vendredi 31 décembre 2010

[Vos] Mots de 2010

Amour, sentiments, vie, enfances, sincérité, réalité, courage, changement, philosophie, liberté.
(Laurent)

Enfants, Quotidien, Rupture, Réflexion, Renouveau, Alerte, Projet, Grandir, Réparation, Moi.
(Francis)

Maison, copains, parc d'attraction, piscine, soirées, Provence, anniversaires, Football, déceptions, Famille.
(Paul)

Maison, Responsabilités, Évolution, Grandir, Belle-Ile, Travail, "C'était quand l'été ?", Société, Militantisme, copains.
(Anne)

Chabrol - Dette - Domenech - Égoïsme (fonctionnaire) - Haïti - Kosciusko-Morizet (Nathalie) - Lapidation - Volcan (islandais) - Wikileaks - Woerth
ou
Aimer - Déception - Détachement - Libéral - Marathon - Méditation - Rencontrer - Rome - Suède - Tranquillité.
(Claudio)

merdique, problématique, chiatique, féérique, lunatique, hystérique, cynique, archaïque, mutique, et plastique.... 2010, l'année mystique !!!
(Roland)

folie, géant, chaud, bouillant, insomnie, Guadeloupe, Afrique, potes, projet, bébé. Bison, aussi.
(Jean-Noël)

Amis, emmerdes, rencontres, cuisine, photos, naissances, découverte, famille, pédalo, bien-être.
(Magali)

"deux mille dix", "AlterBoutique", "quarante ans", "crise économique", "régressions sociales", mauvaises réformes", "manifestations", travail, travail, travail...
(Jean-Marc)

Rupture (bizarre celui là, en premier !), AAAAmitié, enfants, bien être, rigolade, bonheur, avancer (seul verbe!), Internet, rencontres, vacances, apéro.
(Manue)

Belle-Ile, Mamie, Saint-Valentin, Ami, Anniversaire, Joyeux, Beyblade, École, Livres, Musique.
(Sam)

Photos, Reconnaissance, Amour, Amitié, Partage, Détachement, Grandir, Apprendre, Sourire, Souvenir.
(Barbara)

Joie, Amitié, Amour, Humour, Vivacité, Bonheur, Embrouilles, Travail, ennui, voyage.
(Anaël)

Changements, Brière, Chaumière, Négociations, Nouvelle vie, Bac français, Famille, Adolescence, Permis auto, Petits enfants deviennent grands ...
(Frédéric)

indépendance, cloisonnement, rupture, naissance, crawl, financier, danse, traversées, respiration, agora.
(Arnaud)

Amour, introspection, transformation, libération, amitiés, séparation, peur,projet, frustration, apprentissage.
(Valérie)

Neige, projeter, Bretagne, Famille, étonnement, Canal +, blog, découvrir, voleurs, oreilles en fleur.
(Didier)

Pédalo, plaisir, vacances, Che Guévara, cuisine, El revolution, amis, camping, neige, massage.
(Seb)

Famille, enfants, amour, amis, rencontres, vieillir, travail, défi, rire, taï chi.
(Anne-Marie)

Conflits, Petits bonheurs, Rencontres, Evolution, Emménagement, Pique nique, Amitié, Couleurs, Amour, Imponctualité
(Ludivine)

Content, Amour, Ecrire, Ennui, Joyeux, Jouer, Lire, Voiture, Hand, Les échecs
(Anatole)

Content, Anniversaire, et, puis, j'avais , que , 2 , mots, en, fait.
(Aloïs)

Amour, Philosophie, Ulysse, Sagesse, Enfance, Souvenir, rire, Mélancolie, Voyage.
Mais mon préféré, c'est : Compassion!
(Mcb)

Apreté,Amour,Apprentissage,Témoignage,Amitié,Rencontre,Détachement,Ouverture,Projet,Changement.
Mais aussi:
Humour, Déception,Deuil,Simplicité,Ecriture,Québec, Humilité, Combativité,Partage,Blog.
(Helenablue)

réussite, soulagement, joie, naissance, deuil, bonheur, changement, stress, rencontres, nouveauté
(Hélène)

Réflexion, Fin, Incertitude, Claque, Rage, Volonté, Perspicacité, Résistance, Amour, Espoir
(Pascal)

Ca vient bon...

Curieuse journée que ce 31 décembre. Plus elle avance, plus... elle me fait sourire.
Et elle me fait sourire parce que je me dis, Allez, ça vient bon !
Qu'est-ce qui vient bon ?
Eh bien encore quelques efforts, et ça y est, ça en sera fini de cette période dite des fêtes. Encore quelques efforts, et ils seront derrière moi, les réveillons. Hop. Pliés, réglés, terminés, rangés, archivés. Tout de suite la suite. Voilà ce que je me dis en décomptant les heures.
Soit dit en passant, je trouve que le cru 2010 a été bien meilleur que les précédentes années, chez nous, avec bien moins de prises de chou (diverses et variées).
Bon, c'est pas encore le bout complétement, reste une soirée à se coltiner vivre, mais les cieux sont peut-être avec moi : madame et gars de huit ans sont agités de l'intestin. Des bas et des hauts depuis quelques jours maintenant et c'est revenu en force hier soir. Avant-hier, c'est gars de treize ans qui était sur le flanc.
Nous ne sommes donc pas loin... de déclarer forfait à la soirée prévue.
Quoi que madame est coriace, elle n'a pas dit son dernier mot !
Il faut dire que cette soirée est, pour elle, l'une des plus importantes de l'année. C'est l'horreur sidérale que de ne fêter point le compte à rebours de minuit pile, avec plein de gens évidemment.

300 000

C'est que je ne voudrais pas que ça passe inaperçu, non plus.
Je sais qu'en ce moment, de partout, on bilanne 2010 et on prospective 2011.
Mais l'info, c'est tous les jours, toute l'année et une me touche tout particulièrement, c'est assurément celle de ce 31 décembre 2010 : vers midi, midi douze disons, ma voiture, une vénérable Renault, blanche, 4 portes, familiale, a affiché à son compteur son trois cent millième kilomètre. Oui, mesdames et messieurs : 300 000. Un dernier jour de l'année, ça le fait je trouve. Achetée d'occase il y a un peu plus de huit ans, vous trouvez que ça aurait valu le coup de jouer la carte de la prime à la casse ? Se priver de cette émotion ? Ah ben non, alors.
Bon, ceci dit, les 80 000 premiers kilomètres, je les ai pas connus. Mais les 220 000 autres, si. Y'en a des vécus, là-dedans !

jeudi 30 décembre 2010

Un mot du moment : indignation

Sentiment de colère et de révolte suscité par tout ce qui peut provoquer la réprobation et porter plus ou moins atteinte à la dignité de l'homme.
Accès, cris, larmes d'indignation; grande, juste, légitime, vive indignation; exprimer, manifester, partager, soulever l'indignation.
Chaque acte qui lui parut blesser les intérêts du peuple excita en lui une indignation vengeresse (Zola, Fortune Rougon, 1871, p. 140) :
♦ Indignation (générale). Mouvement de protestation auquel s'associent plusieurs personnes pour exprimer un tel sentiment. Synon. tollé (général). Indignation du peuple; indignation publique.
Le gouvernement allemand avait d'abord voulu interdire aux maires de présider ces cérémonies, mais devant l'indignation générale il s'est décidé à laisser faire (Barrès, Cahiers, t. 10, 1913, p. 85).
Source : CNTRL.

Vagabondage

En retombant par hasard sur ce site déjà arpenté en d'autres temps (le recours aux forêts, c'est ici), en m'imaginant faire ce choix qui me conduirait à aller vivre au fin fond d'un bois, en me disant, mais bigre, qu'est-ce donc que tu ferais de tes journées dans ta forêt, tout en me pourléchant les babines en reniflant ce lard que je me ferais au feu de bois,  m'est venue cette idée, déposer ici cette question :
Et vous, à quoi pensez-vous lorsque votre esprit vagabonde, avez vous des envies de vivre autrement, ailleurs, et si oui, où ça, comment ?
Précision : pour bien répondre, il ne s'agit évidemment pas d'élaborer un projet rationnel mais plutôt spontanément, comme ça, de laisser gambader les doigts sur le clavier.
Exemple : je parlerais pour ma part de Bretagne, de vivre sur une île, Belle-Ile en Mer, par exemple, mais je pense que ce pourrait être autre chose, et j'aimerais m'y coltiner les quatre saisons.

S comme...

Lu sur Libération :
Grande solitude, cause nationale 2011.
Selon une étude de la Fondation de France :
Un Français sur 10 souffre de grande solitude, c’est-à-dire qu’il n’a pas ou quasi pas de relations sociales avec autrui.
Un Français sur 4 est en situation de « précarité relationnelle », c’est-à-dire qu’il n’a accès qu’à un seul réseau social (travail, famille, amis, etc.).
Un Français sur 3 n’a pas de contact avec sa famille
Un Français sur 5 n’a pas ou quasi pas d’amis
Une personne en emploi sur 5 n’a pas de relations sociales au travail.

mercredi 29 décembre 2010

Dix ans

Dix ans. Tous ronds. Ronds comme des ballons.
Dix ans que nous avons posé nos meubles dans cette région de France. Dans cette ville où j'avais dit jamais.
Dix ans, m'étais-je dit cet été, que je travaille ici.Il y a dix ans, au bout de trois jours, je songeais à partir, croyant en l'erreur de casting...
C'est curieux, dix ans.
J'ai dix ans, chante le Souchon.
C'est long, c'est court, dix ans. On est tenté par le déjà ? Par le seulement !!!
Je bloguais comme on balbutie. Je percevais la magie.
C'était lendemains de tempête, aussi. Celle de 1999. Comme un avant goût ?
Il y a dix ans, je m'incrustais dans les collectivités locales, madame s'essayait au chômage avant de bifurquer vers un congé parental. Mon grand allait sur ses trois ans et mon petit n'était pas encore de ce monde. Nous allions bientôt changer de voiture. La maison, déjà. J'étais un farouche de la location.
Il y a dix ans, j'écoutais encore de la musique sur des cd. Je lisais déjà des polars et dévorait des revues. Je n'avais pas encore inventé la pèche mais ça n'allait pas tarder. Nous tirions sur les cordons de la bourse, comme au burin, pour que chaque fin de mois ne ressemble pas à un étau. Venait le temps des économies. Du qui dure. Il y a dix ans je perdais deux personnes de mon entourage, avant le drame de l'année suivante. Cancers, coma. Des jeunes personnes. Ca me mettait des coups.
Il y a dix ans, nous entrions coup sur coup dans l'an 2000 et dans le 21ème siècle, et dans le troisième millénaire. Ca en fait, des lignes de la main.

mardi 28 décembre 2010

Le jeu des figures marquantes

Jeu proposé par madame qui est tombée là-dessus en surfant :
Quelles figures ont marqué votre enfance, adolescence, en dehors de vos parents ?

Vos suffrages sont sollicités, mesdames et messieurs :-)

Cette motivation nommée désir

(...) Interrogé sur la motivation, André Comte Sponville remarque qu'en philosophie, motivation égale désir. (...) Pour se référer aux grandes idées philosophiques, selon Platon, le désir, c'est le manque. On veut ce qu'on n'a pas. Un salarié travaille pour ce qui lui manque : l'argent. Or, l'argent est le même dans cette entreprise ou dans une autre.
Pourquoi donc rester dans ce travail ci ? Comte Sponville convoque alors un autre philosophe, Spinoza, pour lequel désir égale appétit donc joie. Si un salarié reste dans une entreprise, c'est aussi parce qu'il aime le travail qu'il fait et les conditions de ce travail : une ambiance, un sentiment d'utilité ou de progresser, de la reconnaissance, du respect...
"Platon a toujours raison, souligne André Comte Sponville : le manque existe toujours, mais il est nécessaire d'y ajouter une dose d'amour, de ce qui réjouit..." (...)

[Source : la lettre du cadre]

lundi 27 décembre 2010

2011 vu de 2010

Vous avez aimé 2008 vu de 2007. Vous avez aimé 2009 vu de 2008. Vous avez aimé 2010 vu de 2009. Aimerez-vous 2011 vu de 2010 ?

Imaginons : Nous sommes le 31 décembre 2011 et l'année a été riche en évènements.
Le désir d'espoir a fini par le créer, et la foi nouvelle, enfin partagée, s'apprête à lever le voile sur un monde nouveau.
En Europe, les oiseaux de mauvais augure et les nostalgiques des frontières et des monnaies nationales n'ont plus qu'à se rhabiller, car la sagesse des dirigeants a triomphé. Désormais, les Etats de l'Union seront solidaires et les peuples n'auront d'autre choix que de l'être aussi. Le couple franco-allemand a été rejoint par les sociaux-démocrates intelligents, c'est-à-dire moins dogmatiques que les autres. Les uns et les autres ont compris que leurs différences s'arrêtaient souvent à un nom ou à un slogan ; pour le reste, les marges de manoeuvres sont si fines que tous gèrent de la même façon.
En France, les paris risqués sur la fin de la crise, la baisse du chômage et du déficit et la croissance ont été si bien gagnés qu'ils étonnent même ceux qui les avaient tenus.
Du coup la stratégie à quatorze bandes de Nicolas Sarkozy a payé. Les plus fins analystes politiques peuvent pointer à Pôle Emploi, ils sont nuls. Ils n'avaient pas compris qu'après avoir tué le PS en passant un pacte avec DSK (qui, bien sûr n'a pas quitté son poste de dirigeant du monde pour venir jouer à la marelle avec des gamines socialistes dans une cour de récréation minuscule et franchouillarde), après avoir tué le MoDem en créant le phénomène Borloo (qu'il compte prendre comme Premier Ministre après sa réélection de 2012 - vieille négociation de novembre 2010), après avoir dépouillé Europe-Ecologie-Les Verts en acoquinant Hulot et Borloo, après avoir annoncé sa candidature en septembre dernier, le Président rentre en campagne, serein, fort de ses résultats économiques et de la médiocrité politique de ses adversaires. Il remportera haut-la-main l'élection Présidentielle dans quelques mois face une Martine Aubry cabossée par les coups de ses amis et qui a bien failli, à quelques milliers de voix, se faire doubler par Marine Le Pen.
La nouvelle Freebox a fait un malheur toute l'année et on commence seulement à pouvoir répondre à la demande dans des délais raisonnables.
L'Eglise catholique a fait le coup de com' de l'année en décidant de partager ses églises avec les musulmans qui n'auront plus à prier dans la rue.
Arles-Avignon est retournée d'où elle venait et la rumeur court qu'un homme d'affaires et de foot pourrait se payer le club pour revenir à d'anciennes amours.
La vague de chanteurs, d'émissions et d'articles nostalgiques est en bout de course et on va enfin pouvoir penser à des choses motivantes, gaies et constructives.
En France, 2011 aura été une année sexy sans être frivole. Elle a été sérieuse et gaie. La crise aura calmé les ardeurs et arrosé les espoirs.
Ailleurs : Le Brésil, l'Inde, la Chine et la Turquie ont créé le club des 4 et vont se payer la vieille Amérique et la préhistorique Europe. Quant à l'Afrique, empotée, elle restera l'Afrique. La différence, c'est qu'elle ne peut plus dire que ce sont les anciens colonisateurs et les méchants occidentaux qui lui bouffent la laine sur le dos. Plus personne ne la croirait.
En Amérique Latine, c'est l'heure des comptes pour les Gauchistes. Les peuples de Bolivie et du Vénézuela, s'apprêtent, comme les Cubains l'ont fait en milieu d'année, a préféré les politiques libérales enthousiasmantes aux zoos sécurisés et grillagés pseudo-populaires.
Un agent secret a été mandaté pour débrancher Ariel Sharon parce que la farce avait assez duré contrairement au conflit du Moyen-Orient que les protagonistes se chargent de faire perdurer ; les habitudes étant prises, ils s'ennuieraient ou ne sauraient pas faire sans.
Chez moi : On mange toujours des pâtes et on les trouve très bonnes. Le dimanche, on y ajoute de la sauce. Seules les assiettes ont changé, on en prend des plus petites, car trois marathons dans l'année au lieu des deux habituels, ça grève le budget.

Côté bande son / Québec

La neige, sûrement. Le grand froid installé sur fond blanc.
J'ai plongé dans ma discothèque et j'ai concocté un dossier musical intitulé "Québec".
Les mélopées de Daniel Bélanger, Martin Léon, Pierre Lapointe, Kevin Parent, Imago, Harmonium, Richard Desjardins et Jim Corcoran m'accompagnent.
Ce qui m'a fait penser que Gilles Vigneault avait pour le moment été recalé et qu'il me manquait du Beau Dommage.

Temps de cerveau disponible (la minute écologique)

CQFD, ça veut dire : ce qu'il fallait démontrer.
Ci-dessous les extraits d'une chronique de Marc Kempf, dans le Monde du 22 décembre. Titre : Lavage de cerveau.
Faut signer où ? ;-)
L'écologie, c'est très compliqué. Un brin de pédagogie est parfois nécessaire. Voici. Une automobile est un véhicule à moteur animé par la combustion de pétrole. La combustion de pétrole se traduit par l'émission de gaz carbonique. Le gaz carbonique est un gaz à effet de serre, dont l'accumulation dans l'atmosphère entraîne le changement climatique. Il serait souhaitable de limiter le changement climatique, donc de réduire les émissions de gaz à effet de serre, donc d'utiliser moins d'automobiles. (...)

samedi 25 décembre 2010

PeachR, découvrez la musique

En 20 secondes, se retrouver dans le salon de gens hype.
C'est ce que propose peachr, qui nous fait découvrir les goûts musicaux de créateurs, bloggers, journalistes, musiciens, libraires, publicitaires ... Bref, des gens socialement cools.


Des playlists courtes, qui nous permettent de changer de notre musique traditionelle, et de ne pas se perdre dans la bibliothèque infinie de Spotify.
Au passage, si vous êtes sur Deezer, vous arriverez plus rapidement au bout de la base de données. C'est dit.
Voilà, vous cliquez, vous êtes dans un univers. Et c'est sympa.

C'est là :

Peachr, selon l'un de ses créateurs :
Devant cette offre gigantesque, nous sommes nombreux a être pris d’un terrible vertige. La surabondance offerte par internet et le haut débit a transformé la musique en une simple et vulgaire commodité. Je me souviens des conseils des vendeurs de la Fnac, des amis qui me prêtait des CD. Quel plaisir était-ce de découvrir par les autres, et non pas par un serveur, ou un portail régi par un algorithme informatique. On prend alors conscience que le plaisir de la musique passe par la découverte et non le pouvoir de tout avoir en quelques cliques. Certe il y a les blogs, les sites de musique comme les inrocks véritable référence. Mais il nous manque un outil pour écouter les autres, savourer les conseils de connaisseurs : Journalistes, musiciens, influenceurs, DJ ou simple passionnés. L’idée est là, toute simple : Un site de playlist proposé par des passionnés de musique qui partagerait leurs titres préférés du moment? Des playlists de qualité que tout le monde pourrait écouter, ajouter sur Spotify ou Deezer.

Spotify, selon moi (ouais moi) :
Spotify est un superbe logiciel. Ou une superbe application pour ceux qui ont un Mac - genre moi par exemple ouais j'ai un Mac et du coup bah j'ai une superbe application. En version gratuite (Spotify free), on a des trucs en moins : des albums en avant-première, écouter ses musiques à l'autre bout du monde ou hors-connexion.
Mais on a aussi des handicaps : de la voix-off agaçante entre quelques morceaux. Difficile de passer la réclame, qui se met en pause quand on coupe le son.

Noël astrologique

Déniché sur le site du Monde, en date du 24 décembre.
Thérèse Delpech est politologue et philosophe. Elle explique : "Le philosophe polonais Leszek Kolakowski, à la fin des années 1950, a parlé de Noël avec tant d'humour et de profondeur que je ne résiste pas à présenter une version abrégée de son récit".

L'astrologue en chef d'Hérode se rend un 25 décembre chez son maître pour lui annoncer la naissance, sous le signe de Saturne, d'un enfant dont le destin était de devenir roi des Juifs. Il ajoute, sans en tirer la moindre conclusion, que le pouvoir d'Hérode est menacé par cet événement. Le roi, plutôt sceptique compte tenu des personnages modestes auxquels Saturne offre généralement sa protection (c'est le signe des artisans et des petits commerçants), demande tout de même, par mesure de prudence, où cet enfant est né, avant de congédier l'astrologue et de réunir son conseil.

vendredi 24 décembre 2010

Noël

Une collègue m'a fait passer cette vidéo. Elle vit cela. Elle a eu envie de partager cela en ce 24 décembre. Moi aussi.

jeudi 23 décembre 2010

Dimensions Humaines

En ce début de XXIème siècle, un monde nouveau est en train de dessiner un nouveau paysage mental.
C'est ce qui est écrit dans l'édito du dernier numéro de Sciences Humaines, dont le thème est 1990/2010, Le basculement des idées.
A lire, donc ! Parmi les thèmes, ceci : Extension du domaine des émotions, du développement au développement durable, la parenté réinventée, la montée en puissance des femmes, de l'histoire totale à l'Histoire globale, l'individu roi contesté, le bébé a du génie, le néolibéralisme à la vie dure, la fabrique politique du monde, le sacre du cerveau, le pouvoir éclipse et réapparition, le retour de Dieu, Faut-il en finir avec la société, les tribulations de la valeur travail, un monde sans guerre... ni paix, la vie privée "googlisée".
En ligne sur le site de la revue:
La nouvelle carte des idées
L'individu, roi contesté
Bibliographie

mercredi 22 décembre 2010

Le don du fils

Dans la boite aux lettres, la revue de la paroisse du coin.
Dans la revue, une enveloppe avec une notice. Glisser de l'argent dans l'enveloppe, est-il proposé.
Mon fils a lu tout cela et à ma grande surprise, il est venu avec un billet de cinq euros, me demandant si c'est ça qu'on peut mettre dans l'enveloppe ou s'il faut mettre un chèque.
Il a envie de donner, parce qu'ils sont pauvres, me dit-il.
Et parce qu'ils croient en Dieu, il précise.
De toutes façons, ce billet, j'en ai rien à faire, il complète.
Nos enfants sont étonnants, quand même.

C'est rance

L'autre soir, je discutais avec un ami qui, grosso modo, m'expliquait que si les "gens" ne se portent pas exceptionnellement bien par les temps qui courent, c'est sans aucun doute me dit-il "à cause de la société".
Une société qui, tout aussi grosso modo, écraserait, ferait se replier, chercher la poutre dans l'oeil du voisin (et les poux dans sa tête), etc.
Quelques jours plus tôt, je regardais à la télévision un reportage sur l'immobilier et ses dérives. On suivait à la trace le destin estampillé arnaque de femmes et d'hommes qui, pensant faire une bonne affaire, se retrouvaient le bec dans l'eau et le compte en banque plombé.
Ce reportage donnant la parole aux promoteurs and co - enfin, à leurs avocats - je fus assez surpris par le choc des extrêmes qui était ici révélé : les uns se lavaient les mains après se les êtres frottées, les autres cherchaient à sauver ce qui pouvait l'être les pieds dans la glaise.
On est forcément responsable des trucs et des machins qu'on signe, lorsque l'on est citoyen, je me disais et l'on est quasiment sûr de n'être responsable de rien lorsqu'on signe au nom d'une grosse structure.
Cet insupportable décalage, qui rendait à l'agneau ses airs de chien battu (d'avance), mis en perspective avec le discours du copain, n'en fallait pas plus pour se dire que l'impunité a encore de beaux jours devant elle.

mardi 21 décembre 2010

Vous avez dit... empathie ?

Les charmes discrets de la vie conjugale

Le titre, c'est "Les charmes discrets de la vie conjugale".
L'auteur est Douglas Kennedy.
On peut trouver une critique du roman ici.
Nous suivons les tribulations de Hannah, mariée, deux enfants.
Première partie du bouquin : les années 1966 - 1974. L'histoire qui s'écrit.
Seconde partie : nous sommes en 2003. L'histoire qui se réécrit.
Portrait d'une femme, d'une société américaine qui a connu 2001 en passant.
Douglas Kennedy a cette capacité de nous embarquer dans les soubresauts et les enchaînements de la vie de ses personnages.
Au passage, évidemment, on prend pour soi.
L'extraordinaire dans le soit disant banal.

lundi 20 décembre 2010

On the white road in a monday's morning




And so, j'ai fait demi-tour...

Comme au cinéma

Genrocks (un utilisateur de Youtube) a réalisé cette impressionnante video... de 270 films sortis en 2010. Il propose en 6 minutes une incroyable bande annonce. La liste des films est disponible sur ce Google Doc.

Bulletin (météo)

Actu du 20101219Record de chutes de neige ce Week-end 40 cm ( par cumul ) localement sur la Normandie ( record de 1979 ). Mais on a relevé aussi plus de 20cm ce dimanche sur la Picardie ( 35 cm a Amiens pas vu depuis 1978-1979 ), le Nord-Pas-de-Calais et aussi les régions du Nord-Est. De plus comme les vents se renforcent, des congères se sont formées et rendent les conditions de circulation encore plus difficiles sur de nombreuses régions. Sur toutes ces régions avec le refroidissement attendu la nuit prochaine les routes verglacées et enneigées seront glissantes et il faudra rester très vigilant. Il faut bien reconnaître que les modèles météorologiques avaient souvent sous-estimé ces quantités de neige.
TENDANCE DE LA SEMAINE : Une journée encore très perturbée et froide ce lundi , un léger redoux avec de la pluie mardi et mercredi mais avec des vents assez forts. Mais attention retour du froid en fin de semaine avec de nouveaux épisodes neigeux.

Source : le site Météolia-Agate-Addime.. :-)

dimanche 19 décembre 2010

Curieuses "fêtes"

De partout ces temps-ci, je lis des trucs sur les fêtes, les retrouvailles familiales, j'entends des commentaires aussi, comme si langues se déliaient ou quelque chose de ce goût-là... De partout ça tape ça taille ça appréhende ça grogne ça anticipe ça s'inquiète j'en passe et des meilleures.
Je ne sais pas si c'est nouveau mais j'ai l'impression que ça sort de plus en plus, ce genre de "confidences".
Noël et compagnie, on dirait les loups qui guettent la bergerie. Qui font le dos rond, sûrs de leur prestance le moment venu.
Ca tangue et ça tire, pas seulement sur les cordons de la bourse.
Bas les coeurs, semblent dire les uns, les autres, comme on partirait à l'échafaud.
Les fêtes de fin d'année, me disait l'autre jour une collègue, ça me sape le moral ! Elle ajoutait : en même temps, y'a rien à faire d'autre que se les cogner, ça serait pire, sinon.
A se demander si ces orgies de bouffes et de cadeaux, finalement, ne seraient rien d'autre qu'une sorte de masque que chacun s'appliquerait à ingurgiter, genre, la panse de peur que trop ne pense. Boulimie en huis clos. Cataplasme.
Et objet de curiosité pour moi. Les gens se disent plus sensibles en ces périodes, comme si c'était une maladie. C'est plutôt chouette, non ? ;-)

samedi 18 décembre 2010

La maison Joyeuses fêtes

La maison Joyeuses fêtes est une étrange maison qui prend toute sa mesure à la nuit tombée. Elle peut être un pavillon, un balcon, se nicher dans des villes ou des villages. Elle n'a pas de barrières.
Elle apparaît au sortir de l'automne, elle donne sa pleine mesure au cœur de l'hiver, surtout à l'approche des réveillons. Que nous dit-elle ? C'est difficile à deviner.
La maison Joyeuses fêtes clignote de mille feux. Rarement de bon goût, toute enguirlandée, elle n'en dégage pas moins un air de générosité. Un parfum d'offrande. On songe à ces ampoules qu'il a fallu changer, vérifier. A ces rallonges électriques qu'il a fallu tirer. Ces heures de conception, peut-être.
Car la maison Joyeuses fêtes sous ses airs de bazar fait l'objet de bien des soins.
On sourit à son approche, elle semble nous cligner de l'oeil, nous dire quelque chose, et si de jour elle est semblable aux autres ou presque, il y a bien quelques pères Noël qui semblent vouloir s'échapper, des crèches qui s'étonnent d'êtretombées là, le soir, elle se voit de loin, la maison Joyeuses fêtes.
Il arrive même que l'on ralentisse à l'approche de la maison Joyeuses fêtes. Héberlué. On regarde de plus près. Sans trop savoir s'il faut en rire.

vendredi 17 décembre 2010

L'heure blanche

C'est long, parfois, une heure. Une heure et demi, même.
La peur au ventre.
Ce matin, j'ai pris la route pour me rendre sur mon lieu de travail.
J'ai pétoché tout du long.
Tripes serrées et jambes molles à mon arrivée soulagée.
Ca allait, pourtant. Compte tenu de ce qui était annoncé, c'était même pas mal du tout.
Pas de camions (étaient interdits de séjour), sauf un ou deux, des libertaires.
Route déneigée et finalement pas trop verglacée.
Ca roulait, doucement, certes, mais ça roulait.
La peur au ventre quand même.
La concentration de tous les instants.
C'est du boulot, une heure de route, parfois. Une heure et demi, même.
Entre les oreilles, les infos en temps réel donnée par France Bleu du coin. De partout des témoignages, des confirmations, des informations.
Je rythme mon périple de SMS adressés à madame.
"Pour l'instant, ça roule". "Ca roule, à 60 km/h, mais ça roule".

Il a fini par m'appeler

Il a fini par m'appeler. Six mois de silence inquiétant. Il y avait bien ces SMS qui arrivaient de façon irrégulière. Tantôt abscons, tantôt ésotériques et toujours alarmants. Mal, le gars va mal. Depuis longtemps et la pente ne change pas de sens.
Je le savais au bord de la fenêtre avant l'été. J'ai fait ma part mais, à distance, ma part est fine. J'ai fait comme j'ai cru bon de faire, ni trop compatissant, ni trop rebooster. Je me dis que c'est déjà ça. Mais six mois au bord d'une fenêtre à se pencher puis se retenir, à faire le balancier sans se balancer et sans revenir, c'est dur et c'est long.
Il a fini par m'appeler. Depuis que les coups de fil sont gratuits, les bras de l'écoute embrassent plus tranquillement. Il m'a dit avoir des envies successives, de suicide, de meurtre et de fuite en avant. Pas peur de la mort, pas peur de la prison et pas peur de la misère. Juste peur de la vie.
Mon oreille gauche a senti l'heure passer mais n'en a rien dit. Ma voix est restée alerte, vive et gaie, faisant mine de n'être pas affectée par la détresse de l'ami. J'ai ramené au réel, au pratique, au quotidien comme pour remettre les pieds sur terre. C'est seulement plus tard, que les trapèzes se sont durcis, que le poids sur les épaules a fait courber le dos, que la bande sonore s'est déroulée vingt fois dans la mémoire.
J'ai promis de "faire un saut" dans l'année à venir (pour lui éviter le sien ai-je pensé sans le dire). J'ai promis.
Ses soixante berges ont osé me dire des choses sans retenue et sans pudeur. C'est puissant. C'est humain. Humain.
Il a fini par m'appeler. Mais pourquoi a-t-il cru bon de conclure par : "Voilà, s'il m'arrive quelque chose, tu auras le droit de réclamer une part de mes cendres ?"

mercredi 15 décembre 2010

Bulletin (météo)

Extrait de la NEWSLETTER - METEOLIA AGATE ADDIME.

Prudence sur la France dès ce mercredi et jusqu’à la fin du week-end. En effet, la neige sera au rendez-vos pour les journées de jeudi et samedi avec de fortes gelées. De plus, le vent qui soufflera en rafales comprises entre 60 et 80km/h renforcera l’impression de froid. La température ressentie sera d’environ -10 degrés.

Jeudi : Une perturbation pluvio-neigeuse abordera le Nord de la France et la Belgique en cours de matinée. Elle apportera des précipitations sous forme de pluie et neige mêlées dans un premier temps mais la neige prendra le relais en fin d’après-midi et surtout en soirée.
La couche neigeuse sera comprise entre 3 et 5cm, localement 8cm.
Attention aux phénomènes glissants, avec risque de verglas, surtout dans la nuit de jeudi à vendredi.

Vendredi : Après une matinée assez nuageuse accompagnées de faibles chutes de neige sur les régions du Nord et du Nord-est, les éclaircies reviendront pour l’après-midi. La plus grande prudence est recommandée en raison des plaques de neige résiduelles au lever du jour.

Samedi : Une nouvelle perturbation neigeuse est attendue sur le Nord de la France avec une couche au sol comprise entre 3 et 5 cm. Attention aux chaussées glissantes et aux plaques de verglas dans la nuit de samedi à dimanche.

Dimanche et lundi : Le temps deviendra variable avec une alternance entre passages nuageux et éclaircies dans une ambiance glaciale. Les températures seront comprises entre -6 et -4 degrés le matin et avoisineront les -3 degrés dimanche, 1 degré lundi

N'utilisez pas pour vous chauffer, des appareils non destinés à cet usage : cuisinière, brasero, les chauffages d'appoint à combustion en continu. Ces appareils ne doivent fonctionner que par intermittence.

mardi 14 décembre 2010

Rois, reines et fève

Regardé l'autre soir le film Rois et Reine (lire une critique ici). 
Lire une autre là. Et le lien sur Arté ici.
Ca m'a littéralement scotché. C'est très particulier. Je n'ai pas tout compris, certains moments. Mais j'ai pas lâché. Je vous recommande cette affaire ! En particulier vers la fin, tout un long speech d'un "adulte" qui parle à un "enfant" et explique c'est quoi l'un, c'est quoi l'autre. Magistral !

lundi 13 décembre 2010

Un bon plan

Elle lâcha le plan de la ville comme on lâchait son mouchoir autrefois.
C'est du moins ce qui vint à l'esprit de François lorsqu'il se pencha pour le ramasser. Il lui tendit l'imprimé et répondit à son sourire avant de reprendre son chemin. Un millième de seconde de remords lui fit tourner la tête en arrière. Il n'aurait pas aimé que son attitude sérieuse et détachée passât pour de la goujaterie.
Mais, ce fut le quart de tour de trop.
Le soleil en profita pour éclairer le visage de la dame au moment où les rondes et hautes pommettes trahissaient l'émotion. La parole vint au secours et marmonna un charmant Merci au r effacé.
C'était fini. Le François était pris au piège. Le Français s'éprit de la belle Anglaise.
Il leur fallu combler ce silence épais, gênant et explicite. Il proposa de l'aide. Et le plan touristique devint rendez-vous des yeux. Comme toutes les femmes, elle tourna le plan pour l'orienter dans le sens de la géographie. C'est pas gagné pensa-t-il, c'est international ce truc !
Il baragouina quelques mots scolaires et n'alla pas plus loin que church, way, town et street. Sa maladresse était palpable et peut-être séduisante. Devoir accompli et chamade enfouie, François salua et se promit de filer droit.
Au feu, le petit bonhomme rouge c'était lui, bouillant, figé, tendu. Mais avant qu'il ne devienne vert, il entendit dans son dos, My name is Diana.
Foutu ! Il était foutu.
Obligé d'en voir plus, d'en savoir plus, il détailla la touriste comme on caresse un coucher de soleil, lentement, délicatement. La trentaine avancée, un mufle aurait dit qu'elle était mignonne. La vérité dit qu'elle est très, très belle. La simplicité structurelle et la beauté définitive ne faisaient qu'une ; une puissance que seuls les cœurs purs décèlent. Les autres passent et n'entendent que ce qui sonne creux.
La princesse n'était pas un hasard mais le cadeau de sa vie, sa recherche du Graal s'arrêtait là, sur un trottoir, devant une église. C'est un bon plan pensa-t-il en baissant la tête sur les mains qui tenaient toujours l'objet. Alors, il décida de se rendre. Il lui prit la main sans la lui demander. C'était son jour de naissance.
Un pas sur le passage protégé alors que le petit bonhomme était redevenu rouge valut à François une mort soudaine et heureuse. Les roues du car de touristes britanniques imprimèrent sans effort une histoire d'amour éphémère sur un bitume clouté, place de l'Île-de-Beauté.
L’Anglaise garda sa main dans la sienne quelques secondes, puis décida de prendre le large et le deuil.

Nuage de chiffres

T'aleur, je baguenaudais sur le ouèbe. Voici une petite moisson. De chiffres en tous genres.
- Un tiers des foyers aura une télé 3D en 2015. Huit des vingt meilleurs films du box office ont été diffusés en 3D.
- 75 % des 38 millions de titulaires du permis de conduire en France possèdent la totalité de leurs 12 points.
- 12 minutes : ce serait le temps moyen de travail continu d'un Français au bureau sans être interrompu par un mail, un SMS ou un appel téléphonique.
- 70 % des détenteurs d'actions en France ne possèdent que des titres de sociétés françaises.
- Les obèses constituent 15 % de la population française : ils sont 8 % chez les cadres et 16 % chez les ouvriers.
- Chaque année, les français dépensent en moyenne 800 euros pour leur chien et 600 euros pour leur chat. Environ 400 euros par an pour un chien moyen nourri aux croquettes et jusqu'à 1.300 euros quand il est habitué à la pâtée.
- 59,9 % des femmes de 25 à 49 ans avaient une activité en 1975. 83,7 % en 2007.
- 20 % des Français acceptent d'acheter des contenus exclusivement numériques, contre 17 % des Allemands et 63 % des Chinois.
- Le téléphone mobile abrite 500 fois plus de bactéries que la lunette des toilettes.
- Un homme sur 4, une femme sur 3 aura un cancer dans sa vie. 150 000 décès par an par cancer. Plus de 70 % des cancers sont liés à notre alimentation ou à nos comportements. Près de 40 % des cancers sont évitables par un changement de mode de vie.
- Une étude récente menée aux Etats-Unis a démontré que, au long de sa carrière, un joueur de football US recevait en moyenne 80.000 coups sur la tête.
- 17,2 millions de dollars : c'est le "prix" moyen d'un meurtre, calculé par un professeur de sociologie de l'Iowa State University, en additionnant les dépenses induites aussi bien pour la victime que pour le criminel - frais de justice, soins médicaux, pertes de productivité, etc. Le coût moyen d'un viol est de 448 000 dollars, celui d'un cambriolage 41 000 dollars.
[source : le très bon meilleur de la presse, à découvrir en cliquant ici).

dimanche 12 décembre 2010

Coeur de ville

Bulletin (météo)

Un large extrait de la lettre électronique de Météolia-Agate-Addime.. :-)

Après un week-end plus tranquille sur la France avec des températures de saison, une nouvelle offensive hivernale s'installe au moins pour 10 jours. Tout le pays va grelotter, au fil des jours il fera de plus en plus froid. D'importantes chutes de neige sont attendues en particulier entre le jeudi 16 à midi et le vendredi 17 en soirée. L'air froid responsable, nous arrive directement du Pôle Nord.
LE FROID !! Un très net refroidissement arrivera dès demain lundi . A partir de mercredi et jeudi, c’est toute la France qui sera alors concernée par ces fortes gelées. Des journées sans dégel, avec des minimales entre -5°C et -10°C, avec une sensation de froid accentuée par un vent de nord-est assez fort.
LA NEIGE !!!!Entre mardi et mercredi, de faibles chutes de neige sont attendues , toutefois comme les sols seront gelés elles tiendront et rendront les routes glissantes.
Mais, c'est entre jeudi et vendredi que ces chutes de neige seront plus conséquentes.. On attend entre 10 à 15 cm en plaine et parfois par cumuls entre 20 à 30 cm par endroits sur les régions du Nord et du Nord-Est.

Des perturbations dans tous les transports à envisager ….
Les fortes gelées et les chutes de neige
rendront les routes glissantes. En particulier sur le réseau secondaire et les zones forestières
Il faut craindre aussi de fortes perturbations dans les transports que ce soit dans certains aéroports, les réseaux des bus mais également sur le réseau SNCF. De plus ce mauvais temps en fin de semaine coïncide avec les départs en vacances de Noël, ce qui risque d'accentuer les problèmes de et les conditions de circulation.

Sourcils

Quand vient l'hiver, les premiers froids disons, et puis les suivants aussi, les nuits longues et les journées givrées, je me fais toujours la remarque que le reste de l'année, je ne pense pas à celles et ceux qui vivent dehors. Du tout.
J'en vois, j'en croise, et ça ne me fait rien de particulier.
Alors, quand l'hiver sonne à ma parte, ça me chope soudain aux tripes.
Ce froid. Ce glacial. Mais comment font-ils ? Ce n'est pas un choix pour tous, ni une mode de vie.
Ce froid, le mien, cette indifférence dont alors je ne me sens pas fier.
Les sourcils en forme de point d'interrogation.

samedi 11 décembre 2010

Ils avaient

Revues de détails

Il doit y avoir prochainement un événement ou je ne sais quoi, non ?
Toujours est-il que dans ma boite aux lettres (postale), je reçois ces temps-ci des revues.
Deux d'entre elles font dans la provocation ou quoi, me suis-je demandé ?
Terra Eco me cause de Sarkozy qui a failli devenir écolo. Ne savent-ils pas que ce nom-là, je ne l'écris quasiment jamais et ne le prononce presque pas ? Certes, c'est le président, mais ce n'est pas parce qu'il a été élu que c'est le mien ;-) Je l'appelle monsieur 18 % et je n'oublie pas. Terra Eco me propose aussi un tour du monde des poubelles, fait le match entre la voiture et le scooter (mais je n'habite pas urbanie), m'apprend que Clinton lache la viande et que Tim Jackson est le penseur de demain.
Le Nouvel Observateur, de son côté, m'a proposé la tronche de Dominique Strauss-Kahn en gros plan. La revue m'affiche ensuite ces questions, qui ne sont pas les miennes : est-il encore de gauche ? A-t-il vraiment envie de se présenter ? A-t-il été piégé par Ségolène Royal ? Le Nouvel Obs m'indique que dans ce numéro, je trouverai toutes les réponses à mes questions. Sauf que ce ne sont pas les miennes, je me répète.

vendredi 10 décembre 2010

Aujourd'hui... par le menu

Aujourd'hui... j'ai bien visualisé ma liste de choses à faire avant de me lever. Les objectifs étaient raisonnables et motivants. L'air du temps me permettait d'espérer que tout serait fait en douceur, sereinement. J'ai inspiré de l'or liquide, l'ai fait couler dans tout mon corps, m'en suis bien rempli. Et j'ai pu me lever, sûr que la vie est belle et confiant qu'il dépendait de moi de l'aider à le rester.

Merci la neige de nous montrer tout cela

C'est de la neige. C'est une pagaille. Ce sont des nerfs qui lâchent, des excuses qui se trouvent, des réalités qui s'exhibent.
L'île de France plantée par l'hiver, c'est l'occasion d'observer beaucoup de choses :
- que quand un gouvernement démagogique annonce des suppressions de budgets et de postes de travail, à un moment donné, on se rend compte que le service public ne peut plus être assuré. Plus de sous pour entretenir le patrimoine (routier en l'occurrence), plus d'hommes pour garantir la sécurité... Régime sans sel.
- que des prévisions (météo) ne sont que des prévisions et pas une science exacte. Dame nature, toujours, sait se rappeler à notre bon souvenir.
- que le tout route, et le tout voiture, forcément, à un moment donné, ça a des conséquences. A un moment, ça sature. Nos routes voient affluer des milliers de camions et de voitures en plus chaque année.
- que les responsables, décidément, ne savent plus prendre leurs responsabilités. Il en va de l'épisode neigeux comme il en va de notre société. On attend, on attend, on ne tranche pas, on rejette la faute sur l'autre...
- que sur le terrain, la réalité du monde est toujours autre que la réalité de ce monde vue depuis des bureaux, à travers des caméras, dans des salons ouatés.
- que l'homo modernus ne sait plus être patient, ne sait plus faire contre mauvaise fortune bon coeur.
- que les scènes de panique organisée nous montrent en passant non des gens isolés dans leurs cellules mais des personnes qui se rassemblent, ensemble. Même vu des gens se parler.
(c) Source de l'image : ici.

mercredi 8 décembre 2010

Enfant aliéné

Regardé sur France 5 un reportage sur le thème "Couples déchirés enfants otages".
Pathos en bandoulière, bien sûr. Comment ne pas souffrir ! Ces vies brisées, basculées, traumatisées.
C'est un son qui m'a cependant le plus scotché. Scène : un père va voir sa fille. Une heure par mois. Dans un lieu neutre quelque part dans la ville. Un enregistrement sonore témoigne. La rencontre va durer une demi-heure. Trente minutes de hurlements de l'enfant, qui ne veut pas voir cet homme, qui veut rentrer chez elle. Il s'en va. N'a pas pu supporter plus. Evoque l'impuissance. La souffrance. Les souffrances. La sienne. Celle de sa fille. S'interroge. Je me bats, pour elle, dit-il, pour qu'un jour peut-être, elle ne me reproche pas de l'avoir abandonnée. Doute. Ai-je raison de continuer ? 
Plus loin, d'autres familles, d'autres enfants. Certains témoignent. Malaise avec ces deux gars qui ne veulent plus voir leur maman. Sont allés vivre chez le papa. Omniprésent, le papa. Tellement omniprésent. Protection ? Influence ? Le sujet est délicat !

Zoom sur le syndrome d'aliénation parentale. Ou quand un parent aliénant dévalorise l’autre parent. L’enfant devient alors l’otage de ce conflit.
Le reportage montre aussi comme tous les recours sont vains. La justice n'a finalement pas sa place dans ce type de situation. C'est pourtant elle qui fixe le rythme, d'expertises en recours, de verdicts en expertises. Le temps passe. Et fait "son oeuvre".

mardi 7 décembre 2010

Lire / L'indignation civile

Indignez-vous ! 
C'est de saison.
Des individus en appellent aux prises de consciences individuelles qui sont à même de générer du collectif.
Cette fois, ce n'est pas un ex footballeur qui lance un appel mais un monsieur de 93 ans, ancien déporté, membre du Conseil national de la Résistance et corédacteur de la Déclaration universelle des droits de l'homme en 1948. Son nom : Stéphane Hessel.
Indignez-vous !
Depuis quelques temps, l'injonction est devenue un phénomène éditorial. C'est en effet le titre d'un bouquin coup de gueule de 22 pages .
On peut en savoir plus en cliquant ici.

dimanche 5 décembre 2010

Lire / La désobéissance civile

La désobéissance civile (1): "Après deux ans passés dans les bois et craignant de ne plus progresser, Thoreau, l'auteur de Walden, décide de quitter sa cabane. À son retour, après avoir séjourné durant quelque temps chez Emerson, il retourne vivre dans la maison familiale. C'est seulement en 1849, dans La désobéissance civile, qu'il met par écrit ses positions politiques et idéologiques. Il y fait valoir la résistance passive en tant que moyen de protestation.
La désobéissance civile (2): "Ce texte a eu une très grande influence dans le dernier siècle et ce, à travers le monde. Gandhi par exemple, s'étant grandement inspiré de La désobéissance civile, organisa des campagnes massives de désobéissance en Afrique du Sud pour s'opposer aux lois discriminatoires. Il retournera ensuite vivre en Inde où il mena pendant trente ans des campagnes de non-violence active.

samedi 4 décembre 2010

Service Civique : « L'arme de cohésion sociale » du gouvernement est-elle enrayée ?

Service Civique : « L'arme de cohésion sociale » du gouvernement est-elle enrayée ?:
"Nouveau « jouet » de Martin Hirsch, l'agence du Service Civique connaît des problèmes de démarrage. Ainsi, on apprend que, malgré les engagements de celle-ci, les volontaires n'ont toujours pas été payés !"

Le Téléthon, un don du fiel

Le Téléthon, un don du fiel:
Un papier paru dans le cadre du 'Libé des philosophes' le 2 décembre 2010 et consacré aux rapports entre critique de l'humanitaire et humanisme...
en lire plus.

vendredi 3 décembre 2010

Écouter la mer

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Écouter la mer : c’est bien le but que se sont fixés les membres d’Esonet, le réseau européen d’observatoires marins (European Seas Observatory NETwork).
C’est vers cette mission aussi que tend la plateforme LIDO (Listening to the Deep Ocean) créée par ce même réseau. En partageant les informations des différents postes observatoires, la plateforme LIDO a vocation à rendre audible, en direct et en permanence, ce qui se passe dans les différentes mers du monde.
Qu’est-ce qui fait du bruit sous l’eau ? Les baleines, les dauphins, les bateaux-cargos ou de pêche, l’activité de la planète elle-même. Indécelables à l’oreille humaine, ces sons sont traqués à l’aide de télescopes-radio, similaires à ceux qui écoutent les étoiles.

Chacune et chacun peut déjà se rendre sur le site pour écouter ce qui se passe sous l’eau et traquer les dauphins. Choisissez votre station (toutes ne sont pas toujours disponibles), puis écoutez ce qu’elle entend. Un menu déroulant à droite vous permet d’identifier l’origine des sons perçus. Parfois, l’humain fait beaucoup de bruit. Parfois, (oui oui on en a entendu !) des baleines passent… En croisant toutes leurs données, les scientifiques espèrent bien sûr affiner leurs recherches, dans le but ultime de connaître mieux l’environnement afin d’en prévoir les événements massifs tels que les tsunamis. En attendant, c’est un peu comme si les fonds sous-marins étaient disponibles en peer-to-peer. Merci au blog de Dominique Desaunay qui nous a appris cette bonne nouvelle.

jeudi 2 décembre 2010

Concert ce soir


Bryan Ferry en juillet dernier, au Montreux Jazz Festival.
© Denis Balibouse / Reuters
Ce soir…
Bryan Ferry en concert privé sur France Inter

"Le leader charismatique de Roxy Music a choisi France Inter pour son grand retour sur une scène française avec un concert privé et unique.
Le dandy britannique du rock anglais, revient avec un nouvel album "Olympia", fidèle à son univers musical et acclamé par la critique.
Un concert intime et chaleureux qui s’inscrit dans la tradition des grands concerts de France Inter!"
Extrait du site radiofrance.fr


mardi 30 novembre 2010

La Samaritaine dans la tête

Parfois, dans la tête c'est la Samaritaine. On y trouve de tout. Et c'est même jour d'affluence. Produits, clients, vendeurs, tout se bouscule mais ne se mélange pas pour autant. Les idées restent autonomes et structurées, cohérentes et à l'affût, obsédantes et concentrées. Alors, dès qu'on veut les partager, elles deviennent facilement catalogue, quand ce n'est pas, plus simplement, index.
Partager une liste plutôt qu'une démonstration est assez peu ambitieux. On se dit que l'Autre mérite mieux. Puis, on s'arrange avec l'idée que cela activera sa machine à réfléchir et que ce sera toujours mieux que de lui servir du pré-digéré. On s'en remet une couche sur les scrupules en se convainquant que si certains peuvent lire des recettes de cuisine ou des programmes télé, ils peuvent bien survoler une série d'idées même non abouties.
Produits du jour :
  • Pourquoi faut-il faire du spectacle avec la misère ? Moi ça me donne envie de gueuler que je suis pour la faim dans le monde, pour les violences conjugales, pour que les gens meurent de faim et de froid en hiver et pour les maladies qui ne guérissent pas. Les bons sentiments étalés, ça donne envie de gerber.
  • Quand cessera la dictature du concret ? On ne peut plus rien dire d'abstrait, de théorique ou spirituel sans qu'on vous renvoie à l'efficacité, au palpable, à la réalisation. Même pour la foi, il faut des lieux de culte, et pour l'Amour des cœurs en plastique, et pour la générosité des chèques en euros, et pour la poésie des éditeurs. Alors qu'une idée, un sentiment, une réflexion, ça tient tout seul, ça prend pas de place et c'est le meilleur compagnon de voyage dans la vie.
  • Il y a des moments où l'excès d'indulgence fricote avec la lâcheté. Et ce n'est pas si rare.
  • Même ceux qui se plaignent du travail le mettent au centre de leur vie. D'ailleurs les politiques n'ont que le mot "salarié" à la bouche. Décliné parfois en Travailleur, Ouvrier, Employé... c'est toujours la catégorie qu'on flatte. Et pourtant chacun sait que les jours des salariés sont comptés. Que vienne vite la fin du salariat et du travail. Qu'on soit enfin en activité et en liberté toute sa vie.

lundi 29 novembre 2010

Dépendance : génération Annie Cordy

Fichtre, on peut pas tomber de haut. C'est bien bas de plafond, tout ça.
Au débotté, je lis : "Comme preuve de la sensibilité sociale du gouvernement, la ministre de l'apprentissage évoque la mise en place du RSA, qui touche 1,8 millions de Français et coûte 8 milliards d'euros". A d'autres moments, j'ai lu des trucs sur la dépendance. Non dépendance à une quelconque addiction, mais au fait que nos pays comptent de plus en plus de personnes âgées dépendantes.
Ce qui me paraît bien : c'est que l'on parle de tout cela.
Ce qui me chagrine (pour ne pas dire que ça m'agace profond) : que le moindre sujet social (sociétal) est aussi sec agrémenté de son coût.
Ca devient systèmatique, cette affaire.
Tel dossier, faudrait ceci, faudrait cela, et boum, voilà ce que ça coûte.
Et que je te balance du milliard à la tronche.
Et que ce faisant, je fais ramper un discours qui tend à tout réduire à une question de thunes. J'écris bien réduire.
Et que ce disant, je me défausse une fois encore. Je voudrais bien mais je peux point, disent-ils. Inversant le problème. Génération Annie Cordy. C'est peut-être pas faux, finalement : nos "dirigeants" sont pas à la hauteur.
Car s'agit pas de poser des problèmes qui se sont déjà posés et qui se posent et qui se posent encore. S'agit de trouver des solutions. Un état d'esprit que je ne ressens pas. Pourtant, le badaud file mandat à quelques uns pour cela.
Méthode gouvernementale : je te pose la question que tu me poses et je te montre que tu n'y réponds pas.
On va aller loin, comme ça.
Au fait, oui, la dépendance, la pauvreté, ce sont des problèmes. Ce sont des gens. Et ces gens, ce n'est pas parce qu'ils se tordent le cou qu'on doit leur tordre le coût.

Solitude

Selon une étude de la fondation de France, nous dit cet article, 4 millions de personnes en France sont victimes de solitude. Ce sont des personnes, est-il indiqué, qui n'ont ni relations familiales, ni relations professionnelles, ni relations amicales ou amoureuses, ni relations de voisinage. Il est même ajouté que près d'un Français sur dix avoue se sentir soit exclu, soit abandonné, soit inutile.
Ca fait beaucoup !
Deux textes chantés. Ici. Et là.
L'étude de la Fondation de France est visible en cliquant ici.


dimanche 28 novembre 2010

Presse locale

En lisant cet article consacré à la presse quotidienne régionale, et en songeant à l'actu médiatico-financière qui a agité ma région sur le sujet ces derniers jours (lire ici), je me suis offert un billet retour.
Direction mes années presse.
Confrontation entre un temps révolu toujours présent dans mon esprit, on a la mémoire du berceau ou on ne l'a pas, et un temps aux airs préhistoriques quand j'observe ce que c'est devenu, tout cela.
Je me faisais la réflexion que c'est devenu une drôle de chose, l'information locale. Qu'il est devenu assez insaisissable, le "lecteur". Un peu comme l'électeur pour le politique, l'adhérent pour le syndicat, etc.
Où sont donc passés les gens ?
Vaste sujet !
Mais revenons à l'information locale. Je continue à penser qu'elle est importante. Je suis moins sûr, et c'est dommage, qu'elle soit toujours indispensable.
Dans la forme, elle a changé. Elle est à la fois là et pas là. Elle est comme trop de choses devenue un marché et en même temps, quelque chose d'assez insaisissable.
Internet n'y est pas étranger. Pas que. Les modes et les rythmes de vie ont aussi pas mal chamboulé les choses. La notion de proximité aujourd'hui n'a plus grand chose à voir. Combien de gens habitent ici et travaillent là ? Combien de gens n'ont plus les moyens de s'acheter un média local (ou de s'abonner à un site internet payant) qui leur filerait les infos du coin. Bref, quelles infos ? Quel coin ?

samedi 27 novembre 2010

C'est de la pure et simple biologie

- Il est dans notre nature de survivre. La foi est une réponse instinctive à des aspects de l'existence que nous ne pouvons expliquer autrement, que ce soit le vide moral que nous percevons dans l'univers, la certitude de la mort, le mystère des origines, le sens de notre propre vie ou son absence de sens. Ce sont des aspects élémentaires et d'une extraordinaire simplicité, mais nos propres limitations nous empêchent de donner des réponses sans équivoque à ces questions et, pour cette raison, nous générons pour nous défendre une réponse émotionnelle. C'est de la pure et simple biologie.
- Selon vous, alors, toutes les croyances ou tous les idéaux ne seraient rien de plus qu'une fiction.
- Toute interprétation ou observation de la réalité l'est par nécessité. En l'occurrence, le problème réside dans le fait que l'homme est un animal moral abandonné dans un monde amoral, condamné à une existence finie et sans autre signification que de perpétuer le cycle naturel de l'espèce. Il est impossible de survivre dans un état prolongé de réalité, au moins pour un être humain. Nous passons une bonne part de notre vie à rêver, surtout quand nous sommes éveillés. Je vous l'ai dit : simple biologie.
Carlos Ruiz Zafòn, Le Jeu de l'ange, pages 209 & 210.

Petit traité de vie intérieure - Frédéric Lenoir

Très agréable lecture qui conforte. Rien de nouveau sous le soleil. On n'apprend pas grand chose et on n'est choqué par rien.
C'est, disons, rafraichissant de lire des choses comme on les aurait écrites (et sans faire l'effort ;-). Bref, c'est apaisant et entrainant.
Pour être tout à fait honnête, j'y ai relevé quelques lieux communs et des évidences qui peuvent apparaitre comme des banalités et quelques "moi..." parfois pesants, mais là l'auteur nous prévient dès le début alors on pardonne ;-)
J'avais déjà lu "Socrate, Jésus, Bouddha" du même auteur et j'en parlais ici. 
Mes extraits soulignés :

vendredi 26 novembre 2010

L'Audrey à la plume

Un extrait de la tribune signée Audrey Pulvar, journaliste, dans le Libération du jour.

Par toi-même. Par toi et personne d’autre, ma fille. Te réaliser. Réussir ta vie par tes combats et peut-être quelques victoires. Ne compter sur personne pour la faire à ta place. Viatique. Héritage d’une grand-mère maternelle partie de rien, sans personne, au tout début d’un XXe siècle plein de fureurs et de cris. Une négrillonne, le terme de l’époque, sans instruction, ni argent, ni aucune de ces ressources si précieuses pour construire une vie, mais dotée d’une détermination consciente cependant qu’à l’ampleur insoupçonnée à s’arracher, s’extirper du malheur tout tracé. Une énergie qui lui permit de modeler à elle seule façon de dynastie sans possessions ni membres illustres mais dont chacun, et surtout chacune, va - dépositaire d’une puissance inaliénable, transmise de génération en génération. Tranquille assurance de la nécessité de s’approprier sa vie, le seul bien qui nous restera jamais. C’est ce legs qui a déterminé chacun de mes choix personnels et professionnels, chaque rupture, aussi, et fonde ce que je crois pouvoir aujourd’hui appeler un parcours. Chemin heurté mais toujours droit. Nids-de-poule, ronces, oasis, menaces et tempêtes : l’indépendance coûte cher. Il n’est pourtant de prix que je ne consente un jour à payer pour elle.
Féministe assumée, revendiquée et prosélyte. Dans la société matriarcale d’où je viens, la question ne se pose même pas. Ce qui m’arrive aujourd’hui ne pouvait donc que faire bondir l’animale sauvage que je demeurerai jusqu’à mon dernier souffle. (...)
Non, je ne vis pas dans une bulle, indifférente à la critique ou au questionnement. Oui, je sais que ma vie de personne publique suppose une rectitude privée permanente. Oui, concrètement, aimer un responsable politique n’est pas la configuration la plus simple à gérer pour une journaliste politique. J’ai cru pouvoir être jugée sur pièces… A tort.
Propriétaire de ma vie, de mes pensées et choix. Ainsi me suis-je construite. Avec l’aide d’autres, mais sans avoir rien volé de tout ce que j’ai conquis. Considérée à mon corps défendant comme une manière d’étendard pour tous et toutes les nous autres que je rencontre parfois. Exclus de toutes couleurs et-ou origines sociales. C’est à eux que je m’adresse aujourd’hui. Nous autres, non destinés à la vie que nous avons choisie. Marqués du sceau de déterminismes ineptes, mais porteurs de cet inaliénable désir d’échapper à la dépossession de soi. Humains, debout. Intacts.

Militer, what else ?

En lisant un article sur le nouvel art de militer, je me disais qu'esthétiquement, ces nouvelles formes de militance ont certes de l'allure voir un certain cachet mais je m'interroge sur leur efficacité.
Je pensais bien sûr au combat des retraites.
On pourrait se dire que les "anciennes formules de militance" (grève, manifestation, débats) ont montré leurs limites.On pourrait aussi se dire que la militance n'est pas grand chose si "en face", il n'y a aucune velléité d'échanger.
Je pensais à d'autres combats.
Certes, on s'éveille l'esprit, on accède à de meilleures connaissances. De fait, "l'espace médiatique" bouge. Mais pour quelle efficacité ?

jeudi 25 novembre 2010

Le cygne blanc

Contre l'intolérable

A l'occasion de la journée internationale de la lutte contre les violences faites aux femmes, le mouvement Ni Putes Ni Soumises organise le 25 novembre l'événement TOUTES EN JUPE! Isabelle Adjani, marraine de cette action, confiera, comme beaucoup d'autres personnalités féminines, une de ses jupes pour une vente aux enchères dont les gains seront reversés au projet "appartements-relais" mené par l'association Aurore.Ce même jour, en soutien à la lutte contre les violences faites aux femmes, la présidente de Ni Putes Ni Soumises appellera toutes les femmes françaises à porter une jupe. Et puis, celles qui le souhaiteront se verront remettre une alarme individuelle sur simple demande auprès du réseau national des comités du mouvement.Afin de relayer cette journée de solidarité, l'hebdomadaire ELLE publiera une interview donnée par Isabelle Adjani au sujet de son engagement.Plus d'informations sur la vente aux enchères :Le 25 novembre 2010 à 19 heuresMezzanine du palais de Tokyo, ParisParmi les personnalités participantes : Isabelle Alonso, Fanny Ardant, Yamina Benguigui, Carole Bouquet, Valeria Bruni Tedeschi, Daphné Burki, Claire Chazal, Annie Duperey, Charlotte Gainsbourg, Agnès Jaoui, Françoise Laborde, Sophie Marceau, Amélie Nothomb, Vanessa Paradis, Audrey Pulvard, Zazie... bientôt rejointes par beaucoup d'autres.
Source :
http://blogisabelleadjani.blogspot.com/2010/10/toutes-en-jupe.html

mercredi 24 novembre 2010

Une liste

Je lisais cela chez Helena :
On se lève le matin fait d'une certaine matière, et le soir soir on se couche tard, parfois même très tard fait d'une autre mouture.C'est ça pour moi, qu'être humain, s'ouvrir à ce qui se présente, s'ouvrir à l'autre, s'ouvir sans se défaire, bien au contraire, bien plus riche !
Et je me disais : c'est vrai, ça. Nous avons tous nos matins, nos journées, nos soirs.
Qu'est-ce qu'on met dedans ? Qu'est-ce qui est pareil, qu'est-ce qui est différent, sur le fond ? Qu'est-ce qui nous relie, finalement ? Et nous différencie ?
Il y avait alors quelque chose d'assez fascinant à essayer d'imaginer tous ces inconnus que nous sommes les uns aux autres, même lorsqu'on se connaît un peu, même lorsque l'on peut mettre des lieux et des visages. Imaginer nos matins. Nos soirs. Nos journées.
Qui fait quoi ? Quoi est fait par qui ?
Qui est pimpant d'emblée puis s'étiole, qui est gueule dans le cul au réveil, pâteux et compagnie puis se requinque au fil du jour ?
Qui plutôt du matin, plutôt du soir ?
Et avec l'étrange liste.
Thé ? Café ? Sucre ? Lait ? Céréales ? Confiture ? Miel ? Jus de fruit ? Boulot ? Repos ? Gens ? Voiture ? Scooter ? Pieds ? Bureau ? Magasin ? Lycée, Fac ? Car ? Train ? Silence ? Bruit ? Téléphone ? Ordinateur ? Livres ? Magazines, journaux ? Internet ? Musique ? Radio ? Télévision ? Film ? Documentaire ? Salade ? Viande ? Dessert ? Sucré ? Salé ? Joie ? Rires ? Grimaces ? Jambes de feu ? De coton ? Stylo ? Papier ? Ville ? Campagne ? Mer ? Montagne ? Plaine ? Rivière ? Ruisseau ? Bord de mer ? Eglise ? Cinéma ? Théâtre ? Policier ? Roman ? Poésie ? Bande dessinée ? Qui joue au loto ? Va sur les sites de rencontres ? Qui souffre en silence ? Qui ne souffre pas ? Et vos vingt ans ? Vos douze ans ? Sport ? Pas du tout ? Quel défi ? Quel rêve ? Quel mensonge ? Quelle promesse ? Larmes ? Rires ? Baluchon ?
Etc.

dimanche 21 novembre 2010

Mettre de la poésie dans sa vie



Par ses sonorités, ses rythmes, ses images, la poésie exprime l'état le plus achevé de la "maison de l'être", on se construit et on se reconstruit aussi par la poésie. Les mots bien choisis guérissent les maux. Poète, chacun l'est en puissance. J'aime faire cette expérience chaque jour de choisir un poème et de le réciter à voix haute, je me laisse porter et aussitôt mon imaginaire compose des paysages particuliers... un peu comme une pratique spirituelle!

" Si votre quotidien vous paraît pauvre, ne l'accusez pas. Accusez-vous vous même de ne pas être assez poète pour appeler à vous ses richesses."
- Rainer Maria Rilke -

Le monde parle a celui qui fait halte pour l'écouter, tous sens déployés. Il est plus que possible et vital de s'offrir des occasions de vivre en poète au quotidien: faire l'expérience de la solitude, rêver, traîner au lieu d'agir et de produire...Rentrer en soi, observer son environnement comme si on le découvrait, faire silence, laisser émerger les images et les suivre et se laisser porter par son propre rythme pour s'exprimer. La poésie s'adresse au cour de l'être, à sa singularité, elle peut nous révéler et nous libérer, elle est revitalisante, elle pousse à redevenir pleinement acteur de sa vie. Du moins est-ce ainsi que je la vis!

Là à écrire ici, je me sens l'âme vagabonde et bleue, cette journée sera comme la vague apaisante dont mon coeur est empli, je vous invite au voyage les amis...

samedi 20 novembre 2010

Pensées du petit matin

. La France est malade, elle accouche d'élites comme Hervé Morin et Benoit Hamon.
. Un joueur de foot de Monaco se prénomme Dieumerci. Magnifiquement poètique ! Il rejoint les Fêtnat restés dans ma mémoire.
. La vie est belle, elle permet de passer les doigts sur la couverture rugueuse d'un bouquin de chez Plon et de se sentir des ailes.
. Quel bonheur de s'arrêter un instant et de reprendre conscience de l'extraordinaire miracle qu'est Internet !
. Si les primaires socialistes voient le jour, je crois bien que j'irai y mettre mon grain de sel.
. Pourquoi dit-on d'un ministre qu'il a été viré ? C'est faux. Il n'a pas été repris dans une nouvelle équipe, c'est très différent. En tous cas, ils ne se gênent pas pour cracher dans la soupe les non-repris ; c'est un concours aux nombreux participants (Assez ridicules tous ces articles et reportages sur les anciens ministres "chômeurs". Le même ton que pour l'ouvrière avec quatre gosses virée de son atelier du jour au lendemain)
. J'ai encore ramassé une pile de 25 cms de journaux publicitaires tous frais pour la porter au container. Mais comment faut-il faire pour que ça change ?
. Énigme : Pourquoi rencontre-t-on plus de pauvres que de riches dans les lieux de consommation. Ce sont pourtant les seconds qui ont le pognon.
. Une administration m'a répondu à une lettre que je n'avais pas envoyée. Renseignements pris, c'était plus facile de faire partir cette lettre-type que d'en faire une autre. Au moins, j'ai eu l'info au téléphone en 30 secondes avec une personne vivante à l'autre bout et efficace en plus.
. Je repasse la main sur la couverture rugueuse du bouquin de chez Plon et...

vendredi 19 novembre 2010

Statiques

Ils montrent souvent leur inquiétude, leur angoisse, et parfois les disent.
Les vieux.
"On vous admire, vous, les parents d'aujourd'hui" ils disent par exemple. Une phrase parmi d'autres. Il en existe des centaines. Dans pleins de domaines.
"C'est beaucoup plus dur que de notre temps. Et pour vos enfants, c'est carrément flippant" ils complètent.
Ils dressent des listes. De tout ce qui ne va pas.
Elles s'ajoutent. A tout ce qui ne va plus.
C'est long et sinueux comme une route de montagne. Sac et ressac comme les vagues qui s'échouent sur la plage. Ne savent plus par quel bout prendre les choses. Avec angle regarder. Statiques.
Les vieux continuent de croire ce que disent les médias. Ils pensent que c'est ainsi, le monde. Que c'est ce qu'ils lisent, ce qu'ils entendent, ce qu'ils voient. Puisque les médias le disent. Ils n'ont pas forcément la bosse du commerce. Ils n'ont pas (encore) (pas toujours) le réflexe du marché qui dicte ses choix. Ni celui du sensationnel qui impose ses lois. Ils manquent de recul à force de retraits.
Ils s'essaient sur des claviers d'ordinateur et se battent avec des télécommandes. Dépassés. Nourris d'une culture du concret, et parfois du terre à terre, ils ont peine à faire des choses sans comprendre le fonctionnement des mécanismes. Ce tout technologique est un défi permanent dont ils se relèvent à grand peine, s'en détachent parfois, impuissants. Statiques.
Certains vieux ont 20 ans. D'autres 30 ou 40. D'autres encore 50, 60, 70 ou 80.

jeudi 18 novembre 2010

Idées de droite

Je lisais sur un blog made in Québec que les idées de droite sont en train de monter dans les têtes des habitants. On peut lire le texte ici.
Cela fait écho avec une discussion que j'ai eu dernièrement, avec une personne qui bosse en périphérie d'une mairie naguère tenue par une alliance autour du parti socialiste et désormais pilotée par un député UMP et ses amis. Cette personne racontait comme la gouvernance locale avait beaucoup changé. Logique. Et comme cette gouvernance au local avait tendance à bouter hors la mairie les publics sociaux. Qui se retrouvait dans le giron du centre communal d'action sociale. Qui dans celui de la politique de la ville (état).
En faisant le (dé)compte, cette personne montrait que finalement, la mairie ne finissait par gérer que les "bons" dossiers.
Cette causerie + cette lecture m'amènent à poser cette question : mais c'est quoi, au juste, des idées de droite ?

mercredi 17 novembre 2010

La saison du melon

Cela fait quelques mois déjà que c'est dans l'air. Je l'ai vu autour de moi, des connaissances, des amis même et plus loin jusqu'aux élites et dans tous les milieux.
Oh, je n'ai rien découvert, mais, éternel optimiste, je crois toujours que chaque seconde qui passe est la première de temps plus sains et plus purs. Lorsqu'un arrêt sur images me renvoie à la dure réalité, je n'en suis même plus affecté. L'habitude ou l'expérience ont chassé l'amertume et la déception. N'y voyons aucune résignation ou fatalisme, car demain, je le sais, je repartirai à l'assaut, porté par mes espoirs, par ma foi et sans doute par mes illusions.
Il est des périodes, et nous en vivons une, où les prises de consciences, les discours, les échanges, confortent un peu plus et où le geyser du "cette fois-ci c'est la bonne !" s'invite plus souvent et a des couleurs plus vives, plus vraies, plus crédibles même.

Chaque esprit, un tant soit peu éveillé, aspire à plus d'Humanisme et, si on se dépêche avant que le mot ne soit complètement galvaudé, on pourra y ranger toutes les vertus du monde. Finis les conflits, l'égoïsme, le chacun pour soi, la prétention, la frime et la loi du plus fort. Désormais, on parlera de collectif, d'humilité, de modestie, de partage, de don et de pardon. Mais, on les attendra des autres.
Car, mes antennes me disent que c'est la saison du melon.
Sous couvert, de "reconnaissance", d'affirmation et autres mots passe-partout (qui souvent ne restent que mots) on a gonflé les égos pour répondre à la frustration.
Dites à la laide qu'elle est belle et elle se prend pour Vénus. Osez un compliment et voilà que l'avachie se gonfle à l'hélium. Reconnaissez un peu de talent et c'est le génie qui répond. Relevez l'image à la juste valeur et c'est la démesure qui s'enfle comme grenouille.
Le monde de la vitesse et du temporel est alimenté par ceux qui veulent passer du noir au blanc dans la minute, de l'ombre à la lumière sans faire un pas d'effort. Du coup, ils se brûlent les ailes en sprintant du rien à l'exagéré et se prennent tous les bâtons sur le retour en basculant de l'éteint aux feux de la rampe.
On a envie de leur crier : "Mais pour qui vous prenez-vous ?" Mais ce serait les renvoyer à leurs premières amours faites de manque de confiance. Ils y retournont tous seuls, le moment venu, une fois le vernis passé et le public lassé.
N'oublions pas que Prudence et Tempérance sont vertus cardinales.

Le diable, Jacques Brel & Thank you Satan, Léo Ferré



Un festival pas comme les autres



Si vous aimez la photographie, les rencontres et partages.

PhotoMenton est une très belle manifestation organisée depuis 6 années par des passionnés et dont tous les profits (panneaux des exposants, entrées des visiteurs…) sont reversés à l’HAMAP, une ONG (Organisation Non Gouvernemental) qui s’inscrit dans une logique humanitaire de secours et d’assistance.
Cette année, la manifestation passe de 2 à 9 jours avec une exposition permanente de plus de 100 photographes amateurs et professionnels, 2 week-ends avec des animations ( Projections, diaporamas et conférences) des journées spéciales (Rencontre avec l’académicien Lucien CLERGUE, Marathon Photo, journée des clubs photos de la région , une brocante d’appareils de collection…) 5 jours de semaine avec visite de l’exposition des scolaires accompagnés des professeurs d’arts plastiques, des concours…

Et puis…le cadre et la région sont magnifiques.
PhotoMenton, c'est du 20 au 28 novembre au Palais de l'Europe à Menton.
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