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lundi 30 avril 2012

L'ours blanc et l'ours bleu


Il n’y avait pas de temps à perdre!
Au levé du jour du côté d’un aéroport, un patron : « Vous verrez, cela va passer très vite, on les voit bébés et ils ont déjà 20 ans. »
En route pour Nice, une mairie, un nouveau carnet de famille.
Et vite le plus important, un magasin pas comme les autres du côté du boulevard Gambetta ;  une peluche, celle-là sans la moindre hésitation.
C’était un 30 avril ; une veille de fête et la suite d’une nuit très courte.
C’était il y a 25 ans. Je l’appelle toujours « ma Puce ».
La peluche elle était un ours  blanc. Quelques temps après, il y eu son petit frère, l’ours bleu.
Puis  la famille peluche devint  une famille nombreuse aujourd’hui dispersée. Heureusement, il y a le téléphone et pendant que je souhaitais un bel anniversaire à ma fille, je me  demande si dans la pièce à côté, l’ours bleu et l’ours blanc ne  s’échangeaient pas quelques textos…

mercredi 7 mars 2012

15 contacts

Léon baguenaudait sur le net, l'autre jour, et il est tombé sur cette "info" : des études démontrent qu'un enfant a parfois besoin de 15 contacts avec un aliment avant d'accepter d'y goûter. Elle suggère donc aux parents de persévérer et de faire preuve de patience.
Léon s'est demandé, en pensant à la courgette, par exemple, ou au poireau, si ce n'est pas le fait d'avoir justement trop insisté que papa et maman l'ont privé du goût de ces choses-là. Car sûr, ils ont été persévérants et ont fait preuve de patience.
Mais Léon n'est pas rancunier.
Il ne parlera pas, ici, de la morue aux câpres, des côtes de bettes ou des endives en gratin. Pas même il n'évoquera les tripes, rognons et autres abats qui ne lui donnaient qu'une seule envie : être morts puisque abattus.

lundi 5 mars 2012

Ce n'est pas simple de nager

Le fils de Léon a un gros problème, le lundi.
Il a piscine. Avec l'école. Les enfants ont été répartis en plusieurs groupes. Le fils est dans le premier, il en est fier. Mais il n'arrive pas à suivre, il en est malheureux. Il n'ose pas demander à changer de groupe. Léon trouve cela d'autant plus fascinant que rien ne dit que la trouille soit de choper l'enseignant. C'est peut-être lié au regard des autres élèves, ceux du groupe un, la crainte d'être moqué, par exemple. En attendant, c'est appréhension le dimanche matin, crainte le dimanche soir, mal au ventre le lundi au réveil.
Ce n'est pas facile, de grandir, se dit Léon. Qui note la métaphore. Nager dans ce vaste monde...

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(c)Photos Libres
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