lundi 29 novembre 2010

Dépendance : génération Annie Cordy

Fichtre, on peut pas tomber de haut. C'est bien bas de plafond, tout ça.
Au débotté, je lis : "Comme preuve de la sensibilité sociale du gouvernement, la ministre de l'apprentissage évoque la mise en place du RSA, qui touche 1,8 millions de Français et coûte 8 milliards d'euros". A d'autres moments, j'ai lu des trucs sur la dépendance. Non dépendance à une quelconque addiction, mais au fait que nos pays comptent de plus en plus de personnes âgées dépendantes.
Ce qui me paraît bien : c'est que l'on parle de tout cela.
Ce qui me chagrine (pour ne pas dire que ça m'agace profond) : que le moindre sujet social (sociétal) est aussi sec agrémenté de son coût.
Ca devient systèmatique, cette affaire.
Tel dossier, faudrait ceci, faudrait cela, et boum, voilà ce que ça coûte.
Et que je te balance du milliard à la tronche.
Et que ce faisant, je fais ramper un discours qui tend à tout réduire à une question de thunes. J'écris bien réduire.
Et que ce disant, je me défausse une fois encore. Je voudrais bien mais je peux point, disent-ils. Inversant le problème. Génération Annie Cordy. C'est peut-être pas faux, finalement : nos "dirigeants" sont pas à la hauteur.
Car s'agit pas de poser des problèmes qui se sont déjà posés et qui se posent et qui se posent encore. S'agit de trouver des solutions. Un état d'esprit que je ne ressens pas. Pourtant, le badaud file mandat à quelques uns pour cela.
Méthode gouvernementale : je te pose la question que tu me poses et je te montre que tu n'y réponds pas.
On va aller loin, comme ça.
Au fait, oui, la dépendance, la pauvreté, ce sont des problèmes. Ce sont des gens. Et ces gens, ce n'est pas parce qu'ils se tordent le cou qu'on doit leur tordre le coût.

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