vendredi 18 novembre 2011
Mon Marathon de la Vérité
mercredi 19 octobre 2011
Impressions Tunisiennes 2/6
lundi 11 avril 2011
Marathon de Paris J+1
Je savais qu'il ferait chaud. Je savais qu'il y aurait beaucoup de monde. Je savais que je n'étais pas dans ma meilleure forme physique. J'avais juste oublié l'essentiel : J'étais dans une forme psychologique lamentable.
Et comme c'est l'essentiel de mon moteur, la suite était prévisible. Je ne l'ai pas intégré à sa juste valeur.
J'ai compté sur un peu d'expérience pour compenser le manque de pêche, ça n'a pas suffit.
Résultat : Je me suis pris le mur, censé arriver au 30ème kilomètre, au... lisez bien, au 14ème kilomètre. Le vide absolu, plus de jambes, plus de tête, plus d'énergie, rien. Scotché sur place. Et il reste 28 kilomètres. J'ai beau faire les fonds de tiroirs de ressources, de techniques de remotivation, de sursauts d'orgueil et de pensées positives, c'est le vide pour de bon.
Les encouragements et l'attente de mon compagnon de course n'y feront rien. Au 17ème, je décide de le perdre pour lui laisser le champ libre (il finira 35 minutes avant moi). La décision d'abandonner fut prise dix fois : à la prochaine station de métro, non à la prochaine, allez, la prochaine peut-être ?
Je passe au 29ème avec plus d'une demi-heure de retard. C'est là où ma famille m'attend. Je m'arrête, m'assieds sur le trottoir et affirme que c'est fini, je ne repars plus... nous rentrons ensemble.
Mon fils, le plus âgé et le moins sportif des deux, enlève sa veste et me convint de repartir avec lui. Il fera les 13 kilomètres restants avec moi, en alternant marche et course. Lui, qui, la veille, avait souffert dans la sortie de vingt minutes que nous avions faite ensemble.
Sans lui, l'échec aurait été cuisant. Avec lui, j'ai fini. Le tee-shirt "Finisher" et la médaille lui reviennent.
J'ai donc terminé ma course en 5h 35' 26", plus d'une heure quinze au-delà de mon objectif. Pour un sixième marathon, c'est pitoyable.
Le pire dans cette expérience, c'est de s'être vu toucher le fond à ce point. Moi qui suis censé remonter le moral des troupes, révéler les ressources insoupçonnées, et militer pour le "Tout est possible", je me suis retrouvé "minable" comme disent les plus jeunes que moi.
Car s'entendre se dire "Allez je me couche là, par terre, et je meurs !", ce n'est pas rien.
Moins dramatique, j'ai bien pensé à Jospin, en décidant de me retirer définitivement de la vie sportive. Mais, pas bête, je ne l'ai pas annoncé.
Prochain Marathon : Nice-Cannes 20 novembre 2011. A domicile, je suis meilleur.
mercredi 6 avril 2011
Marathon de Paris J -4
lundi 4 avril 2011
Sur la Promenade de l'Anglaise
samedi 13 novembre 2010
Et c'est reparti !
J'ai décidé d'en faire deux par an, printemps et automne, et si ma santé et la providence sont d'accord, j'espère continuer jusqu'à être le doyen de la course. C'est dire si je peux attendre. Au moins 30 ans si je juge bien l'âge de certains coureurs. Encore une soixantaine de marathons donc. OK, je prends.
Cette année je me suis fixé un objectif de temps. Le premier Marathon, on se dit que le terminer ce serait déjà bien, puis, on se prend au jeu et on prend confiance.
Sur la même course, l'année dernière j'ai fait 04h 23' 38". C'était mon record.
Alors, l'objectif c'est de le battre. Pas trop. Pour garder une marge de progression. Si vraiment toutes les conditions décident de se réunir, je serais quand même très heureux de terminer en 04h 13' 10", ce qui équivaut à une vitesse moyenne de 10 km/h.
Et bien sûr, tout ça sans trop souffrir. Je n'aime pas souffrir.
Quand faut y aller, faut y aller !
mardi 26 octobre 2010
Tout l'or d'un ballon
Les nominés sont :
Xabi Alonso (Espagne), Daniel Alves (Brésil), Iker Casillas (Espagne), Cristiano Ronaldo (Portugal), Didier Drogba (Côte d’Ivoire), Samuel Eto’o (Cameroun), Cesc Fabregas (Espagne), Diego Forlán (Uruguay), Asamoah Gyan (Ghana), Andrés Iniesta (Espagne), Júlio César (Brésil), Miroslav Klose (Allemagne), Philipp Lahm (Allemagne), Maicon (Brésil), Lionel Messi (Argentine), Thomas Müller (Allemagne), Mesut Özil (Allemagne), Carles Puyol (Espagne), Arjen Robben (Pays-Bas), Bastian Schweinsteiger (Allemagne), Wesley Sneijder (Pays-Bas), David Villa (Espagne) et Xavi (Espagne).
Personnellement, je vote pour : Iniesta ou Eto'o.
mardi 5 octobre 2010
Arles-Avignon, le vert baudet
N'empêche : ce qui se passe autour du club de foot de Arles-Avignon est la chronique d'un désastre annoncé.
C'est typique d'une époque où l'on casse facilement des "jouets" trop grands pour ceux qui en ont hérité et où l'on bousille des aventures qui étaient belles, qui auraient peut-être pu continuer à l'être mais qui se vautrent de manière implacable parce que des escaliers sont trop grands, parfois, pour les gambettes de ceux qui les arpentent.
samedi 4 septembre 2010
Ô les pauvres
Curieux mot pour évoquer ces pétés de thunes que sont les footeux.
Ô les pauvres, c'était pour l'âme, le coeur de ces onze types qui récoltent les miettes d'un été calamiteux, qui dégustent la bouche âcre les fruits pourris laissés par quatre ou cinq années d'errance.
Ô les pauvres, c'était pour confirmer qu'effectivement, l'équipe de France de Foot est tombée très, très bas, c'était pour confirmer que oui, ça repart de zéro et que ce chiffre nous colle aux basques. J'arrivais pas, hier soir, à me souvenir de la dernière victoire de l'équipe !
Ca m'a rappelé ma jeunesse. A l'époque, l'équipe de France était faible. Elle gagnait quasi jamais. On s'habituait. On rêvait à des jours meilleurs. On espérait.
Ô les pauvres, c'est une forme de compassion, de patience.
J'ai aimé, hier, l'accueil réservé par le public à cette équipe dont on a bien compris qu'elle n'a plus rien à voir avec sa devancière.
En me disant ô les pauvres, je trouvais que finalement, les sanctions de quelques joueurs jugées ridicules et que moi-même je trouvais débiles ne l'étaient pas tant que ça. Il y a des tronches, on n'a plus envie de les revoir. Elles incarnent du rictus.
C'est mon côté Poulidor. Français, sans doute. Perdre dignement. Avec dans le coeur la petite musique. Perdre dignement, se relever des échecs, pour un jour retrouver les chemins. Des filets, des victoires, des sourires.
mardi 31 août 2010
Laurent Fignon
Je le savais malade.Comme beaucoup, il affrontait la situation avec infiniment de grandeur. Le genre je regarde les choses en face, sans complaisance. Quelques uns l'auront sûrement entendu cet été, puisqu'il a commenté le dernier Tour de France.
J'aimais ce champion atypique, qui n'avait pas la langue dans sa poche, ce qui fait toujours du bien dans ces sports de haut niveau ou l'omerta est souvent de mise.
J'avais apprécié sa "prise de pouvoir" au sein du peloton, alors qu'on sortait des années Hinault. Sa "guerre" avec Greg Lemond l'américain valait son pesant de cacahuètes.
Il avait aussi beaucoup entrepris et fait pour son sport une fois que l'heure de la retraite sportive avait sonné.
Reste le doute. Sa maladie, le cancer, est-elle liée à des produits ingurgités ? Dans son ouvrage intitulé «Nous étions jeunes et insouciants», l'ancien champion avait reconnu la prise d'amphétamines et de cortisone durant sa carrière de coureur, mais n'avait pas établi un lien direct avec la maladie.
dimanche 4 juillet 2010
Légendes assassinées
Le Tour de France s'est ébroué et je suis frappé comme l'événement de naguère a peu à peu disparu de mon horizon estival. Découvrant que je ne sais plus qui avait gagné le prologue, je me suis dit, ah oui, c'est vrai, il y a le tour de France.
samedi 26 juin 2010
Il a chassé le Mahut

Ca s'est passé sur un gazon, avec du filet qui tremble et une balle qui virevolte.
Mais pas de Vuvuzela.
C'était du tennis, c'était à Wimbledon et deux gaillards sont entrés dans l'histoire : Nicolas Mahut et John Isner.
Cherchez pas, sont pas connus. Enfin ne l'étaient pas avant. Car les deux hommes ont joué ni plus ni moins que le match le plus long. Ils ont passé 11 heures et cinq minutes sur le court, à en découdre, avec un cinquième set qui n'en finissait plus et qui s'est achevé sur le score de 80 à 78 ! Chapeau les mecs !
En savoir plus ici. Et là.
Les Bleus c'est toi, c'est moi, c'est nous
Voyez la nuance comme déjà elle est zappée.
"On" va générer mille et une interventions, mille et un commentaires. Il en est ainsi des règlements de comptes.
"On" passera ensuite à autre chose.
L'essentiel restera sans doute en plan.
L'essentiel, dans le marasme de l'équipe de France de foot, c'est quoi finalement ?
C'est la preuve que quand l'individu méprise le collectif, il en oublie tout : les fondamentaux, les règles, les droits, les devoirs.
Il devient une machine. Un robot. Une chose. Alors, plus grand chose n'a de sens.
Le marasme des "bleus" est un extraordinaire miroir déformant. Une caricature.