Une école Sudbury ça ressemble à ça. Il y en a partout dans le monde (2 en Belgique, en Allemagne, au Japon, etc) mais pas encore en France. Si vous connaissez Summerhill en Angleterre, c"'est le même genre, ou le Lycée auto-géré de Paris.
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samedi 4 février 2012
jeudi 29 décembre 2011
L'art contre la vie ?
Trouvé cette citation en butinant sur le net.
Elle m'interpelle.
"Quand on aime la vie, on ne lit pas. On ne va guère au cinéma non plus d'ailleurs. Quoi qu'on en dise, l'accès à l'univers artistique est plus ou moins réservé à ceux qui en ont un peu marre."
Michel Houellebecq
dimanche 11 décembre 2011
Plaisir d'offrir
C'est de saison, n'est-ce pas ?
Avec décembre arrivent les traditionnelles questions relatives aux cadeaux. Quoi offrir ? Et à qui ?
Je précise d'emblée que j'aime, ces questions-là, et que d'ailleurs, je n'attends pas la seule période de Noël pour me la poser.
Mais on ne peut nier qu'elle prend un sacré volume en cette période.
Passons si vous le voulez bien sur cette frénésie mercantile orchestrée. Là n'est pas le sujet.
J'ai dans Psychologies Magazine un article intéressant, sur le sujet. On peut le trouver en cliquant ici.
J'ai notamment bien aimé cette idée : les cadeaux ont une âme.
Personnellement, j'aime faire des cadeaux.
Et peut-être surtout y penser.
Par opposition, évidemment, j'ai horreur du cadeau bâclé. Du machin qu'on refile. Sans âme, justement. Et de ce point de vue, je dirais que je fais partie de ceux qui n'aiment guère la manière dont au fil des années, la période des fêtes et des cadeaux a évolué, de ce point de vue là.
Les fêtes de fin d'année, c'est sûr, sont devenues pour l'homo capitalisme, un temps important où presque le cadeau est devenu un devoir. Un impératif. Les sollicitations ne manquent pas. Il n'est qu'à voir le nombre de courriels que l'on reçoit dans cette période, tous plus incitatifs les uns que les autres. Sans parler des yeux des enfants, qui brillent devant vitrines et catalogues. Ils savent. Que des portes vont s'ouvrir. Que des cadeaux vont tomber. Nous pensions du ciel. Ils savent que c'est du porte-monnaie.
Je n'aime pas quand les gens ne réfléchissent pas au cadeau qu'ils vont faire, demandant des listes, dans lesquelles ils puiseront. S'impliquent pas. Je n'aime pas les cadeaux qui ne ressemblent finalement ni à celui qui offre, ni à celui qui reçoit. Je pense souvent à tout ce fric qui est bazardé dans le vide, me disant qu'à tout choisir, je préférerais qu'il n'y ait pas de cadeau, parfois. Un morceau de pain suffirait. Un sourire. Un baiser. Mais ce n'est pas trop dans les us et coutumes. Et je ne parle pas de la bouffe, qui s'amoncelle sur les tables, parfois jusqu'à la crise de foie potentielle.
Pourtant...
Laisser le projet germer, utiliser quelques virages, faire son chemin.Y'a du sourire, là-dedans. Du chaud. De l'impatience, parfois.
J'aime l'idée que le cadeau est une rencontre, une passerelle, entre soi et l'autre. J'aime penser à l'autre, ce qu'il aime, ce qu'il représente pour moi, ce que je j'ai envie de lui donner, de partager avec lui.
C'est que le risque est sympa, aussi, dans le cadeau. On peut en effet se louper, ça peut ne pas plaire. Et c'est ça qui est bon. Ca qui n'a finalement pas de prix.
Avec décembre arrivent les traditionnelles questions relatives aux cadeaux. Quoi offrir ? Et à qui ?
Je précise d'emblée que j'aime, ces questions-là, et que d'ailleurs, je n'attends pas la seule période de Noël pour me la poser.
Mais on ne peut nier qu'elle prend un sacré volume en cette période.
Passons si vous le voulez bien sur cette frénésie mercantile orchestrée. Là n'est pas le sujet.
J'ai dans Psychologies Magazine un article intéressant, sur le sujet. On peut le trouver en cliquant ici.
J'ai notamment bien aimé cette idée : les cadeaux ont une âme.
Personnellement, j'aime faire des cadeaux.
Et peut-être surtout y penser.
Par opposition, évidemment, j'ai horreur du cadeau bâclé. Du machin qu'on refile. Sans âme, justement. Et de ce point de vue, je dirais que je fais partie de ceux qui n'aiment guère la manière dont au fil des années, la période des fêtes et des cadeaux a évolué, de ce point de vue là.
Les fêtes de fin d'année, c'est sûr, sont devenues pour l'homo capitalisme, un temps important où presque le cadeau est devenu un devoir. Un impératif. Les sollicitations ne manquent pas. Il n'est qu'à voir le nombre de courriels que l'on reçoit dans cette période, tous plus incitatifs les uns que les autres. Sans parler des yeux des enfants, qui brillent devant vitrines et catalogues. Ils savent. Que des portes vont s'ouvrir. Que des cadeaux vont tomber. Nous pensions du ciel. Ils savent que c'est du porte-monnaie.
Je n'aime pas quand les gens ne réfléchissent pas au cadeau qu'ils vont faire, demandant des listes, dans lesquelles ils puiseront. S'impliquent pas. Je n'aime pas les cadeaux qui ne ressemblent finalement ni à celui qui offre, ni à celui qui reçoit. Je pense souvent à tout ce fric qui est bazardé dans le vide, me disant qu'à tout choisir, je préférerais qu'il n'y ait pas de cadeau, parfois. Un morceau de pain suffirait. Un sourire. Un baiser. Mais ce n'est pas trop dans les us et coutumes. Et je ne parle pas de la bouffe, qui s'amoncelle sur les tables, parfois jusqu'à la crise de foie potentielle.
Pourtant...
Laisser le projet germer, utiliser quelques virages, faire son chemin.Y'a du sourire, là-dedans. Du chaud. De l'impatience, parfois.
J'aime l'idée que le cadeau est une rencontre, une passerelle, entre soi et l'autre. J'aime penser à l'autre, ce qu'il aime, ce qu'il représente pour moi, ce que je j'ai envie de lui donner, de partager avec lui.
C'est que le risque est sympa, aussi, dans le cadeau. On peut en effet se louper, ça peut ne pas plaire. Et c'est ça qui est bon. Ca qui n'a finalement pas de prix.
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Aimer,
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Evoquer,
Questionner,
Ressentir,
S'enthousiasmer,
S'indigner,
Témoigner
samedi 10 décembre 2011
Quelques bouts de pensées
Je viens seulement de comprendre pourquoi j'aime gratter ma peinture, faire apparaître ce qu'il y a derrière.
Comme dans mes rapports humains, je cherche ce qui est caché.
Nous étions deux. Le premier sans prévenir se mit à dire des mots à la suite, sans lien entre eux, comme ça venait. Une trentaine. Lorsqu'il eût terminé, l'autre fit de même.
Puis, ils en parlèrent. Sur la totalité, le premier avait environ autant de mots concrets que de mots abstraits. Dans la liste du second (qui était une seconde) ils ne relevèrent que trois mots abstraits.
Ils y trouvèrent du sens. Et ils en rirent.
Vouloir que quelqu'un change, ce n'est pas vouloir le changer.
Puisque je suis de Gauche, je vote au Centre.
Mais comment peut-on faire les mêmes erreurs que ses aînés ? Mystère.
C'est très étonnant d'entendre très souvent qualifier d'Humain ("c'est humain" disent-ils) nos conduites les plus animales : réaction, débordement, pulsion, énervement, pétage de plombs, spontanéité, agression, déraison...
Il m'apparait à cette heure bien plus facile d'apprivoiser la mort que l'appréhension d'une vie médiocre. Comme on aurait plus peur de la maladie que de la mort.
Y aurait-il deux catégories de personnes ? Celles dont le rejet passe par le haut et celles pour qui, il passe par le bas ? Au sens propre comme au sens figuré, je ne vomis jamais, je digère.
Les partis de Gauche sont imbus d'eux mêmes. Ils ont toujours pensé qu'on finirait, puisqu'on se dit de Gauche, quoi qu'il arrive, par voter pour eux, qu'on ne pourrait pas faire autrement. Eh bien si, on peut faire autrement. Le monde change, nous aussi.
C'est beau la famille, quand on fait avec elle ce qu'on ferait avec des amis.
vendredi 25 novembre 2011
Dédaigneux, les citoyens, vraiment ?
Bien aimé lire cet article du Point : le boucan des politiques, le dédain des citoyens.
Parce que c'est vrai, les premiers, ils en font, du "boucan*".
Je ne vais pas dire qu'on entend plus que ça, faut pas exagérer non plus, mais on n'en est pas loin.
A moins que ce ne soient les médias, entre les deux, qui contribuent à cette notion de boucan ?
En tout cas, c'est vrai, les citoyens, ils sont plutôt silencieux, dans ce débat. Ou cette cacophonie.
Au point qu'à certains moments, ils sont tout aussi assourdissants de par leur silence.
Je n'ai pourtant pas l'impression qu'il y ait du dédain dans l'air. Je perçois d'autres vapeurs.
Selon les contextes, plutôt de l'indifférence, de l'abattement, de la colère sourde.
Ce qui me donne envie du coup de poser ici la question. Les questions, plutôt :-)
Ce silence populaire, à votre avis, il dit quoi ?
Partagez-vous cette idée de dédain ?
Votre avis sur cette distance entre les politiques et les citoyens ?
Et quel rôle des médias, là-dedans ? Parce que bien sûr, pour que petites phrases soient reprises, il faut en face des oreilles, des micros, des caméras, des stylos...
* En tout cas, le mot boucan, il est sympa côté étymologie. J'apprends en effet, via le wiktionnaire,que boucan, ça vient de l'ancien verbe boucaner, « imiter le cri du bouc », boucan étant l'équivalent dialectal de bouc et symbole de la débauche. D'où le sens vacarme, les lieux de débauche étant souvent bruyants, « cf. les sens figurés de bordel » (Robert historique). Fichtre !
Parce que c'est vrai, les premiers, ils en font, du "boucan*".
Je ne vais pas dire qu'on entend plus que ça, faut pas exagérer non plus, mais on n'en est pas loin.
A moins que ce ne soient les médias, entre les deux, qui contribuent à cette notion de boucan ?
En tout cas, c'est vrai, les citoyens, ils sont plutôt silencieux, dans ce débat. Ou cette cacophonie.
Au point qu'à certains moments, ils sont tout aussi assourdissants de par leur silence.
Je n'ai pourtant pas l'impression qu'il y ait du dédain dans l'air. Je perçois d'autres vapeurs.
Selon les contextes, plutôt de l'indifférence, de l'abattement, de la colère sourde.
Ce qui me donne envie du coup de poser ici la question. Les questions, plutôt :-)
Ce silence populaire, à votre avis, il dit quoi ?
Partagez-vous cette idée de dédain ?
Votre avis sur cette distance entre les politiques et les citoyens ?
Et quel rôle des médias, là-dedans ? Parce que bien sûr, pour que petites phrases soient reprises, il faut en face des oreilles, des micros, des caméras, des stylos...
* En tout cas, le mot boucan, il est sympa côté étymologie. J'apprends en effet, via le wiktionnaire,que boucan, ça vient de l'ancien verbe boucaner, « imiter le cri du bouc », boucan étant l'équivalent dialectal de bouc et symbole de la débauche. D'où le sens vacarme, les lieux de débauche étant souvent bruyants, « cf. les sens figurés de bordel » (Robert historique). Fichtre !
samedi 5 novembre 2011
A propos... de la gentillesse

Ça m'est peut-être venu en prenant connaissance de ce qui nous est proposé le 13 novembre. Mais pas que. Je me dis qu'on y gagnerait tous dans nos vies à être plus gentils.
Vis-à-vis de soi. Bien sûr. Et vis-à-vis des autres.
N'empêche, on ne trouve pas tant de choses que ça sur la gentillesse, sur le web. Je veux dire si on sort de tout venant.
Un texte ici, toutefois.
J'ai notamment relevé ça : la gentillesse, semble paradoxalement sous-estimée, voire méprisée. C’est un subtil mélange de politesse, de respect de l’autre, ou d’altruisme que chacun dose en fonction de son caractère ou des circonstances.
Et puis aussi, qui rejoint ce que je pense : Dans les pays policés où règnent un minimum de lois et d’abondance économique, l’usage de la gentillesse est un antidote au stress créé par un monde hyper compétitif. Son bénéfice premier est de désamorcer de nombreux conflits, et de faciliter les débats. Favoriser la gentillesse est sans doute une manière d’humaniser cette société égoïste et brutale qui se fixe des idéaux irréalisables.
Et enfin, rayon vie professionnelle : Dans une société où l’information, la compétence, ou la gestion des ressources humaines importent de plus en plus, la gentillesse alliée à un minimum de charisme, à une exemplarité professionnelle et à une vision claire des situations, devient une arme beaucoup plus productive que la crainte. Elle favorise des rapports humains et professionnels décomplexés, met de l’huile dans les engrenages de la hiérarchie, impose la courtoisie.
Ailleurs sur le net, un blog qui fait l'éloge de la gentillesse. Où l'on voit que l'idée fait son chemin.
Un extrait dans lequel il y a de la matière :
Attitude moquée et dénigrée, la gentillesse ne fait aujourd’hui plus recette. Cyniques, nous vivons dans un monde où tout don vaut abandon, pour ne pas dire défaite. (...) S’intéresser à la gentillesse suppose donc soit de se soumettre à la raillerie, soit de remettre à leur place le rôle et le mérite de cette notion. Sauf erreur de notre part, la gentillesse ne se rencontre dans aucun dictionnaire de philosophie. (...) Nous devinons aisément qu’elle se trouve dans un angle mort de l’étude de la sagesse qui la méprise implicitement en ne reconnaissant dans cette attitude ni une vertu ni un concept. (...) Trop longtemps confondue avec des espèces voisines (naïveté, mièvrerie, crédulité), la gentillesse est une réalité vivace encore méconnue. Derrière son apparente simplicité se cache en effet une vertu efficace et stratégique aux antipodes des visages qu’on lui prête habituellement. (...)
Plus sur sur le net ?
Un article ici.
Un autre là.
Et pour finir ceci.
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Se réchauffer
dimanche 16 octobre 2011
Mais comment tu as voté ?
Ces derniers temps, primaires expliquent, et plus avant lors des dernières consultations électorales, j'ai eu pas mal d'échanges sur la politique. Commentaires, pronostics, stratégies. Il y a de quoi dire !
Je suis régulièrement frappé par le fait que plein de gens ont une approche négative du vote.
Je veux dire, font leur choix de bulletin plus pour dire non à quelque chose que oui, plus pour s'opposer que pour porter une majorité. ils choisissent souvent un candidat parce que les autres etc. Si on ajoute à cela celles et ceux qui ne vont pas voter, ça fait beaucoup l'air de rien. Et de cela on parle peu, finalement.
La peur est peut-être ce qui est le plus exprimé, lors d'une élection.
Et je suis surpris parce que je ne mange pas de ce pain là.
Je donne de la valeur à ma voix. J'essaie toujours de mettre du sens dans mon choix.
Et je ne donne pas plus d'importance que ça à un scrutin. On se doute bien que rien n'est aussi simple que cela, on sent bien qu'en quelques années, pas mal de choses se sont complexifiées. Reste que jamais je ne vote par défaut.
Je suis par exemple imperméable à ce concept nouveau, qui a surgit je crois en 2002, cette histoire du vote utile. Mais qu'est-ce que c'est que cette arnaque ?
Hier, j'échangeais par courriel avec un militant PS qui racollait pour inciter ses connaissances à voter, et surtout pour que ces mêmes connaissances votent Aubry.
Je lui faisais part de mon étonnement face à cette peur qui transpirait de son courriel.
Les primaires, on le dit assez, quelques uns le ressentent, ont apporté une fraîcheur dans la vie démocratique.Elles ont permis jusque mercredi disons de donner d'autres grains à moudre. Rapprochant la gauche du peuple. Redonnant aux politiques une forme de légitimité, voire de dignité. Jusque mercredi, parce qu'après, c'est un peu parti en sucette, on a davantage vu les dents qui raient la moquette de certains.
Personnellement, j'ai choisi de rester dans les clous de cette fraîcheur.
J'ai fermé mes yeux et mes oreilles après le théâtre Montebourg, les assauts Aubry, les sourires de Hollande. Pardonnons-le leur cette fois encore... :-)
Cela m'invite à poser la question : et vous, vous votez comment ? Pour quelque chose ? Ou contre quelque chose ? Pour quelqu'un ? Ou contre quelqu'un ? Et là-dedans, que pensez-vous du vote blanc ?
J'ai en effet hésité à voter blanc ce dimanche, ce que je ne ferai pas. Je l'aime ce vote, non parce qu'il autorise le je ne sais pas, ce n'est pas un vote nul quoi qu'on nous en dise et quelles que soient les pilules qu'on veut nous faire passer, mais parce qu'il permet aussi de dire je veux autre chose que ce qui m'est proposé.
Je suis régulièrement frappé par le fait que plein de gens ont une approche négative du vote.
Je veux dire, font leur choix de bulletin plus pour dire non à quelque chose que oui, plus pour s'opposer que pour porter une majorité. ils choisissent souvent un candidat parce que les autres etc. Si on ajoute à cela celles et ceux qui ne vont pas voter, ça fait beaucoup l'air de rien. Et de cela on parle peu, finalement.
La peur est peut-être ce qui est le plus exprimé, lors d'une élection.
Et je suis surpris parce que je ne mange pas de ce pain là.
Je donne de la valeur à ma voix. J'essaie toujours de mettre du sens dans mon choix.
Et je ne donne pas plus d'importance que ça à un scrutin. On se doute bien que rien n'est aussi simple que cela, on sent bien qu'en quelques années, pas mal de choses se sont complexifiées. Reste que jamais je ne vote par défaut.
Je suis par exemple imperméable à ce concept nouveau, qui a surgit je crois en 2002, cette histoire du vote utile. Mais qu'est-ce que c'est que cette arnaque ?
Hier, j'échangeais par courriel avec un militant PS qui racollait pour inciter ses connaissances à voter, et surtout pour que ces mêmes connaissances votent Aubry.
Je lui faisais part de mon étonnement face à cette peur qui transpirait de son courriel.
Les primaires, on le dit assez, quelques uns le ressentent, ont apporté une fraîcheur dans la vie démocratique.Elles ont permis jusque mercredi disons de donner d'autres grains à moudre. Rapprochant la gauche du peuple. Redonnant aux politiques une forme de légitimité, voire de dignité. Jusque mercredi, parce qu'après, c'est un peu parti en sucette, on a davantage vu les dents qui raient la moquette de certains.
Personnellement, j'ai choisi de rester dans les clous de cette fraîcheur.
J'ai fermé mes yeux et mes oreilles après le théâtre Montebourg, les assauts Aubry, les sourires de Hollande. Pardonnons-le leur cette fois encore... :-)
Cela m'invite à poser la question : et vous, vous votez comment ? Pour quelque chose ? Ou contre quelque chose ? Pour quelqu'un ? Ou contre quelqu'un ? Et là-dedans, que pensez-vous du vote blanc ?
J'ai en effet hésité à voter blanc ce dimanche, ce que je ne ferai pas. Je l'aime ce vote, non parce qu'il autorise le je ne sais pas, ce n'est pas un vote nul quoi qu'on nous en dise et quelles que soient les pilules qu'on veut nous faire passer, mais parce qu'il permet aussi de dire je veux autre chose que ce qui m'est proposé.
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dimanche 30 janvier 2011
Nés sous X
Dans l'actualité de ces derniers jours, j'ai été interpellé par la délicate questions des enfants nés sous X.
Pour faire court, le "né sous X" désigne une naissance anonyme. La maman n'a pas souhaité être connue. Les enfants "nés sous X" sont alors adoptés par des familles.
La loi du "sous X" est terriblement délicate.
Parce qu'il n'y a pas vraiment de bonne solution, selon que l'on se place du côté de la mère, et parfois du père, et parfois des grands parents, ou de l'enfant. Qui, plus tard, voudra peut-être connaître ses origines.
Soi-il savoir ? Faut-il lui bloquer les informations ?
J'ai dans ma famille quelqu'un qui est né sous X et qui a passé une bonne partie de sa vie à chercher son père puis sa mère. Il voulait savoir. Qui il était. Pourquoi il était né. Où. Comment.
Une loi pour les "nés sous X", c'est un choix de société.
Qui protéger le plus ? La maman ? L'enfant ? Les deux ? Une vérité, dans un contexte, que devient-elle 15 ou 20 ans après, dans d'autres contextes ?
Quelques infos complémentaires sur le site de l'Express (cliquer ici).
Pour faire court, le "né sous X" désigne une naissance anonyme. La maman n'a pas souhaité être connue. Les enfants "nés sous X" sont alors adoptés par des familles.
La loi du "sous X" est terriblement délicate.
Parce qu'il n'y a pas vraiment de bonne solution, selon que l'on se place du côté de la mère, et parfois du père, et parfois des grands parents, ou de l'enfant. Qui, plus tard, voudra peut-être connaître ses origines.
Soi-il savoir ? Faut-il lui bloquer les informations ?
J'ai dans ma famille quelqu'un qui est né sous X et qui a passé une bonne partie de sa vie à chercher son père puis sa mère. Il voulait savoir. Qui il était. Pourquoi il était né. Où. Comment.
Une loi pour les "nés sous X", c'est un choix de société.
Qui protéger le plus ? La maman ? L'enfant ? Les deux ? Une vérité, dans un contexte, que devient-elle 15 ou 20 ans après, dans d'autres contextes ?
Quelques infos complémentaires sur le site de l'Express (cliquer ici).
samedi 29 janvier 2011
Et les enfants ?
Un mystère pour moi, de ces mystères délicieux entendons-nous bien, passionnants et tout et tout, c'est ce qu'entendent et retiennent au juste les enfants lorsqu'on parle avec eux ou lorsqu'ils perçoivent des discussions d'adultes. Que ressentent-ils ? Que pensent-ils ? Qu'aiment-ils et que n'aiment-ils pas ? Fascinant aussi ce qui leur restera dans quelques années de tout cela. Mon petit doigt me dit que bien souvent, ils ont une extraordinaire perception des choses, une justesse, et c'est presque frustrant, finalement de ne pouvoir pas en bénéficier. On a tellement l'impression, parfois, que les "grands" font n'importe quoi...
dimanche 9 janvier 2011
Qu'est-ce qu'on peut faire ?
Ce sont les mots de l'impuissance.
Mais qu'est-ce qu'on peut faire ?
C'est une question qui en est une, et qui, en même temps, n'en est pas une. Elle n'appelle pas réponse. Surtout pas de réponse immédiate.
S'échappent à la fin le poids des soupirs, le silence de l'impossible, les griffes des limites que la situation d'une personne impose (impacte, inflige, autre ?) à d'autres personnes.
C'est une mamie qui prononce ces quelques mots. C'est de son petit-fils dont il est question. Il a essayé de mettre fin à ses jours. Le temps s'étire et fait mal : c'était il y a deux mois, elle l'a appris il y a quelques jours. Il est quelque part, en convalescence, on ne sait pas comment il va.
Mais qu'est-ce qu'on peut faire ?
J'ai tendance à penser, en vrac :
Espérer, que cette étape de plus dans la destruction aura des effets bénéfiques.
Redouter qu'au contraire, le désir d'en finir en soit renforcé.
Accepter, de ne pas savoir.
Prier. Pour que de la lumière revienne dans cette vie éteinte.
Souffrir, de la distance, du silence, de l'éloignement.
Démentir le loin des yeux, loin du cœur.
Mais qu'est-ce qu'on peut faire ?
C'est une question qui en est une, et qui, en même temps, n'en est pas une. Elle n'appelle pas réponse. Surtout pas de réponse immédiate.
S'échappent à la fin le poids des soupirs, le silence de l'impossible, les griffes des limites que la situation d'une personne impose (impacte, inflige, autre ?) à d'autres personnes.
C'est une mamie qui prononce ces quelques mots. C'est de son petit-fils dont il est question. Il a essayé de mettre fin à ses jours. Le temps s'étire et fait mal : c'était il y a deux mois, elle l'a appris il y a quelques jours. Il est quelque part, en convalescence, on ne sait pas comment il va.
Mais qu'est-ce qu'on peut faire ?
J'ai tendance à penser, en vrac :
Espérer, que cette étape de plus dans la destruction aura des effets bénéfiques.
Redouter qu'au contraire, le désir d'en finir en soit renforcé.
Accepter, de ne pas savoir.
Prier. Pour que de la lumière revienne dans cette vie éteinte.
Souffrir, de la distance, du silence, de l'éloignement.
Démentir le loin des yeux, loin du cœur.
mardi 28 décembre 2010
Cette motivation nommée désir
(...) Interrogé sur la motivation, André Comte Sponville remarque qu'en philosophie, motivation égale désir. (...) Pour se référer aux grandes idées philosophiques, selon Platon, le désir, c'est le manque. On veut ce qu'on n'a pas. Un salarié travaille pour ce qui lui manque : l'argent. Or, l'argent est le même dans cette entreprise ou dans une autre.
Pourquoi donc rester dans ce travail ci ? Comte Sponville convoque alors un autre philosophe, Spinoza, pour lequel désir égale appétit donc joie. Si un salarié reste dans une entreprise, c'est aussi parce qu'il aime le travail qu'il fait et les conditions de ce travail : une ambiance, un sentiment d'utilité ou de progresser, de la reconnaissance, du respect...
"Platon a toujours raison, souligne André Comte Sponville : le manque existe toujours, mais il est nécessaire d'y ajouter une dose d'amour, de ce qui réjouit..." (...)
[Source : la lettre du cadre]
Pourquoi donc rester dans ce travail ci ? Comte Sponville convoque alors un autre philosophe, Spinoza, pour lequel désir égale appétit donc joie. Si un salarié reste dans une entreprise, c'est aussi parce qu'il aime le travail qu'il fait et les conditions de ce travail : une ambiance, un sentiment d'utilité ou de progresser, de la reconnaissance, du respect...
"Platon a toujours raison, souligne André Comte Sponville : le manque existe toujours, mais il est nécessaire d'y ajouter une dose d'amour, de ce qui réjouit..." (...)
[Source : la lettre du cadre]
mardi 30 novembre 2010
La Samaritaine dans la tête
Parfois, dans la tête c'est la Samaritaine. On y trouve de tout. Et c'est même jour d'affluence. Produits, clients, vendeurs, tout se bouscule mais ne se mélange pas pour autant. Les idées restent autonomes et structurées, cohérentes et à l'affût, obsédantes et concentrées. Alors, dès qu'on veut les partager, elles deviennent facilement catalogue, quand ce n'est pas, plus simplement, index.
Partager une liste plutôt qu'une démonstration est assez peu ambitieux. On se dit que l'Autre mérite mieux. Puis, on s'arrange avec l'idée que cela activera sa machine à réfléchir et que ce sera toujours mieux que de lui servir du pré-digéré. On s'en remet une couche sur les scrupules en se convainquant que si certains peuvent lire des recettes de cuisine ou des programmes télé, ils peuvent bien survoler une série d'idées même non abouties.
Produits du jour :
Partager une liste plutôt qu'une démonstration est assez peu ambitieux. On se dit que l'Autre mérite mieux. Puis, on s'arrange avec l'idée que cela activera sa machine à réfléchir et que ce sera toujours mieux que de lui servir du pré-digéré. On s'en remet une couche sur les scrupules en se convainquant que si certains peuvent lire des recettes de cuisine ou des programmes télé, ils peuvent bien survoler une série d'idées même non abouties.
Produits du jour :
- Pourquoi faut-il faire du spectacle avec la misère ? Moi ça me donne envie de gueuler que je suis pour la faim dans le monde, pour les violences conjugales, pour que les gens meurent de faim et de froid en hiver et pour les maladies qui ne guérissent pas. Les bons sentiments étalés, ça donne envie de gerber.
- Quand cessera la dictature du concret ? On ne peut plus rien dire d'abstrait, de théorique ou spirituel sans qu'on vous renvoie à l'efficacité, au palpable, à la réalisation. Même pour la foi, il faut des lieux de culte, et pour l'Amour des cœurs en plastique, et pour la générosité des chèques en euros, et pour la poésie des éditeurs. Alors qu'une idée, un sentiment, une réflexion, ça tient tout seul, ça prend pas de place et c'est le meilleur compagnon de voyage dans la vie.
- Il y a des moments où l'excès d'indulgence fricote avec la lâcheté. Et ce n'est pas si rare.
- Même ceux qui se plaignent du travail le mettent au centre de leur vie. D'ailleurs les politiques n'ont que le mot "salarié" à la bouche. Décliné parfois en Travailleur, Ouvrier, Employé... c'est toujours la catégorie qu'on flatte. Et pourtant chacun sait que les jours des salariés sont comptés. Que vienne vite la fin du salariat et du travail. Qu'on soit enfin en activité et en liberté toute sa vie.
vendredi 26 novembre 2010
Militer, what else ?
En lisant un article sur le nouvel art de militer, je me disais qu'esthétiquement, ces nouvelles formes de militance ont certes de l'allure voir un certain cachet mais je m'interroge sur leur efficacité.
Je pensais bien sûr au combat des retraites.
On pourrait se dire que les "anciennes formules de militance" (grève, manifestation, débats) ont montré leurs limites.On pourrait aussi se dire que la militance n'est pas grand chose si "en face", il n'y a aucune velléité d'échanger.
Je pensais à d'autres combats.
Certes, on s'éveille l'esprit, on accède à de meilleures connaissances. De fait, "l'espace médiatique" bouge. Mais pour quelle efficacité ?
Je pensais bien sûr au combat des retraites.
On pourrait se dire que les "anciennes formules de militance" (grève, manifestation, débats) ont montré leurs limites.On pourrait aussi se dire que la militance n'est pas grand chose si "en face", il n'y a aucune velléité d'échanger.
Je pensais à d'autres combats.
Certes, on s'éveille l'esprit, on accède à de meilleures connaissances. De fait, "l'espace médiatique" bouge. Mais pour quelle efficacité ?
jeudi 11 novembre 2010
L'heure des responsables ?
Et si c'était l'heure des responsables ?
En ces temps troublés où les frontières des camps et des idées se floutent pour le bien du Bien, j'ai l'espoir qu'enfin le moment soit venu d'aller au-delà des discours en choisissant d'ÊTRE.
Sortir des rapports de force, des constats sans propositions, des combats pour le combat, des conflits puérils et stériles. Les divisions donnent toujours des résultats inférieurs au dividende quand les additions peuvent multiplier.
Si certaines périodes de l'Histoire nécessitaient des mouvements brusques et des renversements soudains, ce n'est plus le cas aujourd'hui, du moins sous nos climats démocratiques. Je sais bien, que certains s'évertuent à rendre la moindre micro-fissure aussi béante qu'une crevasse pour justifier qu'il y a danger et urgence à dénoncer. Je sais bien aussi, qu'il est des spécialistes de l'opposition systématique et du verre à moitié vide, celui dans lequel on se noie plus facilement ; quelques-uns en font même leur gagne-pain. Dommage.
Notre humanité ne peut bien se construire qu'en mettant à contribution tous les artisans. A chacun son parpaing, et les vies seront grandes, belles et fraternelles.
Et si c'était l'heure des responsables ?
Les révolutions d'aujourd'hui doivent se faire dans les têtes, c'est évident. C'est même devenu une banalité de le dire. Changeons, changez. Donnons, donnez. La part de chacun doit se faire comme elle se pense. Vivre comme on pense que chacun devrait vivre. Et pas seulement discourir.
Les mouvements de foule sont dangereux ? Évitons-les. "La pensée mise en commun est une pensée commune" disait le poète. Et le poète a toujours raison.
La responsabilité individuelle demande d'autres exigences, d'autres efforts mais a d'autres vertus et d'autres effets.
C'est l'heure de l'Humain. Je dirais même que c'est l'heure de l'Amour si je ne craignais qu'on me juge d'exalté, annihilant ainsi ma démonstration. Alors je le tairai.
Cessons nos enfantillages.
Gandhissons !
En ces temps troublés où les frontières des camps et des idées se floutent pour le bien du Bien, j'ai l'espoir qu'enfin le moment soit venu d'aller au-delà des discours en choisissant d'ÊTRE.
Sortir des rapports de force, des constats sans propositions, des combats pour le combat, des conflits puérils et stériles. Les divisions donnent toujours des résultats inférieurs au dividende quand les additions peuvent multiplier.
Si certaines périodes de l'Histoire nécessitaient des mouvements brusques et des renversements soudains, ce n'est plus le cas aujourd'hui, du moins sous nos climats démocratiques. Je sais bien, que certains s'évertuent à rendre la moindre micro-fissure aussi béante qu'une crevasse pour justifier qu'il y a danger et urgence à dénoncer. Je sais bien aussi, qu'il est des spécialistes de l'opposition systématique et du verre à moitié vide, celui dans lequel on se noie plus facilement ; quelques-uns en font même leur gagne-pain. Dommage.
Notre humanité ne peut bien se construire qu'en mettant à contribution tous les artisans. A chacun son parpaing, et les vies seront grandes, belles et fraternelles.
Et si c'était l'heure des responsables ?
Les révolutions d'aujourd'hui doivent se faire dans les têtes, c'est évident. C'est même devenu une banalité de le dire. Changeons, changez. Donnons, donnez. La part de chacun doit se faire comme elle se pense. Vivre comme on pense que chacun devrait vivre. Et pas seulement discourir.
Les mouvements de foule sont dangereux ? Évitons-les. "La pensée mise en commun est une pensée commune" disait le poète. Et le poète a toujours raison.
La responsabilité individuelle demande d'autres exigences, d'autres efforts mais a d'autres vertus et d'autres effets.
C'est l'heure de l'Humain. Je dirais même que c'est l'heure de l'Amour si je ne craignais qu'on me juge d'exalté, annihilant ainsi ma démonstration. Alors je le tairai.
Cessons nos enfantillages.
Gandhissons !
mardi 12 octobre 2010
Peur jeune
Je veux dire, elle se rend compte que ça bouge, que ça respire, que même ça peut penser et vivre, un jeune.
D'habitude, elle les broie. Chiquenaude. Là, elle les voit. Un progrès ? Pas sûr. Elle flippe, la France.
Je lisais ça tout à l'heure. Et j'ai noté que par ailleurs, la... ministre des sports (et de la jeunesse) sort un bouquin en forme de lettre à la jeunesse. Faut-il être vieux, même jeune ministre, pour ainsi intituler un bouquin. Mais passons.
La France, donc, se souvient qu'elle a des jeunes et je ne saurais y voir malice à quoi ? Un an et demi des présidentielles, c'est ça ?
A "gauche", on croise les doigts pour qu'ils se mobilisent, les jeunes. Qu'on les voit dans la rue, tout ça. A "droite", on crispe les doigts pour qu'ils ne soient pas trop instrumentalisés, les jeunes. Les retraites, disent-ils, ça ne devrait pas les mobiliser, les jeunes. Parce que ?
Je suis toujours étonné par cette "surdité" du "pouvoir", sa capacité à mettre ici un problème qui est là, et à voir là un problème qui est ici. Peut-être que ce ne sont pas les retraites, qui mobiliseront les jeunes. Plus globalement un climat social délétère et des perspectives pas très réjouissantes.
dimanche 3 octobre 2010
Cantat en scène
A l'époque, le fan de Noir Désir que je suis avait été estomaqué par le drame. Liquéfié même.
Le phénomène est ensuite devenu ce que l'on sait.
Il reste beaucoup d'incompréhension.
Il y eut il y a quelque mois un énième rebond. Largement de quoi être interloqué par ce que je nomme faute de mieux le "destin" d'un homme, une vie qui a soudainement basculé dans les drames.
Je pense souvent à lui, je me demande comment il vit tout cela, ce que cela va donner.
Avec des potes qui aiment Noir Désir et qui n'ont pas rayé de la carte ce groupe, nous faisons des paris pour savoir si d'autres choses seront produites, et comment.
Je pense souvent à ses enfants.
Hier soir, Bertrand Cantat est "revenu" sur scène.
Ca a été filmé ici. C'est évoqué là. Et aussi là.
Le phénomène est ensuite devenu ce que l'on sait.
Il reste beaucoup d'incompréhension.
Il y eut il y a quelque mois un énième rebond. Largement de quoi être interloqué par ce que je nomme faute de mieux le "destin" d'un homme, une vie qui a soudainement basculé dans les drames.
Je pense souvent à lui, je me demande comment il vit tout cela, ce que cela va donner.
Avec des potes qui aiment Noir Désir et qui n'ont pas rayé de la carte ce groupe, nous faisons des paris pour savoir si d'autres choses seront produites, et comment.
Je pense souvent à ses enfants.
Hier soir, Bertrand Cantat est "revenu" sur scène.
Ca a été filmé ici. C'est évoqué là. Et aussi là.
samedi 2 octobre 2010
Le rêve, le réel, cet étrange ballet
Il a les yeux qui brillent. C'est presque de l'euphorie.
Il est beau, le monde dessiné par ses yeux. Carrossé par ses mots. Un projet de vie, auquel on est tenté d'adhérer puisque ça semble apporter des réponses. Mais qui gratte un peu, puisqu'il soulève beaucoup de questions. Dans ce "programme" aux airs de catalogue, il est envisagé quoi ? De travailler autrement, de vivre différemment, de coopérer, de poser des valeurs, et, à l'échelle d'un pays de vie, d'un territoire, de faire feu de tous bois. Culture, environnement, terroir, économie, pédagogie, lien social... Ca de la gueule. Cela fait des années qu'il cogite à tout cela, qu'il en parle, qu'il rencontre, qu'il se documente. Il se dit, chômage aidant, que ça y est, cette fois, c'est le moment. Bientôt, il se créera son emploi.
Quelques heures plus tôt, une autre discussion avec un autre copain.
L'opposé, presque. Diamétralement.
Lui travaille dans la finance. Il évoque son hypertension, un monde de "malades", des cadences de fou, des pressions débiles. Il constate comme finalement, on encaisse, on s'habitue. Sourit lorsqu'il évoque son fils, actuellement en stage.
Curieuse tectonique des plaques, à portée de chez soi. Un même soir.
Le rêve, le réel, et cet étrange ballet. L'un, l'autre.
Il est beau, le monde dessiné par ses yeux. Carrossé par ses mots. Un projet de vie, auquel on est tenté d'adhérer puisque ça semble apporter des réponses. Mais qui gratte un peu, puisqu'il soulève beaucoup de questions. Dans ce "programme" aux airs de catalogue, il est envisagé quoi ? De travailler autrement, de vivre différemment, de coopérer, de poser des valeurs, et, à l'échelle d'un pays de vie, d'un territoire, de faire feu de tous bois. Culture, environnement, terroir, économie, pédagogie, lien social... Ca de la gueule. Cela fait des années qu'il cogite à tout cela, qu'il en parle, qu'il rencontre, qu'il se documente. Il se dit, chômage aidant, que ça y est, cette fois, c'est le moment. Bientôt, il se créera son emploi.
Quelques heures plus tôt, une autre discussion avec un autre copain.
L'opposé, presque. Diamétralement.
Lui travaille dans la finance. Il évoque son hypertension, un monde de "malades", des cadences de fou, des pressions débiles. Il constate comme finalement, on encaisse, on s'habitue. Sourit lorsqu'il évoque son fils, actuellement en stage.
Curieuse tectonique des plaques, à portée de chez soi. Un même soir.
Le rêve, le réel, et cet étrange ballet. L'un, l'autre.
samedi 18 septembre 2010
Quel patrimoine êtes-vous ?
Ce week-end, c'est journées du patrimoine.
Le patrimoine, c'est un ensemble des biens hérités des ascendants ou réunis et conservés pour être transmis aux descendants.
C'est ce qui est transmis à une personne, une collectivité, par les ancêtres, les générations précédentes, et qui est considéré comme un héritage commun.
Peut-on dire : Dis moi quel patrimoine tu es, je dirais qui tu es ?
Vous êtes quel patrimoine, vous ?
Le patrimoine, c'est un ensemble des biens hérités des ascendants ou réunis et conservés pour être transmis aux descendants.
C'est ce qui est transmis à une personne, une collectivité, par les ancêtres, les générations précédentes, et qui est considéré comme un héritage commun.
Peut-on dire : Dis moi quel patrimoine tu es, je dirais qui tu es ?
Vous êtes quel patrimoine, vous ?
Rubrique
comprendre,
Dire,
Habiter,
Partager,
Questionner,
Se souvenir,
Témoigner
vendredi 17 septembre 2010
Mensonges ? Ou folie ?
C'est troublant quand même ces ministres qui nient ceci, nient cela pendant que les médias, à tour de rôle, comme dans un jeu savamment orchestré, dévoilent des courriers disant précisément le contraire.
Entre les deux mon analyse balance.
Sont carrément cinglés, les mecs ? Complétement dans leur bulle, plus capables de voir la réalité en face.
Ou tellement peinards qu'ils peuvent mentir à tour de bras les yeux dans les yeux promis juré craché ?
Difficile, en attendant, de faire confiance. Et même d'avoir confiance.
Jeu compliqué, aussi. Je ne pige pas bien où ça conduit, tout ça.
Entre les deux mon analyse balance.
Sont carrément cinglés, les mecs ? Complétement dans leur bulle, plus capables de voir la réalité en face.
Ou tellement peinards qu'ils peuvent mentir à tour de bras les yeux dans les yeux promis juré craché ?
Difficile, en attendant, de faire confiance. Et même d'avoir confiance.
Jeu compliqué, aussi. Je ne pige pas bien où ça conduit, tout ça.
jeudi 16 septembre 2010
Questionnaire de Proust
Quel est pour vous le comble de la misère ?
La misère affective. Ne compter pour personne.
Votre idéal de bonheur terrestre ?
La liberté de s'imposer soi-même ses devoirs.
Pour quelles fautes avez-vous le plus d’indulgence ?
L'insolence face aux religions.
Les héros de roman que vous préférez ?
Jean Valjean et Martin Eden.
Votre personnage historique préféré ?
Gandhi
Vos héroïnes préférées dans la vie réelle ?
Les louves, les mères nourricières, les anticonformistes discrètes.
Vos héroïnes dans la fiction ?
Antigone
Votre peintre préféré ?
Magritte, Soulages.
Votre qualité préférée chez l’homme ?
Le courage, le sens des responsabilités.
Votre qualité préférée chez la femme ?
La rébellion.
Votre vertu préférée ?
L’Amour de son prochain quel qu'il soit.
Votre occupation préférée ?
Apprendre.
Qui auriez-vous aimé être ?
J'hésite... Hugo, Brassens, Jésus ;-)
Le principal trait de votre caractère ?
La rigueur.
Ce que vous appréciez le plus chez vos amis ?
Qu'ils acceptent de discuter tranquillement des sujets qui nous divisent.
Votre principal défaut ?
L'idéalisme et le perfectionnisme.
Quel serait votre plus grand malheur ?
Perdre un enfant.
Votre couleur préférée ?
Orange.
Quelle fleur aimez-vous ?
Le lilas.
Votre oiseau préféré ?
L'albatros.
Vos auteurs favoris en prose ?
Zweig.
Vos poètes préférés ?
Hugo, Vigny, Musset.
Vos héros dans la vie réelle ?
Ceux qui défendent leurs convictions individuellement.
Que détestez-vous par-dessus tout ?
La superficialité, l'insouciance, l'injustice.
Quels caractères historiques méprisez-vous le plus ?
Le fanatisme.
La réforme que vous admirez le plus ?
L’abolition de la peine de mort et... la réforme des retraites.
Le don de la nature que vous voudriez avoir ?
"beau, beau, beau et con à la fois" mais "une heure seulement" ;-)
Comment aimeriez-vous mourir ?
Vidé, sec, satisfait d'avoir tout donné. Serein parce que certain d'avoir fait le maximum pour les autres.
Votre devise ?
"Courage et Volonté, volonté, courage" et "L'important n'est pas ce que l'on a fait de moi, mais ce que je fais moi-même de ce que l'on a fait de moi"
A vous ?
La misère affective. Ne compter pour personne.
Votre idéal de bonheur terrestre ?
La liberté de s'imposer soi-même ses devoirs.
Pour quelles fautes avez-vous le plus d’indulgence ?
L'insolence face aux religions.
Les héros de roman que vous préférez ?
Jean Valjean et Martin Eden.
Votre personnage historique préféré ?
Gandhi
Vos héroïnes préférées dans la vie réelle ?
Les louves, les mères nourricières, les anticonformistes discrètes.
Vos héroïnes dans la fiction ?
Antigone
Votre peintre préféré ?
Magritte, Soulages.
Votre qualité préférée chez l’homme ?
Le courage, le sens des responsabilités.
Votre qualité préférée chez la femme ?
La rébellion.
Votre vertu préférée ?
L’Amour de son prochain quel qu'il soit.
Votre occupation préférée ?
Apprendre.
Qui auriez-vous aimé être ?
J'hésite... Hugo, Brassens, Jésus ;-)
Le principal trait de votre caractère ?
La rigueur.
Ce que vous appréciez le plus chez vos amis ?
Qu'ils acceptent de discuter tranquillement des sujets qui nous divisent.
Votre principal défaut ?
L'idéalisme et le perfectionnisme.
Quel serait votre plus grand malheur ?
Perdre un enfant.
Votre couleur préférée ?
Orange.
Quelle fleur aimez-vous ?
Le lilas.
Votre oiseau préféré ?
L'albatros.
Vos auteurs favoris en prose ?
Zweig.
Vos poètes préférés ?
Hugo, Vigny, Musset.
Vos héros dans la vie réelle ?
Ceux qui défendent leurs convictions individuellement.
Que détestez-vous par-dessus tout ?
La superficialité, l'insouciance, l'injustice.
Quels caractères historiques méprisez-vous le plus ?
Le fanatisme.
La réforme que vous admirez le plus ?
L’abolition de la peine de mort et... la réforme des retraites.
Le don de la nature que vous voudriez avoir ?
"beau, beau, beau et con à la fois" mais "une heure seulement" ;-)
Comment aimeriez-vous mourir ?
Vidé, sec, satisfait d'avoir tout donné. Serein parce que certain d'avoir fait le maximum pour les autres.
Votre devise ?
"Courage et Volonté, volonté, courage" et "L'important n'est pas ce que l'on a fait de moi, mais ce que je fais moi-même de ce que l'on a fait de moi"
A vous ?
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