture : http://permacultureprinciples.com/fr/index.php
Le blog d'un permaculteur l'arpent nourricier http://www.arpentnourricier.org/
et celui-ci 1+1 = salade http://madeinearth.wordpress.com/

lundi 29 août 2011

IL EST 5H, NICE SE RÉVEILLE

Il est 4h, le réveil sonne.... je suis bien tentée de l'éteindre.
Quelle mouche m'a piquée! Quelle idée cette histoire de photos de nuit! Et encore, la raison a été la plus forte, au début il était question de faire non stop crépuscule aube!
Tout ça pour une expo!
J'ai la pression, JE DOIS avoir un thème, un sujet à exposer en novembre prochain. Comble de la catastrophe, ces photos accueilleront le visiteur dès son arrivée dans la grande salle de l'Europe à Menton.
Je réveille donc mon homme qui doit me servir de soutien, de garde du corps et de compagnon de galère.
Tel un zombie il déambule dans l'appartement, au radar, en caleçon. Son parcours est rodé pourtant à cette heure ci les gestes sont tellement moins assurés. Café, cigare, salle de bain.
S'il vous plaît, pas de commentaire sur le cigare... c'est déjà assez difficile comme ça à supporter!
4h45, nous entrons dans la voiture;
La veille j'ai bien pris soin de préparer mes affaires, pourtant avant de partir, j'hésite encore à prendre le D60 monté avec le 55-200, celui qui fut mon meilleur allié lors de notre voyage en Inde.... Je suis ingrate, je le renie à présent. Grave erreur! Je m'en rendrai compte que plus tard quand le jour sera enfin levé.
A cette heure ci, bien peu de monde sur la route. Il parait que la nuit, c'est fait pour dormir! Je me mets à les envier tous ceux qui pensent comme ça!
Trouver une place est chose facile, la promenade des anglais nous offre ses places payantes.
Il fait 19 degrés. Nous nous sommes couverts.
5h05, nous sommes garés. je découvre avec étonnement que nous ne sommes pas les premiers. Les antiquaires qui prennent leur quartier hebdomadaire le lundi sont déjà affairés à monter leur stand. Je savais que je les retrouverai ici, mais je ne pensais pas si tôt. C'est un peu eux que je venais voir!
Nous nous enfonçons rapidement dans le vieux Nice, guidés par le bruit des jets d'eau. Les employés de la mairie manient avec vigueur leur lance, les sols sont détrempés et offrent un rendu qui semble assez intéressant pour mon appareil. Je mitraille à tout va. Le labyrinthe du quartier nous révèle sans cesse de nouveaux aspects. A vrai dire, très peu de badauds! Les noctambules sont couchés depuis déjà quelques heures tandis que les lèves tôt ne font qu'émerger de leur sommeil.
J'essaye d'être discrète et de ne pas trop déranger le travail des gens de la voirie, mais je me sens un peu comme une intrus dans ces rues sombres que seuls les réverbères éclairent régulièrement.
Le ciel est encore bien noir mais bientôt il virera, il faut faire vite pour capter des images.
J'étais très enthousiaste la veille, les jours précédents, je le suis bien moins à présent. L'exercice de nuit est difficile.
Je prends conscience de mon manque de technique, et j'ai envie de tout laisser tomber. Alors j'y crois encore. nous remontons une bonne partie du vieux Nice, traversons les rues susceptibles d'être les plus empruntées, car ce sont bien des gens que je cherche....
Je scrute régulièrement le ciel, le jour devrait se lever bientôt.
Nous retournons voir les antiquaires. Déjà, ils sont plus nombreux et chacun a pris ses marques. A vrai dire, je ne regarde pas les objets, je cherche les ambiances, les attitudes.
Nous optons pour un café et un pain au chocolat dans un bar. Le serveur traîne et je m'impatiente, le ciel s'éclaircit, j'ai envie d'aller voir ce que ça peut bien donner sur la mer.
Nous déjeunons à toute allure et partons sur la Promenade des Anglais. C'est beau. Le ciel est bleu. Est-ce ça l'heure bleu, cette fameuse période dans la journée où il fait encore (ou presque) nuit et le ciel bleu superbe?
Ici ça semble s'éveiller tranquillement, les joggeurs font leur apparition, quelques vélos aussi. Nous sourions à la vue d'une superbe blonde, échassière moulée dans une brassière blanche découvrant un ventre extra plat, en mini short transparent assorti, accompagnée d'un homme (peu fière), faisant leur jogging. Sincèrement, ce qui nous fait le plus rire, c'est le torticolis de l'homme qui les croise, juste sous nos yeux. Voyant qu'il est repéré, il nous gratifie d'un large sourire et fait mine d'essuyer la sueur qui perle sur son front. C'est un appel au viol!
Le thermique du matin nous offre une petite brise fraîche mais ça ne semble nullement déranger les premiers baigneurs du matin, un homme qui médite, assis sur les galets, en tailleur face à la Méditérannée, une SDF qui remballe sont camps de la nuit contre la palissade d'une plage privée.
Nous zigzaguons entre la vielle ville et la mer....
Ca y'est la ville s'éveille réellement à présent, les chineurs sont sur le pied de guerre, aux étalages des brocanteurs, les boulangeries ouvrent.
Et pendant tout ce temps je vise, je cadre, je règle.. mais rien n'y fait, la magie n'opère pas. Je ne tiens visiblement pas mon sujet.
Mon mari m'abandonne pour retourner sur un banc face à la mer.
je ne veux pas m'avouer vaincue alors, j'y retourne, encore une dernière fois. Il est 8h. Le soleil est monté assez haut pour dépasser la colline du Château et plonger ses rayons sur le marché.... Il me reste encore quelques photos à faire.. peut être que là...
Je réalise que mon zoom me manque..... je n'avais pensé qu'aux basses lumières (où le D60 aurait été un peu léger). je nvais pas pensé à tous ces petits objets et les gestes et mimiques des visiteurs....
Et je retrouve un copain d'adolescence, je me doutais bien le rencontrer ici. Il s'occupe des marchés et des emplacements. Lui se lever à cette heure ci, c'est son lot quotidien. Comme à chaque rencontre, tous les deux ou trois ans, nous échangeons sur les mêmes choses, les enfants, la vie, le boulot, le passé.
Mais il est encore plus bavard que moi. Je regarde ma montre, il est 8h30.
Tandis que le vieux Nice vie enfin pleinement, il est temps pour nous de rentrer.
Je rejoins mon mari. Je suis un peu déçue, il me sourit.
J'aime sa patience et son abnégation.
Nous aurons eu au moins la satisfaction de partager le lever du jour.... et ces beaux instants de calme.


Comme à priori je n'en ferai pas une expo, je partage avec vous
IL EST 5 HEURES, NICE S'ÉVEILLE

Si des yeux experts passent par là, qu'ils me disent ce qu'ils en pensent. Peut être suis-je trop critique avec moi même, peut être qu'il y a moyen d'en faire quelque chose?

mardi 28 juin 2011

PASSAGE PROTÉGÉ


Ils ont.. oh, bien plus que moi, bien plus que vous, bien plus que 80 ans et sont toujours là. Lui c'est Claude, elle c'est ...elle... Je réalise que je ne connais pas son prénom.
Ils habitent leur 3 pièces coquet dans un immeubles des années 70.
Le matin, ils peuvent accueillir le soleil qui se lève sur la mer, et vérifier la ponctualité des trains. Ce n'est pas au choix, c'est un package : vue mer + vue rails.
La mer, ils l'apprécient même si la tente jaune est souvent baissée à l'arrivée des beaux jours.
Vue du haut, on la devine un peu usée, passée, mais toujours prête à protéger des rayons et de la chaleur quand ces derniers entrent de plein fouet dans leur chez eux rustique aux pièces un peu petites.
Petites mais c'est suffisant quand on à cet âge.

Jadis il y eut un chien qui habitait ce premier étage.
A l'heure où les films se finissaient, à l'heure ou j'allais récupérer mon linge dans le sèche linge, je voyais Claude sortir le toutou et rejoindre ses copains, ceux à qui la corvée du pipi incombait. J'imagine que Madame, elle, se préparait à se mettre au lit. Nous les femmes nous sommes toujours plus longues, le cérémonial du coucher prend toujours beaucoup plus de temps, alors Madame prenait de l'avance, pour que l'arrivée soit synchro...

Dès le printemps, si vous vous premeniez du côté du port, à coup sur vous croisiez Claude et sa dame entrain de siroter un verre à l'ombre d'un parasol. Lui un peu rustre, elle le "Bonjour Madame" toujours poli, souriant.
Il y eut bien des fois ou je me suis dit en rencontrant Claude, l'air renfrogné et le bonjour du bout des lèvres "Il a encore apprécié la crise de la petite... On a quand même la chance d'avoir des voisins sympas".
Claude, un brin sourdingue, vint pourtant un lendemain de fête s'excuser d'avoir frappé au plafond pour nous faire taire.. Il avait été excédé.
Pour le coup, c'est nous qui avions été sourds. Ses coups de balais, jamais nous ne les avons entendus.. pourtant il était tout penaud..et c'est en grand Prince, que d'un geste de la main, mon homme lui fit comprendre qu'on ne lui en tiendrait pas rigueur "Va je ne te hais point..."
Sale jeunes que nous étions.

Au 1er étage, ils prenaient toujours l'ascenseur mais quand nous arrivions ensemble devant la porte de l'élévateur, Madame me disait "Allez y, vous êtes chargée, et puis vous êtes au deuxième, et puis on a tout notre temps, on est à la retraite..".

Sa voix a lui est bourrue, sa voix à elle est chevrotante... Sous ses rides fines de peau très pale, on devine une beauté jadis bien réelle.
Sa carrure à lui est athlétique, tandis qu'elle est petite et menue, toujours bien mise, joliment coiffée....

Mais tout ça c'était avant, avant qu'un beau jour, ils décident de traverser sur un passage protégé, ce même jour où un motard semble pressé et oublie que comme son nom l'indique, les traits blancs sur la route sont là pour protéger le piéton.
C'est Claude qui va tout prendre pour protéger sa dame... Elle, ne serait plus là si...
Les semaines de convalescence succèdent aux jours interminables d'hôpital.
Madame prend toujours l'ascenseur, mais seule. Le chien n'est plus là. Son sourire est déjà moins flagrant. Sa voix est moins enjouée et sans doute plus chevrotante. Encore plus.

Et puis Claude rentre un beau jour. Claude est l'ombre de lui même. Cet ancien prof de sport est décharné, maigre. La canne prend la relève du déambulateur . Il se renfrogne de plus en plus. Lui arracher un sourire, est devenu mission impossible. La TV est de plus en plus forte et de plus en plus allumée. Du matin au soir.
La sortie journalière s'est considérablement raccourcie. Dans le meilleur des cas, c'est la place, quand ce n'est pas un tour sur le parking.. "Par ce que le docteur a dit qu'il fallait marcher".
Depuis la mort de la centenaire, ils sont sans conteste les plus vieux de l'immeuble.
A l'époque, les croiser dans les escaliers ou dans l'entrée, c'était prendre le risque de s'entendre dire "Ah, la petite elle n'était pas contente ce matin"...Honteux, juste un oui inaudible la tête baissée, c'était notre réponse... depuis l'accident, c'est l'angoisse de le voir dépérir un peu plus chaque jour.

Comme un malheur n'arrive jamais seul, l'autre jour c'est Madame qui est partie en ambulance. Claude est resté seul, puis son fils de 60 ans passé, vieux garçon gendarme (de cause à effet?) est venu passer du temps avec son père.
Oh, c'est rien des problèmes de vieux, la santé qui fout le camp....Ca c'est ce que Claude dit. C'est une tumeur au cerveau, ça c'est ce qu'en disent les médecins, et le fils.
Mais il vaut mieux que Claude l'ignore. Ca n'arrangerait pas les choses.
La télé hurle toujours, mais plus d'éclats de voix, ils ne s'engueulent plus. Avec qui voudriez vous qu'il s'engueule ce pauvre Claude, avec son fils?

Et puis ce soir, il est 18h30, le linge m'attend dans la machine, il attend le transfère vers le sèche linge. Je me penche au balcon et je vois sa grand silhouette toute voûtée, sa casquette sur la tête. D'une main il tient sa canne, de l'autre.. ça ressemble à une housse de boules de pétanques... Mais je doute... pourtant.
Soudain j'entends cette voix chevrotante, familière "Allez, profite...".
Ca vient de dessous. Il se tourne et me regarde. Son regard est dur, presque accusateur. ET puis "ouh ouh, là, c'est moi.. allez, profite bien, amuse toi et ne t'inquiète pas, je vais bien".
Son regard ne s'est pas adouci, mais il l'a a du la voir, celle qui vient de lui parler. Il tourne les épaules et reprend son chemin. Il semble si vulnérable à présent.
J'ai un noeud dans la gorge.
Elle est rentrée, mais pour combien de temps?
Claude semble vraiment très fatigué.
Sa voix a elle est calme et rassurante, à la façon d'une mère qui parlerait à son enfant.
Son pas à lui est hésitant, mal assuré... Il s'éloigne. Je le vois disparaître à travers les feuillages des arbres touffus du boulevard.

Toute une vie à partager, à s'aimer, à se querelle, à vivre quoi! Et arriver comme ça, sur la fin.. à devoir se cacher des choses, pour tenir, pour protéger.

Une vie qui bascule, sur un passage protégé.. qu'elle ironie ......et c'est le début de la fin....

vendredi 11 février 2011

Dialogue(s)

Ci-dessous deux commentaires qui lancèrent une conversation...
Si le coeur vous en dit, pouvez participer !
Claudio : En toute amitié... je te trouve bien à cran ces temps-ci. Je t'ai connu plus sage et moins vindicatif. Tu sais bien que l'esprit partisan tue l'objectivité et que la critique des autres amoindrit l'estime de soi ;-)
Tu m’ôterais un petit poids en côté coeur en te réconciliant avec les beaux billets ou liens emplis de générosité et d'espoir que tu nous sers souvent ici. Je viens de faire ma part. C'est ton tour. En toute amitié...
Didier : Je m'étais donné janvier pour réfléchir et février pour agir :-) Le ton nouveau est arrivé (c'était ça ou j'arrêtais j'ai choisi ça) ! Donc plutôt qu'à cran, ce qui n'est pas du tout le cas, je dirais que ça monte d'un cran et que j'y prends plaisir. Rien ne dit que les beaux billets ou liens emplis de générosité ne seront plus servis ici. Au contraire ! 
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