- mette la planète au coeur du débat, de son débat, et qu'il convienne que l'alternative est aujourd'hui nécessaire, qu'il faut qu'on arrête de le flinguer, le caillou bleu, qu'on arrête de le coloniser et qu'on arrête d'inventer des technologies qui nous dépassent. Nucléaire en tête.
- que pour ce faire, des efforts seront demandés à tout le monde. Tout le monde. Et que faire cause commune vaut mieux que continuer ainsi à tout désordonner pour plaire aux uns, ne pas fâcher les autres, etc.
- que pour ce faire, moi, citoyen, j'ai ma place dans cette cause commune. Et que pour ce faire, puisque c'est cause commune, que les anciens ont leur place dans cette cause commune. Et que les jeunes ont leur place dans cette cause commune. J'aurais aimé que mon candidat ne fasse pas fraction de cette société mais additions.
- que la transmission soit une vraie valeur, encore plus importante aujourd'hui qu'hier, alors que la mémoire courte est érigée en mode de pensée, alors que le table rase est érigé en façon de faire. Qu'un jeune n'est pas un délinquant en devenir mais un citoyen à comprendre, à aider, pour que son chemin soit le sien et non celui que l'on veut qu'il emprunte.
- montre que l'alternative en tant que telle est un projet de société. Que le français que je suis serais fier de participer à ce défi d'organiser autrement la libérté, l'égalité, la fraternité, ces mamelles nationales dont j'ai envie de boire le lait. Je n'ai pas de souci avec l'idée de gagner moins si cela peut aider. Pas de souci avec l'idée d'adapter ma vie à cette nouvelle donne, pour peu que mon candidat me rappelle que je ne suis pas le dindon d'une farce mais l'acteur responsable d'une vraie démarche.
- que la France a largement de quoi participer à cette marche du monde, à commencer par aimer l'Afrique et les Pays émergents, qui ont en eux gardé ce qu'en nous perdu nous avons : l'humanité. Le respect des saisons et des territoires. Le respect de la vie. Du sang coule dans nos veines. Pas des billets. Pas du pétrole.
- dise que les technologies aujourd'hui permettent facilement d'organiser ce vivre ensemble autrement pour peu qu'on n'en fasse pas commerce, pour peu qu'on invente le service public d'aujourd'hui.
- que ce candidat rappelle que le service public n'est pas un coût, quoi qu'en disent les comptables, mais une ressource. Il est des services publics à arrêter. D'autres à créer.
- Rappelle que l'école de demain commence aujourd'hui et que si elle doit faire lien avec celle d'hier, elle doit en être l'héritière et s'adapter. Que cette école d'aujourd'hui n'est pas à la hauteur coincée qu'elle est entre cet hier etouffant et ce demain qu'on ne sait pas par quel bout prendre. Que cette école aura les moyens dont elle a besoin, que cette école ne se fera pas des soustractions comptables mais par des défis éducatifs qui aimeront nos enfants. Ils en ont besoin.
- Insiste, au lendemain des crimes de Toulouse, sur la nécessité d'apprendre les religions, toutes les religions, pour faire émerger mieux que l'idée d'une république laïque qui accueille : une république tolérante, qui voit en la différence l'ami à venir mieux que l'ennemi dont se méfier. L'homme au coeur d'une volonté positive mieux qu'au centre d'une bagarre ciblée.
- Dise que la République doit assumer ses erreurs, et non taire ses échecs et donc les assumer. Regarde sa France, poussiéreuse, ses territoires, morcelés, ses incohérences urbaines et rurales. Bref sois responsable. C'est mieux que brandir en permanence la culpabilité des autres.
- Dise que la peur n'est pas en nous et que si elle l'est, nous allons nous battre ensemble pour la faire taire, fur-ce au coeur d'océans invisibles. L'ours blanc est notre guide.
- Montre, après la pseudo perte du triple A, l'inutilité d'un système qui fait d'un tsunami une richesse et du chômage, de la solidarité une dépense, un coût, un fardeau.
- Dise qu'il assume les progrès de la science et ses conséquences, qu'il est de notre devoir de permettre aux anciens, aux valides, aux invalides de vivre mieux.
- Milite en faveur des circuits courts et des économies locales, parce qu'il est ridicule d'aller chercher à deux mille kilomètres ce que jette mon voisin européen.
(à compléter)