J'aime relever les références inversées.
A cette heure, il ne m'en vient que deux à l'esprit. Alors, je compte sur vous pour partager les vôtres.
1. Un jour, mes enfants étaient petits et nous avions assisté à une messe. Lorsqu'ils ont entendu "Aaaaaaamen", ils ont dit "c'est comme "Chaussée aux moines".
2. Aujourd'hui, installé sur un point de vue, un large panorama s'offrait à moi. Je détaillai en contre-bas, tous les lieux et les choses que je connais bien. Et j'ai dit : "On se croirait sur Google Maps"
Si d'autres me reviennent je les ajouterai. J'attends les vôtres.
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mercredi 21 décembre 2011
dimanche 23 octobre 2011
En pleine mythologie grecque
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Source de l'image ici. |
Ce prénom avait tous les aspects d'un joli mot dans une peau de vache, je me disais.
Cassandre ne me disait rien qui vaille.
Une enquête sur le net conduite m'amena successivement ici, et là.
Et puis aussi de ce côté-là, mais c'est une autre histoire.
En pleine mythologie grecque.
Ce prénom me disait bien quelque chose.
La Cassandre en question est une jolie jeune fille, éclaboussée par une histoire familiale qui ne devrait pas tarder à inspirer quelques scénaristes motivés. Ternie, l'étoile. Intra Muros, la demoiselle. Coincée entre trois.
Il ne m'en fallait pas plus pour me dire que parfois, à l'insu de son plein gré, on est chargé par les prénoms qu'on nous met dans les pattes. Sans trop savoir qui de l'oeuf ou de la poule.
Je la trouvais alors courageuse, cette Cassandre-là.
Fermant les yeux alors qu'elle quittait les lieux sur les talons des siens, je lui souhaitais bon courage.
J'avais vu son sourire.
Il fendait l'armure.
jeudi 10 février 2011
No brilisme
Ha le beau billet que l’on pourrait faire ce soir !
Il ferait monter la température à quelques instants de ce grand moment de télé.
Il ferait monter la température à quelques instants de ce grand moment de télé.
Ce soir le Président va causer.
Et de faire des suppositions, de décrire l’ambiance, les questions sans réponse depuis la dernière émission, les sujets qui seront (ou pas) abordés…bref, d’y aller de sa belle plume (et il y en a ici !) de tenir le lecteur en haleine.
Pour résumer: faire un beau billet d’actu.
Et puis il y aurait « la chute », la fin du suspens et comme tout fini par un hyper lien, on inviterait les visiteurs à cliquer !
lundi 10 janvier 2011
Tombe aux abonnés absents
Une drôle d'information, tout de même. Ô, elle ne fera pas la une des journaux, c'est sûr. Mais quand même... Pensez-donc : voilà que des tombes disparaissent !
C'est ce qui est arrivé à une habitante du Nord. En 2006, elle a souhaité renouveler la concession de la tombe de son grand-père. Mais le caveau avait été remplacé par un autre depuis... 1994, soit plus de dix ans avant l'échéance.
En dépit de leurs recherches, les services municipaux n'ont retrouvé aucun reste du défunt.
La municipalité concernée devra indemniser la famille et installer une stèle commémorative dans le cimetière.
(source : la lettre du cadre)
C'est ce qui est arrivé à une habitante du Nord. En 2006, elle a souhaité renouveler la concession de la tombe de son grand-père. Mais le caveau avait été remplacé par un autre depuis... 1994, soit plus de dix ans avant l'échéance.
En dépit de leurs recherches, les services municipaux n'ont retrouvé aucun reste du défunt.
La municipalité concernée devra indemniser la famille et installer une stèle commémorative dans le cimetière.
(source : la lettre du cadre)
samedi 18 décembre 2010
La maison Joyeuses fêtes
La maison Joyeuses fêtes est une étrange maison qui prend toute sa mesure à la nuit tombée. Elle peut être un pavillon, un balcon, se nicher dans des villes ou des villages. Elle n'a pas de barrières.
Elle apparaît au sortir de l'automne, elle donne sa pleine mesure au cœur de l'hiver, surtout à l'approche des réveillons. Que nous dit-elle ? C'est difficile à deviner.
La maison Joyeuses fêtes clignote de mille feux. Rarement de bon goût, toute enguirlandée, elle n'en dégage pas moins un air de générosité. Un parfum d'offrande. On songe à ces ampoules qu'il a fallu changer, vérifier. A ces rallonges électriques qu'il a fallu tirer. Ces heures de conception, peut-être.
Car la maison Joyeuses fêtes sous ses airs de bazar fait l'objet de bien des soins.
On sourit à son approche, elle semble nous cligner de l'oeil, nous dire quelque chose, et si de jour elle est semblable aux autres ou presque, il y a bien quelques pères Noël qui semblent vouloir s'échapper, des crèches qui s'étonnent d'êtretombées là, le soir, elle se voit de loin, la maison Joyeuses fêtes.
Il arrive même que l'on ralentisse à l'approche de la maison Joyeuses fêtes. Héberlué. On regarde de plus près. Sans trop savoir s'il faut en rire.
Elle apparaît au sortir de l'automne, elle donne sa pleine mesure au cœur de l'hiver, surtout à l'approche des réveillons. Que nous dit-elle ? C'est difficile à deviner.
La maison Joyeuses fêtes clignote de mille feux. Rarement de bon goût, toute enguirlandée, elle n'en dégage pas moins un air de générosité. Un parfum d'offrande. On songe à ces ampoules qu'il a fallu changer, vérifier. A ces rallonges électriques qu'il a fallu tirer. Ces heures de conception, peut-être.
Car la maison Joyeuses fêtes sous ses airs de bazar fait l'objet de bien des soins.
On sourit à son approche, elle semble nous cligner de l'oeil, nous dire quelque chose, et si de jour elle est semblable aux autres ou presque, il y a bien quelques pères Noël qui semblent vouloir s'échapper, des crèches qui s'étonnent d'êtretombées là, le soir, elle se voit de loin, la maison Joyeuses fêtes.
Il arrive même que l'on ralentisse à l'approche de la maison Joyeuses fêtes. Héberlué. On regarde de plus près. Sans trop savoir s'il faut en rire.
dimanche 28 novembre 2010
Presse locale
En lisant cet article consacré à la presse quotidienne régionale, et en songeant à l'actu médiatico-financière qui a agité ma région sur le sujet ces derniers jours (lire ici), je me suis offert un billet retour.
Direction mes années presse.
Confrontation entre un temps révolu toujours présent dans mon esprit, on a la mémoire du berceau ou on ne l'a pas, et un temps aux airs préhistoriques quand j'observe ce que c'est devenu, tout cela.
Je me faisais la réflexion que c'est devenu une drôle de chose, l'information locale. Qu'il est devenu assez insaisissable, le "lecteur". Un peu comme l'électeur pour le politique, l'adhérent pour le syndicat, etc.
Où sont donc passés les gens ?
Vaste sujet !
Mais revenons à l'information locale. Je continue à penser qu'elle est importante. Je suis moins sûr, et c'est dommage, qu'elle soit toujours indispensable.
Dans la forme, elle a changé. Elle est à la fois là et pas là. Elle est comme trop de choses devenue un marché et en même temps, quelque chose d'assez insaisissable.
Internet n'y est pas étranger. Pas que. Les modes et les rythmes de vie ont aussi pas mal chamboulé les choses. La notion de proximité aujourd'hui n'a plus grand chose à voir. Combien de gens habitent ici et travaillent là ? Combien de gens n'ont plus les moyens de s'acheter un média local (ou de s'abonner à un site internet payant) qui leur filerait les infos du coin. Bref, quelles infos ? Quel coin ?
Direction mes années presse.
Confrontation entre un temps révolu toujours présent dans mon esprit, on a la mémoire du berceau ou on ne l'a pas, et un temps aux airs préhistoriques quand j'observe ce que c'est devenu, tout cela.
Je me faisais la réflexion que c'est devenu une drôle de chose, l'information locale. Qu'il est devenu assez insaisissable, le "lecteur". Un peu comme l'électeur pour le politique, l'adhérent pour le syndicat, etc.
Où sont donc passés les gens ?
Vaste sujet !
Mais revenons à l'information locale. Je continue à penser qu'elle est importante. Je suis moins sûr, et c'est dommage, qu'elle soit toujours indispensable.
Dans la forme, elle a changé. Elle est à la fois là et pas là. Elle est comme trop de choses devenue un marché et en même temps, quelque chose d'assez insaisissable.
Internet n'y est pas étranger. Pas que. Les modes et les rythmes de vie ont aussi pas mal chamboulé les choses. La notion de proximité aujourd'hui n'a plus grand chose à voir. Combien de gens habitent ici et travaillent là ? Combien de gens n'ont plus les moyens de s'acheter un média local (ou de s'abonner à un site internet payant) qui leur filerait les infos du coin. Bref, quelles infos ? Quel coin ?
mercredi 3 novembre 2010
Le bonheur est dans l'après
3,7. 3,7 millions de personnes. Qui ont regardé la première chaîne. Et découvert l'émission "Qui veut épouser mon fils".
Paraît même, ai-je lu ici, que c'était couru d'avance. Que ce programme cartonnerait. Bien que tout le monde ou presque trouve cela débile.
Je ne sais s'il faut en rire ou en pleurer.
Paraît même, ai-je lu ici, que c'était couru d'avance. Que ce programme cartonnerait. Bien que tout le monde ou presque trouve cela débile.
Je ne sais s'il faut en rire ou en pleurer.
lundi 25 octobre 2010
Quand le bonheur désespère
"Et si le bonheur était possible ?" C'était le titre de la conférence en un lieu prestigieux de la ville avec un invité au wikipedia remarquable. Prêtre, enseignant, chercheur, écrivain, psychanalyste, que sais-je encore. J'ai pensé "c'est du lourd" comme les trois à quatre centaines d'âmes en appétit. Le bonheur ! Vous pensez, ça attire du monde et c'est normal.
Le gars fait des conférences dans le monde entier, il revient du Japon et est attendu à Bordeaux le lendemain... J'attendais autre chose d'un religieux septantenaire qu'une vanité débordante qui commença à vider la salle goutte à goutte après le premier quart d'heure. Moi je ceci, Moi je cela, et quand j'étais petit ma mère... et au pensionnat j'aimais être collé le dimanche pour apprendre l'anglais et le latin, et on mangeait ceci et cela et parfois aussi cela... Et j'ai travaillé à Saint Vincent de Paul, c'est drôle car je me prénomme Vincent-Paul... T'as raison, hilarant !
J'ai tenu 50 minutes. Héroïque ! Une bonne cinquantaine d'éveillés m'avaient précédé.
J'eus tout de même le temps d'apprendre des choses concernant le bonheur. Des choses que le moindre imbécile, absent de wikipedia, sait déjà. Des banalités comme Quand tu sais d'où tu viens et que tu as récupéré qui tu es, il ne peut plus rien t'arriver ou... attention, c'est du haut vol... Ce qui vous arrive, vous arrive. Pas la peine de chercher un responsable, ce qui est fait, est fait. Se demander plutôt, ce qu'on en fait.
Je voulais sortir enrichi, j'en suis sorti abattu. Heureusement, que c'était gratuit.
Le gars fait des conférences dans le monde entier, il revient du Japon et est attendu à Bordeaux le lendemain... J'attendais autre chose d'un religieux septantenaire qu'une vanité débordante qui commença à vider la salle goutte à goutte après le premier quart d'heure. Moi je ceci, Moi je cela, et quand j'étais petit ma mère... et au pensionnat j'aimais être collé le dimanche pour apprendre l'anglais et le latin, et on mangeait ceci et cela et parfois aussi cela... Et j'ai travaillé à Saint Vincent de Paul, c'est drôle car je me prénomme Vincent-Paul... T'as raison, hilarant !
J'ai tenu 50 minutes. Héroïque ! Une bonne cinquantaine d'éveillés m'avaient précédé.
J'eus tout de même le temps d'apprendre des choses concernant le bonheur. Des choses que le moindre imbécile, absent de wikipedia, sait déjà. Des banalités comme Quand tu sais d'où tu viens et que tu as récupéré qui tu es, il ne peut plus rien t'arriver ou... attention, c'est du haut vol... Ce qui vous arrive, vous arrive. Pas la peine de chercher un responsable, ce qui est fait, est fait. Se demander plutôt, ce qu'on en fait.
Je voulais sortir enrichi, j'en suis sorti abattu. Heureusement, que c'était gratuit.
lundi 18 octobre 2010
mardi 5 octobre 2010
Virages dangereux

Il a 50 ans. Plombier puis cordonnier dans sa jeunesse, il est chauffeur de car depuis plus de 20 ans.
Dans un mois, il sera barman.
Deux exemples pour faire contre-poids aux reconversions idéalisées par tel article de journal ou telle émission de télévision. Le changement de vie, le syndrome de la chambre d'hôte, disait l'autre, la prise de conscience de sa mission, existent. Mais, souvent, on se berce d'illusions, on essaie de se faire croire et on enjolive un peu le tableau.
Pour bien connaitre Elle et Il, je prétends qu'ils fuient, qu'ils agissent avant de se poser, qu'ils cherchent leurs clefs perdues à l'endroit où il y a de la lumière, qu'ils sont encore dans la justification et sous le regard des autres.
A vouloir négocier des virages en épingle à cheveux à grande vitesse, on visite facilement le décor et le bas de l'échelle devient familier.
Si la société déstabilise, trop nombreux sont ceux qui s'y laissent prendre.
mardi 21 septembre 2010
Faire autrement
Et c'est reparti !
A croire que plus on est informé, plus on sait, plus on nous dit et plus on fait comme avant.
Plus de la même chose disent les manuels éclairés.
A croire que plus on est informé, plus on sait, plus on nous dit et plus on fait comme avant.
Plus de la même chose disent les manuels éclairés.
dimanche 19 septembre 2010
Gustave le disait
Je me suis pâmé, il y a huit jours, devant un campement de Bohémiens qui s’étaient établis à Rouen.
Voilà la troisième fois que j’en vois. Et toujours avec un nouveau plaisir.
L’admirable, c’est qu’ils excitaient la haine des bourgeois, bien qu’inoffensifs comme des moutons.
Je me suis fait très mal voir de la foule en leur donnant quelques sols. Et j’ai entendu de jolis mots à la Prudhomme.
Cette haine-là tient à quelque chose de très profond et de complexe. On la retrouve chez tous les gens d’ordre. C’est la haine qu’on porte au Bédouin, à l’hérétique, au philosophe, au solitaire, au poète.
Et il y a de la peur dans cette haine. Moi qui suis toujours pour les minorités, elle m’exaspère.
Du jour où je ne serai plus indigné, je tomberai à plat, comme une poupée à qui on retire son bâton.
Gustave Flaubert, Lettre à George Sand.
Source : La revue des ressources.
Voilà la troisième fois que j’en vois. Et toujours avec un nouveau plaisir.
L’admirable, c’est qu’ils excitaient la haine des bourgeois, bien qu’inoffensifs comme des moutons.
Je me suis fait très mal voir de la foule en leur donnant quelques sols. Et j’ai entendu de jolis mots à la Prudhomme.
Cette haine-là tient à quelque chose de très profond et de complexe. On la retrouve chez tous les gens d’ordre. C’est la haine qu’on porte au Bédouin, à l’hérétique, au philosophe, au solitaire, au poète.
Et il y a de la peur dans cette haine. Moi qui suis toujours pour les minorités, elle m’exaspère.
Du jour où je ne serai plus indigné, je tomberai à plat, comme une poupée à qui on retire son bâton.
Gustave Flaubert, Lettre à George Sand.
Source : La revue des ressources.
Patrimoine et histoire : Auguste Blanqui
D’origine italienne, Auguste Blanqui est né à Puget-Théniers (Alpes-Maritimes) en 1805.
Le 31 octobre 1870, il fait partie du groupe insurrectionnel qui occupe l'Hôtel de ville quelques heures ; il est condamné à mort par contumace. Il est arrêté le 17 mars 1871 alors que malade, il se repose chez un ami médecin dans le Lot puis transféré et emprisonné au château du Taureau à Morlaix le 24 mai.
Alain Decaux raconte : La masse du château sort de la nuit. Le bateau qui glisse sur la grève. On saute à terre, on marche sur les roches. Un escalier, un pont-levis, un vestibule. Trente soldats, l'arme au bras, attendent. On fait passer Blanqui dans une cour, on l'oblige à monter un escalier. Voici une porte qui ouvre sur une casemate. Cette porte tourne pour lui. On le fait entrer. Voilà sa prison. Une prison. Encore. Toujours. (Alain Decaux, Blanqui l'insurgé).
Le 31 octobre 1870, il fait partie du groupe insurrectionnel qui occupe l'Hôtel de ville quelques heures ; il est condamné à mort par contumace. Il est arrêté le 17 mars 1871 alors que malade, il se repose chez un ami médecin dans le Lot puis transféré et emprisonné au château du Taureau à Morlaix le 24 mai.
Alain Decaux raconte : La masse du château sort de la nuit. Le bateau qui glisse sur la grève. On saute à terre, on marche sur les roches. Un escalier, un pont-levis, un vestibule. Trente soldats, l'arme au bras, attendent. On fait passer Blanqui dans une cour, on l'oblige à monter un escalier. Voici une porte qui ouvre sur une casemate. Cette porte tourne pour lui. On le fait entrer. Voilà sa prison. Une prison. Encore. Toujours. (Alain Decaux, Blanqui l'insurgé).
samedi 18 septembre 2010
De bonne constitution
Tout homme persécuté en raison de son action en faveur de la liberté a droit d’asile sur les territoires de la République.
Chacun a le devoir de travailler et le droit d’obtenir un emploi. Nul ne peut être lésé, dans son travail ou son emploi, en raison de ses origines, de ses opinions ou de ses croyances.
Le droit de grève s’exerce dans le cadre des lois qui le réglementent.
La Nation assure à l’individu et à la famille les conditions nécessaires à leur développement.
Elle garantit à tous, notamment à l’enfant, à la mère et aux vieux travailleurs, la protection de la santé, la sécurité matérielle, le repos et les loisirs. Tout être humain qui, en raison de son âge, de son état physique ou mental, de la situation économique, se trouve dans l’incapacité de travailler a le droit d’obtenir de la collectivité des moyens convenables d’existence.
La Nation proclame la solidarité et l’égalité de tous les Français devant les charges qui résultent des calamités nationales.
La Nation garantit l’égal accès de l’enfant et de l’adulte à l’instruction, à la formation professionnelle et à la culture. L’organisation de l’enseignement public gratuit et laïque à tous les degrés est un devoir de l’État.
[Extraits du PRÉAMBULE DE LA CONSTITUTION DU 27 OCTOBRE 1946]
Chacun a le devoir de travailler et le droit d’obtenir un emploi. Nul ne peut être lésé, dans son travail ou son emploi, en raison de ses origines, de ses opinions ou de ses croyances.
Le droit de grève s’exerce dans le cadre des lois qui le réglementent.
La Nation assure à l’individu et à la famille les conditions nécessaires à leur développement.
Elle garantit à tous, notamment à l’enfant, à la mère et aux vieux travailleurs, la protection de la santé, la sécurité matérielle, le repos et les loisirs. Tout être humain qui, en raison de son âge, de son état physique ou mental, de la situation économique, se trouve dans l’incapacité de travailler a le droit d’obtenir de la collectivité des moyens convenables d’existence.
La Nation proclame la solidarité et l’égalité de tous les Français devant les charges qui résultent des calamités nationales.
La Nation garantit l’égal accès de l’enfant et de l’adulte à l’instruction, à la formation professionnelle et à la culture. L’organisation de l’enseignement public gratuit et laïque à tous les degrés est un devoir de l’État.
[Extraits du PRÉAMBULE DE LA CONSTITUTION DU 27 OCTOBRE 1946]
mardi 14 septembre 2010
Juste une femme

Qu'est-ce que le code pénal prévoit en cas de meurtre d'une joggeuse ? Beaucoup de sites d'informations ont titré sur le meurtre, la disparition et le viol d'une joggeuse ces jours-ci. Or, une joggeuse assassinée, ça représente quoi pour vous ? Moi ce que je vois, c'est une femme d'abord. Une femme qui faisait son jogging lorsqu'elle a été agressée puis violée et tuée. Une femme qui a eu peur, qui a pleuré, supplié, souffert. Ce n'est pas la joggeuse qui a subi tout cela, c'est juste une femme. Demandez à ses parents, ses amis, ses proches, ils vous diront quelle femme elle était.
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