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mercredi 26 octobre 2011

"La vérité sur ce qui nous motive" (Daniel H. Pink)

"En matière de motivation, la pratique des entreprises n'est pas en phase avec ce que la science nous apprend. Notre système d'exploitation actuel, fondé sur des motivateurs externes (la carotte et le bâton) est inefficace et souvent contre-productif. Il nous faut une nouvelle version, reposant sur trois éléments essentiels : l'autonomie, ou le désir de diriger notre propre vie ; la maîtrise, ou le besoin de progresser dans un domaine important ; et la finalité, ou le fait de travailler pour un objectif plus grand que notre propre personne" (Résumé proposé par l'auteur)

Ce qui m'a semblé intéressant :
  • Chacun d'entre nous a soit un comportement de I (Etat d'esprit et conception de l'existence reposant sur des motivateurs Intrinsèques, c'est-à-dire motivé par un besoin inné de diriger sa propre vie, d'apprendre, de créer et de progresser) soit un comportement X (motivé par des désirs eXtrinsèques, récompenses externes qu'une activité permet d'obtenir plutôt que la satisfaction qu'elle peut procurer). La mauvaise nouvelle c'est qu'on nous traite souvent comme si nous étions tous X. Et la bonne nouvelle c'est que les X peuvent devenir des I.
  • L'effet Sawyer : Tom et ses copains repeignent une palissade. D'une corvée contraignante et récompensée, ils font un jeu pour lequel ils seraient prêts à payer. Epictète disait qu'il fallait désirer ce qu'on avait et j'ajouterais que quand on trouve son plaisir dans son devoir tout va bien.
  • Les différentes expériences originales, toujours concluantes et pourtant difficilement généralisées, concernant l'organisation du travail : Pas de d'horaires, pas de contrôle, télétravail, autonomie élargie, cause éthique et noble comme objectif plutôt que prime etc. etc.
  • Tout ceci est applicable à l'entreprise mais aussi aux services publics comme à sa vie personnelle.
Stimulant ! dit la couverture.
Stimulant ! répond le lecteur.

mercredi 19 janvier 2011

Mentir

Un des trucs que je déplore le plus, notamment sur les lieux professionnels, c'est le mensonge. Ou les petits arrangements avec la vérité. Impressionnant comme nombre de gens y ont recours. Cela ne manque pas de me fasciner dans des relations dites "adultes". J'en pige jamais vraiment les ressorts.
Je me dis que ceux qui mentent doivent sacrément être malheureux pour en arriver là.
Parfois, je me dis aussi que ceux qui mentent sont tellement enrubannés dans leur machin chose qu'ils ne s'en rendent parfois même plus compte, qu'ils mentent.
Quelques éléments d'éclairage, dénichés ici :
- Il est une perception décalée de la réalité. Le mensonge est un moyen de communication comme un autre, un discours à un autre degré. Lorsque le dialogue ne peut se faire au premier degré, c’est à dire en relatant un fait par une réalité et vérité communes à tous, il est déplacé vers un autre moyen d’expression. - Le mensonge est une projection de soi au travers d’un dire, une forme codée d’expression de l’inconscient au même titre que le lapsus. Il est l’expression d’un manque.
- Le mensonge n’est pas la négation d’une vérité mais l’expression de nombreuses réalités propres à soi. Il faut aller au-delà des mots, au-delà du sens premier. Le mensonge n’existe que parce qu’il y a des gens qui sont prêts à croire au mensonge, à transformer ce qui est mensonge en réalité.

mercredi 12 janvier 2011

La communication

Ce que j'aime dans la communication telle que je la pratique au quotidien dans mon métier et au-delà, c'est que toujours il faut remettre l'ouvrage sur le métier.
J'aime par exemple quand le message ne passe pas ! Parce que cela m'invite à progresser. A m'interroger. A trouver pourquoi il n'est pas passé. Et à essayer qu'il passe, la fois d'après. A mieux bosser le contenu, le contenant, valeur en bandoulière.

mercredi 15 septembre 2010

Pas si simple




Rien n'est franchement facile, rien n'est facile à faire et parfois on peut être tenté de réagir un peu à l'emporte pièce et ça n'est que justice chacun à sa fenêtre. Je n'ai pas voulu me mêler des discussions en cours car je comprends autant les uns que les autres. Enseigner est une responsabilité qui dépasse l'entendement, malheureusement, à ma petite échelle, j'ai rencontré du meilleur comme du pire, mais si je veux être tout à fait objective, plutôt du meilleur quand cela est permis. Cela rejoint la relation de confiance, cela rejoint toutes les équations d'un humain à l'autre.
Je ne suis pas enseignante, je suis commerçante! Oups, quel vilain mot, pourtant chargé de sens. Commercer dans le bon sens du terme, c'est dialoguer, entrer en relation et finalement aussi faire passer des messages, bon, je ne cache pas qu'il y a l'échange de bon procédé, je te donne, tu me paies mais on n'est gratifié que si on arrive à toucher, voire même à enseigner et renseigner aussi chacun sur ce qu'il est en droit d'attendre. Pas d'efficacité, pas de bonne relation avec soi-même et pas de résultat.
L'enseignement est plus qu'important. Je ne sais pas si le système existant est le bon, j'ai vu des gens de l'art exceptionnels et d'autres ayant perdu leurs illusions, leur feu sacré. C'est la passion dans ce que l'on fait, c'est ce qu'on met de ses tripes qui donne cette fameuse autorité naturelle.
Pas une autorité, un charisme.
Mais pas toujours respecté, pas toujours compris.
Je crois qu'on peut tous autant que nous sommes, quoique ce soit notre parcours, quoique soit notre choix, mettre sa petite pierre, l'important c'est de donner à la génération qui pousse et qui arrive de l'espoir, des repères, de l'envie et de l'ouverture d'esprit.
A chacun de sonder au fond de lui-même, à chacun de faire selon ses convictions et selon son coeur. C'est pas parce que c'est difficile que c'est impossible!


samedi 11 septembre 2010

Particules particulières

Il y a des après-midi, au boulot, des vies basculent. Des destins, peut-être, s'écrivent. On ne le remarque pas toujours. Parfois, ça saute aux yeux. L'autre jour a fait partie de ceux-là. Deux collègues, deux visages, deux chemins. Et l'instant qui bascule. Leur actualité devient l'actualité. Le fait que ce soit simultané renforce l'impression.
Il est aux alentours de 16 h. Une journée banale, classique prend une tournure inattendue. L'émotion s'invite.
Des émotions. Contradictoires, presque violentes entre elles. Détresse de l'une, bonheur de l'autre.
Elles sont deux. Travaillent dans le même bureau. Dans quelques heures, quelques jours pour elles, tout sera différent.

lundi 6 septembre 2010

Ma grève

Comme à chaque fois, je réfléchis. Grève ou pas grève le 7 septembre ?
Mais pardon. La question est mal posée. Grève oui je ferai. Aucune hésitation. Alors quoi ?
D'un côté, j'ai envie de participer d'un mouvement national, de faire nombre. Je peux me permettre de lâcher une journée de boulot et je sais que plein de gens ne le peuvent pas.
De l'autre, c'est souvent mon problème, je ne me retrouve pas dans le motif de l'appel à la grève. Du tout.
Franchement, l'histoire des retraites ne me taraude pas plus que cela. J'ai acté qu'il faudrait cotiser plus longtemps. Solidairement parlant, ça ne me choque pas plus que cela. Je ne dis pas que la réforme concoctée par le gouvernement me satisfait, loin de là. Mais c'est clair, il faut s'attaquer à cette affaire. Je n'ai pas de dogme concernant l'âge de la retraite. Fût une époque, 60 ans était un age canonique. Désormais, c'est la fleur de l'âge ou presque. Qu'on recule l'âge de la retraite me trouble donc pas spécialement. Surtout que l'on démarre plus tard dans la vie active, de nos jours. Ceci dit, le sujet est ardu, je ne suis pas un spécialiste.
Mais je vais faire grève quand même. Pour dire mon refus de la politique actuelle, pour manifester, par l'arrêt de travail, mon désaccord avec le fond et la forme d'une politique que je trouve être de la terre brûlée. Elle fait mine de moderniser le pays et dézingue notamment le service public pour économiser des sous. Je pense qu'il y a d'autres choses à faire. Je pense aussi qu'il y à faire de manière différente. C'est contre cela que je veux grogner.

mardi 31 août 2010

Six reprise m'était contée

Une journée, six personnes.
Six personnes, six approches.
L est déjà prête à prendre sa carte au syndicat. Elle vitupère. Elle travaille en sous-main. Les réunions se succèdent.
G alterne bonne humeur et grognements. Il est gentil puis désagréable.
I est restée cachée dans son bureau toute la journée.
CM évoque son trouble. Elle a esquissé quelques pas en vue d'une mutation qui la rapprocherait de ses ouailles, ses responsables de service lui ont proposé un arrangement. Elle ne sait plus trop comment s'appelle son chat. A est à quelques jours de prendre un congé sans soldes. Elle est là mais n'est pas là, dit-elle. La tête ailleurs.
Y est à fond dans son boulot. Elle a le nez qui coule, la gorge douloureuse.
Par grappes, à deux, trois, quatre, ou cinq, ils échangent tout au long de la journée. Partagent. Certains se veulent sur le départ, d'autres évoquent des envies, des projets, d'autres encore s'inquiètent, critiquent.
Six manières de reprendre le boulot après la longue très estivale.
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