Affichage des articles dont le libellé est Découvrir. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Découvrir. Afficher tous les articles

dimanche 27 novembre 2011

Hors du temps, or du temps



Finalement, on peut se sentir chez soi en allant chez elle.
Un de nos amis nous a offert une soirée resto, à madame et à moi. Et ce fut sacré cadeau.
De ces moments où l'on est toutes les époques à la fois. Hier, maintenant, demain. Tout cela s'invite sans aucune hâte. Rien ne s'entrechoque. Tout est bien. Et tout est bon, aussi :-)
Cet ami généreux nous a donc fait découvrir Chez elle, un endroit unique en son genre, que pas une seule seconde on ne savait qu'il existait et que sans doute pas une seule fois nous n'aurions songé à nous y rendre.
Pas d'enseigne, pas de porte menu pour ce resto : on est chez quelqu'un. Ce quelqu'un, c'est Nicole.
Elle habite ici.
Elle a juste équipé une cuisine et aménagé quelques pièces pour recevoir 20 personnes à chaque fois.
Ce que nous avons mangé, c'est ici.
Mais il y a plus.
Il y a une soirée joliment nichée dans cet hors du temps et pleine à craquer des secondes vécues.
Un hors du temps par les saveurs, genre là.
Un hors du temps aussi parce que si nous sommes à quelques encablures de la ville et de ses cités commerciales, nous nous retrouvons dans un havre de paix, au coeur d'un vieux village, que pas une seule seconde en arrivant et en repartant on a idée, souvenir que l'agitation est là, juste derrière. L'autoroute est à cinq minutes à peine. Mais magie des sons, quelconques reliefs font barrière et l'on n'entend rien.
Un hors du temps enfin parce chez elle, c'est comme chez papy et mamy. Les serviettes sont immenses, on a envie de se les nouer autour du coup. Les meubles et les assiettes viennent direct du fond des âges et l'on se sent en permanence entouré, enrobé, délicatement, discrètement.
Un hors du temps qui donne envie de tout savourer, de prendre le temps, justement.
Un hors du temps qui fait parler à voix basse, sourire, car brillent les papilles et se pourlèchent les mirettes.
Un moment de bien être et d'être bien.

vendredi 25 novembre 2011

La contribution n°17


 

La contribution n°17,
"Pour une République des services publics" :
-Refaire des services publics des vecteurs de progrès économique et social
-Réaffirmer la responsabilité du politique dans l'amélioration des services publics
-Refonder les services publics en partant des besoins des citoyens

Sur le site de Terra Nova, vous pourrez
-Prendre connaissance des 21 propositions
-Téléchargez  (en PDF) la totalité du rapport ou sa synthèse.




mardi 1 novembre 2011

Côte d'Opale et Nord Pas de Calais (1)

Dans la série rapport d'étonnements, voici quelques notes prises lors d'un séjour automnal dans le Nord - Pas de Calais. Ou  Pas de Calais, comme on veut.
Il a démarré par la Belgique.
Ce fut d'abord un détour dans Bruxelles. Y compris dans quelques magasins bien consuméristes. A notre grand dam. Mais pour le plaisir des gars.
Grande, la capitale européenne. Très grande. Nous ne pensions pas à ce point.
Joyeusement cosmopolite, la cité. Dont nous tentons la traversée en voiture. Avec dans la vieille ville un gros attroupement après une désaltération dans un troquet situé en face d'une librairie Jacques-Brel. Automobile indésirable qui se faufile comme elle peut dans une marée humaine. Quoi est-ce que ? C'était en fait lui. Ne pensions pas le voir. Espérions plutôt le voir lui. Mais pas vu. Nous reviendrons.
En, attendant, depuis le matin, nous fredonnons ça. Puis nous passons de fait à ceci. Car voilà Ostende. La mer, évidemment. Enfin. Même si la nuit tombe. Déjà.
La ville balance ses néons. C'est haut, c'est large. Des attractions ne retiennent pas notre attention. Nous regardons la digue qui se refait, des travaux très impressionnants.
Retour en France via Calais et Boulogne-sur-Mer, deux cités où nous retournerons.
Mais avant, le voyage croise d'anciennes actualités. Pas forcément drôles. Lire les noms sur les pancartes réserve parfois des surprises. Voici Outreau. Voici Sandgatte. Ca charge un peu l'oeil que l'on pose. Une plage, une dune, une barrière en bois, un match de foot sur un terrain alentour disent le dimanche.
La mer offre le balais des ferrys. Le rythme est impressionnant. On pense aussi au tunnel sous la Manche.
Ca navette et l'Europe est concrète en quelques heures. Palpable sous nos yeux. Détour au port de Calais où les navires immenses arrivent et s'en repartent. Un même pays, c'est clair.
La balade gagne les estomacs.
On ne tente pas le welsh. On se rattrape avec la Fricadelle. Doigts pleins de frites. Les moules et la bière viendront ensuite.
[à suivre]


vendredi 28 octobre 2011

Ils vibrent ces projets morts ou pas nés

Nous avons tous des projets morts. Des qui n'ont pas fait long feu. Ou des qui n'ont même jamais vu le jour.
L'autre jour, j'en évoquais un avec un collègue.
Je me suis fait la remarque ce jour-là que ces projets, bien souvent, on n'en parlait pas.
Ou peu.
Comme si on n'osait pas.
Comme si... autre chose. Une culpabilité, un peu de honte, que sais-je encore.
C'est couillon, je trouve. Qu'on n'en parle pas plus. Ils disent tellement de choses ces projets, ces idées. Car nés et vite trucidés, pas nés, avortés pour un tas de raisons, bonnes ou mauvaises, ils sont souvent intéressantes.
Porteurs de contenu. Parfois d'utopies sympa. Parfois de prolongements, ceci faisant naître cela.
On ne pond pas sans raisons !
D'où l'idée de ce billet.
Un billet participatif évidemment.
Et si nous nous racontions nos projets morts ou pas nés ? Et si on en parlait ?



lundi 19 septembre 2011

Habité

J'ai adoré tomber par hasard sur un site, et tout autant adoré m'y perdre. C'est le genre de balade improbable où l'on se dit que l'on va forcément trouver quelque chose.
C'est ici, le site la maison page.
Et de fait, c'est habité.

dimanche 18 septembre 2011

Voyage, Art et Partage


Les journées du patrimoine nous invitent au voyage…
Dans son éditorial, Frédéric Mitterrand souligne que l'art de bâtir s'est toujours nourri des imaginaires, des échanges de savoir-faire, des influences de l'ailleurs et du partage des rêves.
Partager des rêves, n’est ce pas ce que nous faisons en publiant nos mots, nos peintures, nos poèmes, nos photos ?
Sur nos blogues, dans nos galeries, sur les réseaux sociaux et autres communautés de La toile, oui, nous partageons.

Dans mes billets et ceux que j’aime lire, l’Art - sous toutes ces formes – est souvent le fil conducteur à mes partages. J’ose même écrire que la création d’une note est aussi un exercice artistique : Par la qualité de notre présentation, le choix de nos illustrations, la mise en exergue d’une citation, la rédaction et la mise en page.
Nous participons aussi à ce grand voyage de l’Art en publiant nos Posts .
"Notre patrimoine, c'est aussi la circulation des corps de métier, du compagnonnage, des ingénieurs, des architectes, des artistes – le voyage, rite d'initiation pour ces derniers et thème d'inspiration inépuisable…" écrit le ministre.
J’ai relu avec grand plaisir –et aussi beaucoup d’émotion à la vue de certaines signatures - les commentaires à une Note rédigée à l’occasion des 25ème Journées du Patrimoine.(
L’Art, la vie . Je reprends son titre pour vous souhaiter de très beaux voyages cette semaine, en sortant dans nos villes, nos villages, dans nos rues et nos musées, et en voyageant sur nos blogues.


PhotosLP Fallot : Palais de Lacoste-Pézenas

samedi 9 avril 2011

Découverte musicale

(…)La vie d'Asaf Avidan semblait pourtant sans accroc. Avant les douleurs, il jouissait d’une existence tranquille à Tel Aviv : une vie de couple, un boulot d’animateur, et même lorsqu’il est enrôlé dans l’armée israélienne, il poursuit son parcours culturel en lien avec son cursus dans une école d’art, où il étudiait le cinéma. Asaf est un musicien autodidacte qui a trouvé sa vocation tardivement et qui a puisé dans l’expression de son art une sorte de résilience. A 21 ans, il est frappé par un cancer, un vilain lymphome qu’il parvient à soigner. A 26 ans, il est percuté de plein fouet par sa rupture avec sa petite amie après 6 années de vie commune. Il prend alors une guitare pour écrire des chansons comme une thérapie. Dès lors, sa seule obsession est la vie, qu’il s’emploie à faire vibrer sur scène comme sur disque avec toujours un sourire dévastateur. (...) Extrait de la chronique de Didier Varrod Encore un matin




mardi 15 février 2011

Métiers de l'attente

Il fallait y penser, à cette expression.
C'est joli, presque : métiers de l'attente.
Sur un site internet, que vous pouvez découvrir ici, on montre ces gens qui sont quoi ? Ils sont pour certains figés, ils sont surtout présents. Et le disent. Sur la page d'accueil du site, ce texte :
« On ne sert pas à rien sinon on ne serait pas là, mais on ne sert pas à grand-chose non plus.
On est là. On représente quelque chose.
Un nom, une autorité, une réputation…
On est une présence qui, à l'occasion, se manifeste.
Rarement.
Le badge, l'uniforme, la posture condamnent notre être au paraître.
Physiquement autre, on est plus que jamais confronté à soi, isolé dans une introspection forcée. »

samedi 8 janvier 2011

La révolution de l'amour

Comment ne pas avoir envie d’ouvrir un livre qui nous invite à La révolution de l’amour? Et dont le sous-titre évoque l’idée d’une spiritualité laïque , deux mots si importants pour moi, le premier comme un programme dans ma quête de ce que j’ai nommé nouvelle vie ; le second évocateur de belles idées reçues de mes parents. Une valeur parfois mise à mal et qui m’avait incité à rédiger une tribune libre publiée en janvier 2008 sur l’excellent blogue « Claudiogène » aujourd’hui inactif mais resté ouvert.
Luc Ferry : Je connaissais un peu l’homme pour l’avoir vu sur des plateaux de télévision, ancien ministre, philosophe et auteur entre autres d’un best-seller que je n’ai pas lu « Apprendre à vivre ». Mais j’avoue ne pas avoir eu envie jusqu’à ce jour de pénétrer dans l’un de ces ouvrages.

Voilà qui est fait, grâce au Père Noël mais aussi à mon état d’esprit d’aujourd’hui ; fruit d’un travail personnel à cultiver l’esprit ouvert et à essayer de plus avoir d’à priori. (Je publierais d’ailleurs une Note sur ce sujet, illustrée de mon rapport à l’art.)

samedi 1 janvier 2011

Le temple de l'Amour


Il y a peu, je suis allé voir le temple de l'Amour.

J'ai choisi de vous le présenter à l'occasion de mes voeux du nouvel an, ici sur Terra Philia.

Belle année à toi Didier, aux contributeurs de ce blogue et à tous ses visiteurs.

mercredi 8 décembre 2010

Enfant aliéné

Regardé sur France 5 un reportage sur le thème "Couples déchirés enfants otages".
Pathos en bandoulière, bien sûr. Comment ne pas souffrir ! Ces vies brisées, basculées, traumatisées.
C'est un son qui m'a cependant le plus scotché. Scène : un père va voir sa fille. Une heure par mois. Dans un lieu neutre quelque part dans la ville. Un enregistrement sonore témoigne. La rencontre va durer une demi-heure. Trente minutes de hurlements de l'enfant, qui ne veut pas voir cet homme, qui veut rentrer chez elle. Il s'en va. N'a pas pu supporter plus. Evoque l'impuissance. La souffrance. Les souffrances. La sienne. Celle de sa fille. S'interroge. Je me bats, pour elle, dit-il, pour qu'un jour peut-être, elle ne me reproche pas de l'avoir abandonnée. Doute. Ai-je raison de continuer ? 
Plus loin, d'autres familles, d'autres enfants. Certains témoignent. Malaise avec ces deux gars qui ne veulent plus voir leur maman. Sont allés vivre chez le papa. Omniprésent, le papa. Tellement omniprésent. Protection ? Influence ? Le sujet est délicat !

Zoom sur le syndrome d'aliénation parentale. Ou quand un parent aliénant dévalorise l’autre parent. L’enfant devient alors l’otage de ce conflit.
Le reportage montre aussi comme tous les recours sont vains. La justice n'a finalement pas sa place dans ce type de situation. C'est pourtant elle qui fixe le rythme, d'expertises en recours, de verdicts en expertises. Le temps passe. Et fait "son oeuvre".

mercredi 17 novembre 2010

Un festival pas comme les autres



Si vous aimez la photographie, les rencontres et partages.

PhotoMenton est une très belle manifestation organisée depuis 6 années par des passionnés et dont tous les profits (panneaux des exposants, entrées des visiteurs…) sont reversés à l’HAMAP, une ONG (Organisation Non Gouvernemental) qui s’inscrit dans une logique humanitaire de secours et d’assistance.
Cette année, la manifestation passe de 2 à 9 jours avec une exposition permanente de plus de 100 photographes amateurs et professionnels, 2 week-ends avec des animations ( Projections, diaporamas et conférences) des journées spéciales (Rencontre avec l’académicien Lucien CLERGUE, Marathon Photo, journée des clubs photos de la région , une brocante d’appareils de collection…) 5 jours de semaine avec visite de l’exposition des scolaires accompagnés des professeurs d’arts plastiques, des concours…

Et puis…le cadre et la région sont magnifiques.
PhotoMenton, c'est du 20 au 28 novembre au Palais de l'Europe à Menton.

jeudi 11 novembre 2010

Jules Mougin

Tu comprends ce que je veux dire, j’ai une idée fixe, elle, la guerre, la plus salope des saloperies ! Je pense à elle toujours, comme d’autres, des mil-lions d’autres pensent à leurs sous, à leurs vacances, à leur retraite, à leurs bons du Trésor, à la becquetansse, aux coucheries, aux moissons, à leur pe-tite peinture, à leur petite poésie, à leurs petites affaires. La jeunesse souffre. Oui, elle souffre. Alors, moi, Mougin, je suis avec elle.
Jules Mougin. (Ecrit au moment de la guerre d’Algérie).
Extrait du blogue : In girum imus nocte consumimur igni

Le facteur-poète troglodyte, figure de l’art brut et ancien proche de Giono et de Dubuffet, était aussi un antimilitariste viscéral, obsédé par la guerre, la mort et la révolte. Il a sa vie durant écrit, peint et «bricolé», comme il le disait, vivant longtemps dans une maison à Chemellier (Maine-et-Loire) dotée de caves troglodytiques dont il orna les parois, et où il reçut nombre d’artistes. «Il a fait avec les mots de la langue française ce que le Facteur Cheval a fait avec des pierres», résume Claude Billon, l’un de ses amis, qui lui a consacré une exposition rétrospective à Metz en 2005. ( Source AFP)

dimanche 24 octobre 2010

Donnez du plaisir à lire... De l'envie....

L'Internaute, c'est un site internet où j'aime aller de temps à autres me promener.
J'aime la manière dont les choses sont parfois évoquées.
Ainsi cette idée, témoignages à l'appui : 15 romans qui donnent envie de lire.
Pas bête, hein ? !
Déjà, on découvre des trucs.
Ensuite, on gamberge de son côté.
Enfin, on se dit, tiens, sur Terra Philia, ça serait sympa ça un peu de partage littéraire.
Alors je nous invite à nous saisir de l'idée. Quels bouquins vous conseilleriez pour donner envie de lire ?
On va essayer si vous le voulez bien de ne pas nous borner à une liste, mais plutôt à filer deux, trois, quatre idées avec arguments. Qu'est-ce qui donne envie de lire dans ce bouquin là ?
PS : tenez-vous prêts, on n'est pas à l'abri que prochainement, déboulent des variantes. Genre films qui donnent envie d'aller au cinéma, disques qui donnent envie d'écouter de la musique, oeuvres d'art qui donnent envie d'aller dans des musées ou des galeries, sites qui donnent envie d'aimer internet, ces lieux qui donnent envie de sortir le nez de la fenêtre, ces gens qui donnent envie d'aimer les gens, etc, etc, etc.
Mais chaque chose en son temps, si vous le voulez bien.
D'abord les bouquins.

mardi 19 octobre 2010

Blues / Bukka White

Temps d'hiver aujourd'hui sur la Lorraine.
On sort les manteaux et les polaires.
On va chercher aussi de la chaleur dans la musique. La musique a cette vertu.
En ce moment, entre mes oreilles, bonnet de notes, un joueur "historique" de Blues. Je découvre. Il s'agit de Bukka White.
Pour affiner la présentation, cliquez ici.

samedi 16 octobre 2010

Un samedi à faire les courses

Claudio : C'est demain que Serge Girard boucle son Tour d'Europe en courant. Equivalent de 600 marathons en 1 an à 57 ans. IMPRESSIONNANT ! http://www.sergegirard.com/index.php?part=defi&sub=main
Didier: Quelqu'un de ma famille, enfin de la famille de quelqu'un de ma famille ;-), va se lancer dans un Nantes - Le Tibet en courant. Il prévoit de le faire en deux ans.
Claudio: C'est beau !... la famille. Faudra-t-il courir tous ensemble vers le Tibet pour trouver la sagesse de comprendre que nous sommes tous Frères Humains en ces temps de haine affichée ?
Berrybelle: Qu'est ce qui fait courrir ? Qu'est ce qui le fait courrir me suis-je dit en regardant lesphotos de son périple et en lisant cela "Serge tente de battre le record du monde détenu par Tirtha Kumar Pha.
Berrybelle: IMPRESSIONNANT ! C'est certain. Et les chiffres aussi le sont http://www.sergegirard.com/index.php?part=presse

samedi 9 octobre 2010

Haut vol

Un concert, un spectacle est une rencontre. Comme l'amour, le coeur se multiplie. N'exclusive pas. De la place pour tout le monde.
Hier soir, à Nancy Jazz Pulsations, festival qui traverse les ans avec jouvence, j'étais venu voir avec gourmandise Dhafer Youssef. L'homme est généreux. Ses doigts, comme sa voix, semblent monter au ciel quand il chante ou joue du oud. Quand il ne chante pas, il nous invite à vibrer avec ses musiciens.
Il y avait du haut vol sur la scène de la salle Poirel.
Mark Gulliana, batteur scotchant.
Et Tigran Hamasayan, pianiste bluffant.
Pour écouter et voir, trois vidéos ci-dessous.
Related Posts with Thumbnails